Suite du projet « 1965 » de Guillaume LOUOT et du projet Razzle Dazzle #1 de Jean-Baptiste SAUVAGE
Finissage des Expositions peinture in situ et dans l’espace public le jeudi 22 septembre à 12h00
Partenariat avec Camille Videcoq, les associations Rond Point et Entrée Principale
Avec le soutien de la Ville de Marseille, du Conseil Général 13, du Conseil Régional PACA, des membres de l’asso OÙ
Pour ce projet, plutôt que d’exposition « duo », il serait juste de parler de proposition duelle. Il s’agit d’une mise en regard d’une pièce de Guillaume Louot avec une suite de pièces de JB Sauvage appartenant au même ensemble. Proposition qui se joue en deux temps.
Dans un premier temps, le face à face est direct : de part et d’autre de la rue Jean de Bernardy, éloignées d’à peine quelques mètres, apparaissent au même moment, sur le rideau de fer de Où la pièce de Guillaume Louot intitulée 1965, mise en œuvre d’un des dispositifs de peinture (Les Gradient) avec lesquels l’artiste travaille, reprenant le processus de construction des peintures à bandes horizontales de 38 cm de Michel Parmentier ; de l’autre côté de la chaussée, la pièce de JB Sauvage vient s’insérer sur la grille en fer forgé qui double la vitrine de Marseille-Expos. Tirant parti de cette structure préexistante, la pièce repose sur une intervention minimale qui suffit à faire surgir sur ce morceau de façade une surface de bandes régulières blanches et sombres en angle brisé renvoyant au système d’illusion optique utilisé dans la marine de guerre au début du XXème siècle connu sous le nom de « razzle dazzle ». C’est aussi le nom d’un ensemble d’œuvres développées autour de ce principe, dont la pièce Razzle Dazzle #1 est la première variation.
Ce projet est initié par Axelle Galtier, directrice de OÙ – lieu d’exposition pour l’art actuel et Camille Videcoq, co-produit par Rond-Point Projects et OÙ.
+ sur le projet Razzle Dazzle de Jean-Baptiste Sauvage
Guillaume Louot et Jean-Baptiste Sauvage m’ont été présentés par Camille Videcoq. Je leur ai proposé conjointement, à Guillaume Louot le rideau de OÙ et à Jean-Baptiste Sauvage la grille qui couvre la vitrine du bureau de Marseille expos, en face. La proposition que je leur ai faîte démultiplie le projet réalisé simultanément et trame un dialogue, dans un double jeu réflexif (La pièce de Guillaume Louot vu par la pièce de Jean-Baptiste Sauvage / La pièce de Jean-Baptiste Sauvage vu par la pièce de Guillaume Louot), avec distanciation et sens de la dérision.
Une lecture de leur travail moins académique tout en prenant soin de préserver le sens profond de leur démarche de filiation. Une approche plus périlleuse assumant de fait que l’oeuvre est essentielle, souveraine, elle s’offre au regardeur et n’a nul besoin de lui pour exister.
Texte de Guillaume Louot
1965-1964 transition
titre : L.G. 1964
On s’en souvient… Dans mon agencement de la peinture intitulé « 1965 », il s’agissait d’optimiser une « désensibilité » inaugurée par Michel Parmentier dès le début des années 60’s avec ces bandes de couleurs horizontales / alternées / peintes sur toiles libres. Et dont il changeait la couleur chaque année pour ne pas tomber, disait-il, dans une forme de névrose. Il s’est trouvé alors, que mon support (le rideau métallique de OÙ) de couleur caca convergeait d’une certaine façon avec la couleur que Parmentier utilisa l’année 1965. C’est à partir de cette donnée approximative (à la couleur originale de M.P.) et aux dimensions raisonnables du rideau qu’il m’est apparu nécessaire, pour reconduire la forme protocolaire des bandes peintes de M.P., d’injecter une couleur blanche (le fond de la toile). Dans ce souci de neutralité toujours plus dense, la première version « 1965 » était un positionnement élémentaire, d’une part pour aménager un cadre, une logique du cadre, et d’autre part pour introduire sa continuité (sa déconstruction). « 1964 » dans son accomplissement sera d’une certaine manière un Daniel Valravens. On aura a faire à un ton sur ton, dans un récit à rebours, dont l’épicentre est le retour à une source « synthétique. » dispositif énoncé joint à 1964 : L.G. Les Gradients sont des dispositifs émergeants. Réalité d’endroits et planification d’objets opère. Essentiellement anachroniques, ces propositions déjouent leur forme comme une vraisemblance dans le décor. «Le gradient est un filet que l’on jette à la mer sans savoir ce qu’il ramènera. Ou encore c’est le maigre rameau sur lequel se feront des cristallisations imprévisibles.» (extrait de L’oeil et l’esprit de M. Merleau Ponty)
Guillaume Louot : http://guillaumelouot.blogspot.com/
33, rue Gayet 42000 St Etienne
+33 676 343 095
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Jean-Baptiste Sauvage : http://jb-sauvage.com/
12, Place boivin 42000 Saint-Etienne France
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Camille Videcoq
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