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  • André Fortino
  • Térébenthisme
  • Comme une odeur d’ oléorésine

    Au lieu de suivre l’opinion commune et de ne voir dans l’idée de réussite sociale qu’une amplification grotesque d’un moi économique en devenir, ne serait-il pas plus fertile de pousser jusqu’à leur terme logique les tendances d’un no future is not dead ?
    Mais André Fortino n’est plus un punk depuis longtemps, même si récemment il s’est fixé comme règle de se mettre à boire de l’essence de térébenthine en quantité respectable pour observer l’effet de ce diluant sur son propre organisme.
    Peut-être cherche-t-il à se ré-approprier son propre territoire artificiel tout en signifiant avec persistance que si le jeu en vaut la chandelle : la fin justifie la chapelle.
    C’est donc à une histoire de peinture qu’AF se frottera ! Représentation au carbure terpénique, figuration en alpha-pinène ou abstraction en beta-pinène, image expectorante, couleur antiseptique et coup de pinceau révulsif.
    Tout ici laisse présager le jogging en bordure de corniche comme si l’affirmation de Sun Zu « la fuite fait partie du combat » – tirée de son ouvrage « L’art de guerre »- pouvait prendre consistance dans l’envolée d’une mouette tridactyle.

    Thomas Jeames

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