Rien ne peut arrêter Lydie Jean-Dit-Pannel si ce n’est une immense aiguille qui la fige comme pièce de collection, aux côtés des milliers de choses qui constituent son oeuvre. Et cette démarche qui consiste à rassembler l’intime, le secret, l’exotique et l’ailleurs, confère une dimension inépuisable, ‘increvable’ à cette artiste, chez qui tout prend forme sous le signe du renouvellement.
De l’Amérique du Nord à Bornéo, des rues de Tokyo aux temples du Cambodge, LDJP part à la poursuite de toutes les images, celles qui sucitent l’amour, surtout l’amour, et la haine qui sera ici mal aimée. De tout cela il est question dans ses dispositifs, ceux qui invitent à ne pas déranger car cette femme tourne seule, ceux qui rêvent de prendre vol, de migration, pour mieux faire corps avec ce qu’est LJDP : Butterfly Heaven. (…)
Stephen Sarrazin, Tokyo, novembre 2008
Commissariat : Édouard Monnet
En savoir plus sur l’artiste : http://www.myspace.com/panlogon