Du 13/05/2010 au 15/05/2010
Le travail d’Ingrid Maria Sinibaldi a pris depuis un petit peu plus d’une année un nouveau virage : celui de la recherche abstraite et en particulier la recherche réductive. L’on a connu son travail de sculpteur monumental sur bois à l’humour débordant abordant des thématiques tel que Saucisses-frites, la Reine des frites ou Buffle Violet. Car l’artiste aime le gras, la fête … mais aussi et surtout l’abstraction, la force de la ligne. Abstraction auquel l’artiste fera référence très vite dans son travail, et ce même dans ces premiers travaux teintés d’humour à la thématique “réaliste” par des rappels des théories de Malevitch par exemple. Elle aborde désormais la problématique de l’abstraction et de la recherche du “réductif art” dans de minuscules sculptures qu’elle accroche au mur telles des insectes de papier et de bois. Sculptures dont la mise en scène étonne : petits points noirs et blancs dans l’immensité immaculé d’une galerie ou d’un centre d’art. Ici, l’artiste abordera pour la première fois la thématique du multiple avec ces particularités et ces spécificités. Sera questionnée inéluctablement la scénographie de l’œuvre lorsque celle-ci est destinée à la vente et non pas seulement à la monstration par exemple… Scénographie qui dans ce nouveau travail est une grande part de la force de ces œuvres. Sera également questionnée la question de l’oeuvre unique, qui devient ici multiple, et la valeur de cette dernière…
Dossier de presse téléchargeable : DP