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  • Richard Skryzak
  • Exposition-vitrine « In video vanitas »
  • In video vanitas

    Richard SKRYZAK Vitrine In video vanitas en partenariat avec les Instants Vidéo Numériques et poétiques 09/10 – 19/12/09 www.instantsvideo.com Marc Mercier : 06 64 16 96 30 avec le soutien des membres de l’association OÙ du Conseil Régional PACA, du Conseil Général 13 et de la Ville de Marseille

    Richard SKRYZAK + 00 33 6 72 74 51 38 richardskryzak@orange.fr 29 rue de la Digue 59300 VALENCIENNES ———————————————————————– Richard Skryzak est né en 1960 à Quarouble, près de Valenciennes-Est, où il vit. Il a une formation littéraire et artistique (Maîtrise d’Arts Plastiques et DEA d’Analyses Littéraires et d’Histoire de la Langue Française). Il s’intéresse à la vidéo depuis 1980 et a réalisé des bandes (Electron, Ecran, Autoportrait à la bulle, L’Arc-en-ciel) et des installations (Coups de Dés, Coups de Foudre, Les Attributs du Vidéaste, In Vidéo Vanitas, Autoportrait). Ses recherches théoriques et artistiques interrogent principalement les qualités esthétiques inhérentes à l’image électronique, notamment dans son rapport au concept de « Vanité ». Son travail a été montré dans de nombreux festivals, centres d’art, musées en France (Clermont-Ferrand, Dunkerque, Hérouville-saint-Clair, Lille, Manosque, Paris, Valenciennes) et à l’étranger (Allemagne, Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Estonie, Lituanie, Pays-Bas). Ses bandes vidéo ont été diffusées également dans l’émission « Die Nacht/La Nuit » sur Arte. Il a aussi publié des essais sur l’art et la vidéo dans différentes revues (Turbulences Vidéo, Les Acharnistes, Mouvement). Il enseigne la vidéo et l’analyse d’image à l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Dunkerque depuis 1988. Il prépare actuellement une compilation DVD de ses créations intitulée « La Constellation du Vidéastre », ainsi qu’un recueil de textes qui s’appellera « L’Invention du clin d’oeil ».

     

    Autoportrait à la bulle – notes Richard Skryzak Une bulle de savon renferme le monde. Microcosme et Macrocosme. Le temps d’une vision, elle épouse l’écran en le remplissant progressivement, puis s’évanouit en laissant derrière elle une traînée de poudre électronique. Une nuée de particules lumineuses comme autant de spermatozoïdes ou de molécules en devenir. Le cycle de la vie se condense en un fragment de légèreté et d’éternité. Eternel Retour. L’autoportrait se dédouble au sein de la bulle. Admirable mise en abîme qui évoque à la fois l’image inversée et rétinienne du globe oculaire, mais aussi l’Autre Moi qui veille déjà dans l’univers fœtal. « L’Autoportrait à la bulle » s’inscrit dans le cadre d’un travail plus vaste entrepris depuis une quinzaine d’années sous le titre « In Vidéo Vanitas ». Mon hypothèse est qu’il semble exister des relations intimes entre le médium vidéo et le concept de Vanité . Les qualités inhérentes à l’image vidéo (immatérialité, éphémérité, fluidité, volatilité, instabilité, évanescence, …) et les contenus comme le temps ou la mort, paraissent trouver une résonance favorable dans le corpus iconographique de la Vanité classique. En particulier le thème de la bulle ou de la boule transparente, récurrent dans la peinture hollandaise du 17ème siècle. Homo Bulla. L’homme n’est guère plus qu’une bulle. L’image vidéo est une « nature vivante » qui, telle un Phoenix cathodique, renaît sans cesse de ses cendres ! ——————————————-

    In Video Vanitas Quelque chose Sûrement Se joue Là Entre Vidéo et Vanité. Entre médium et concept. Quelque chose Mais quoi ? Une affaire de famille. Des relations intimes. Une question d’affinités Electriques Qu’est ce qui est à l’œuvre ? Les qualités inhérentes Aux deux forces en présence. Immatériel Impalpable Ephémère Flottant Volatile Des presque-riens. Traduction en images. Que voit-on ? Bulle et tulipe Autoportrait et Chute des corps. Des mondes reflétant le monde. Des concentrés d’univers Livrés dans l’inconstance même De ce qui les fait naître. Une plongée Au cœur De la fragilité Des choses. Chaque fois Le temps d’une vision Le moment vidéo Révèle Les évènements Les plus imperceptibles. Le cycle de la vie Est là Condensé En un fragment De légèreté Et D’éternité. Géo-esthétique. Là bas En Palestine Survivre… A l’effacement… A l’infini… Chaque fois L’image creuse Une fissure Dans le flux Du Visible Une blessure Qui laisse échapper Le Sens Goutte à goutte Bulle après bulle Pétale après pétale Et jamais Ne se referme… Toute Création Est Une fracture Ouverte… Richard Skryzak 2009

    Richard Skryzak Notes sur les installations vidéo en Palestine Autoportrait à la bulle et Vanité à la tulipe Les deux installations s’inspirent directement de la Vanité classique, thème majeur de l’art occidental. Elles visent à restituer le caractère immatériel, impalpable, éphémère, flottant et volatile de l’image vidéo, et du monde qu’elle représente. Autoportrait à la bulle Une bulle de savon renferme le monde. Microcosme et macrocosme. Elle épouse l’écran en le remplissant progressivement, puis s’évanouit en laissant derrière elle une traînée de poudre électronique; une nuée de particules lumineuses en devenir. L’autoportrait se dédouble au sein de la bulle. Admirable mise en abîme qui évoque à la fois l’image inversée et rétinienne du globe oculaire, mais aussi l’Autre Moi qui veille déjà dans l’univers fœtal. Vanité à la tulipe La chute répétée et sans fin d’un pétale de tulipe. Une pulsation hypnotique de la fuite du temps qu’on ne peut arrêter. En plongeant au cœur de la fragilité des choses, l’image révèle les évènements les plus imperceptibles. Dans les deux cas, le même principe est à l’œuvre. Le temps d’une vision, le cycle de la vie se condense en un fragment de légèreté et d’éternité. Eternel Retour. Mais ici, dans le contexte géographique précis de la Palestine, les images peuvent, toute proportion gardée, prendre une résonance métaphorique toute particulière. Le monde-bulle, qui ne cesse d’éclater et de se reformer, semble évoquer ce territoire pris interminablement entre les offensives de destruction et les tentatives de reconstruction. Le pétale de tulipe rouge, qui s’échappe et fuit en permanence, pourrait ressembler à du sang qui coule goutte à goutte. Comme une blessure qui ne se referme jamais… ———————————————————————–

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