Du 19/11/2011
Jeudi 17 Novembre
Projection dans le cadre du cycle André Labarthe
19H Bleu Comme Une orange
d’andré s. labarthe
France / 1968 / 58’ / coul. / vof
avec Pierre soulages, andy Warhol, Brassaï, William Klein,
Georges Franju, agnès varda, alexandre trauner,
jean-christophe averty
20h30 Le celluloid et le Marbre
d’Éric rohmer
France / 1966 / 90’ / nb / vof
avec takis, Panayotis vassilakis, Kurt sonderborg,
claude simon, roger Planchon, Pierre Klossowski,
victor vasarely, césar, iannis Xenakis, nicolas schoeffer,
Georges candilis, Paul virilio, claude Parent
Bleu Comme Une orange
Ce film – au titre emprunté à Paul Éluard – est un débat en six parties consacré aux problèmes
posés par l’utilisation du noir et blanc et donc de la couleur dans les arts visuels et mécaniques. Artistes, photographes, cinéastes parlent stylisation et abstraction.« Un jour, la couleur est arrivée à la télévision.
Les responsables de l’ORTF nous ont demandé de tourner le prochain film de la série
en couleur. J’ai bien réfléchi et je suis parvenu à cette conclusion : « Maintenant qu’il y a la couleur, on va enfin parler du noir et blanc. » »André S. Labarthe, La Saga « Cinéastes, de notre temps », éd. Capricci, 2011
Le celluloid et le Marbre
En 1955, Éric Rohmer publiait dans les Cahiers du cinéma une série d’articles intitulée « Le Celluloïd et le marbre ». Il y faisait un état des lieux polémique et désenchanté de l’art au 20 è siècle, pour mieux rehausser par contraste lavraie modernité du cinéma. Dix ans après, Rohmer reprend ce principe dans un film où il demande à un certain nombre d’artistes contemporains de situer leur art par rapport au cinéma.« Si l’on fait l’effort d’attention nécessaire pour suivre cette étude assez ardue, on s’aperçoit qu’elle est rigoureusement organisée, que pas une seconde la tentation de l’exercice formel n’a détourné Éric Rohmer de son propos. Les entretiens ont été filmés de la manière laplus simple, le montage est parfaitement classique. ».
Jacques Siclier, Le Monde, février 1966
Entrée Libre