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  • Bertrand Lacombe, Sophie Dejode
  • HOLEY GLORY
  • Projet en constante évolution, Floating Land, de Sophie Dejode et Bertrand Lacombe, constitue un territoire indépendant, nomade et autogéré destiné à la diffusion de créations contemporaines dont les auteurs invités en constituent la communauté.
    Après Lyon, Berlin, Genève, Oslo et New York, aujourd’hui le duo d’artistes jette son ancre à la Friche Belle de mai, à Marseille, où il présente « Holey Glory », une nouvelle expansion de Floating Land: un galion-résidence et ses extensions, des escales propices aux événements multiples et un territoire d’intervention inédit pour ses invités.

    Informations et programmation : ICI

    Finissage de l’exposition vendredi 4 novembre à partir de 18h00, à La Friche Belle de Mai.

    au programme de ce finissage :

    « Le Flying Food Circus in the sky with saucisses »,
    une installation de Claire Dantzer et Frédéric Clavère :

    « Lorsque nous rencontrâmes – oui, nous sommes deux, elle et moi – je disais lorsque nous rencontrâmes Lacombe Lucien (à cette époque il se faisait appeler Lucien) c’était l’occupation, il n’a d’ailleurs jamais cessé d’être occupé. Et, donc par voie de conséquence, à peine vu, il nous proposa, ça va de soi, une collaboration – même si cette approche des choses lui valu en son temps quelques désagréments; on ne se livre pas auprès d’un réalisateur de cinématographe du nom de Malle sans conséquence. Ce qui explique son changement de prénom et bien que tenté par Ursula, il trouva à juste titre Bertrand plus convenable. Et donc, je reprends, lorsque nous rencontrâmes Ursula, non, je veux dire Bertrand Lacombe avec Sophie Dejode (qui était dans le coup mais en fait occupé à reconstruire les Twin Towers en Basse Normandie), il était, du haut de ses deux mètres et du haut de sa Haute Savoie natale (ce qui fait haut), quelque peu chagriné par le réchauffement climatique et voyant monter les eaux, décida tel le biblique prophète de construire un esquif, embarquer quelques spécimens et refaire la création ni vu ni connu. Le temps passa, comme on dit, quelques couples de mulots se présentèrent en vue de reconstruire une vie de couple à la dérive, deux,  trois goélands aux moeurs incertaines amateurs de vodka, puis se fut notre tour. Ayant soigneusement évité le sujet de la perpétuation de l’espèce, nous nous proposâmes de faire à manger (chouette!). »

    Également au rendez-vous la proposition de Billy Margueron et Amandine Zaïdides actuellement en résidence sur le gallion, et bien d’autres surprises !!

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