Exposition de céramiques, installation in situ
en partenariat avec Didier Larnac, directeur de l’école d’art du Mans
Vernissage et rencontre, à OÙ, avec l’artiste le 10 septembre 2010 à partir de 15h (goûter sous réserve)
Comme dans un cycle immuable mes travaux se suivent et s’entremêlent. Ils sont des étapes d’un « voyage », d’une quête heureusement inassouvie. C’est une suite de clichés de bout de nature guidée par un regard « naturaliste ». C’est également un travail qui utilise le décoratif dans le sens où il autorise l’excès, les débordements. Je m’intéresse également à la mise en place extérieur car je suis obligée de tenir compte de « l’environnement » et donc de trouver un arrangement, un dialogue entre l’idée, le travail d’atelier et la réalité physique.
Ma pratique de la céramique est ponctuelle, alors l’émaillage qui demande une très grande expérience pour être maîtrisée est énigmatique et surprenant. J’use volontairement de ces émaux désuets pour éloigner la force de la terre. Ils apportent une couche de gras, une onctuosité humide nécessaire à l’évocation de la pourriture végétale dans sa phase de désagrégation lorsqu’elle s’apparente à l’abandon mais pas encore de la transformation.
Véronique Aurieau
Manches à air, 2006
Comme les drapeaux, les manches à air ont une image de conquête traditionnelle et en même temps contemporaine.
C’est accepté la précarité de vouloir faire avec le vent, il y a des jours avec et des jours sans…
Les danseurs, 2006
Ces céramiques sont nées de l’observation des photos du « champ d’oiseaux » en céramique quand ils séchaient. Au-delà de ce regard sur la « cuisine » de l’atelier, il s’agit de poids de masses qui s’élèvent.
Le paon, 2006
C’est une construction. Ce sont des bouts de bois assemblés les uns après les autres. J’ai construit cet oiseau en kit pour en faire un oiseau nomade.
Foulard, 2006
Concours de motifs pour foulards, organisé par les musées des pays de l’Ain.
Epernay, 2005
C’est un travail en duo pour répondre à un concours de la communauté de commune d’Epernay. Ce qui m’intéresse dans ces demandes, c’est de donner d’autres formes, de trouver une traduction à mes travaux personnels pour les emmener dans la sphère public.
Fragments d’oiseaux, 2005
Cette petite série est une suite ou fuite du « champ d’oiseau » en céramique. Là, les formes s’extirpent concrètement d’une masse lourde et pesante de béton.
Gravures, 2006
Ces gravures ont été menées en parallèle avec le paon.