Du Costume avec lequel on peut sortir en pantoufles à l’arôme pénis pour préservatif, Stéphane Bérard travaille à des propositions qui sont autant de modes d’intervention critique sur le monde.
En mai, par l’ajout d’une simple enseigne lumineuse sur la façade de la galerie, l’artiste tentera à la fois de renouveler et d’augmenter la clientèle de la librairie Histoire de l’Œil. Toujours la même mais déjà une autre, la librairie deviendra ainsi provisoirement une pièce de Bérard – ainsi qu’un spam grandeur nature, enfin jailli de nos écrans d’ordinateur.
Ce qui ressort des propositions de Stéphane Bérard quelque soit leur horizon, c’est de jouer du déterminisme social à l’oeuvre qui contraindrait, avec plus ou moins de violence, le désir d’adhérer aux agencements fournis par la société, aux valeurs d’usage permettant les transactions, aux réalités urbaines ou rurales prônées comme adéquates au mode de vie en société. Parfois, l’activité consiste à produire un objet, parfois c’est l’activité elle-même qui constitue l’œuvre.
Stéphane Bérard est représenté par la galerie Marion Meyer-Contemporain