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  • Projection Bleu comme une Orange / Le Celluloid et le Marbre
  • Jeudi 17 Novembre

    Projection dans le cadre du cycle André Labarthe

    19H Bleu Comme Une orange
    d’andré s. labarthe
    France / 1968 / 58’ / coul. / vof
    avec Pierre soulages, andy Warhol, Brassaï, William Klein,
    Georges Franju, agnès varda, alexandre trauner,
    jean-christophe averty
    20h30 Le celluloid et le Marbre

    d’Éric rohmer
    France / 1966 / 90’ / nb / vof
    avec takis, Panayotis vassilakis, Kurt sonderborg,
    claude simon, roger Planchon, Pierre Klossowski,
    victor vasarely, césar, iannis Xenakis, nicolas schoeffer,
    Georges candilis, Paul virilio, claude Parent

    Bleu Comme Une orange
    Ce film – au titre emprunté à Paul Éluard – est un débat en six parties consacré aux problèmes
    posés par l’utilisation du noir et blanc  et donc de la couleur dans les arts visuels  et mécaniques. Artistes, photographes, cinéastes parlent stylisation et abstraction.« Un jour, la couleur est arrivée à la télévision.
    Les responsables de l’ORTF nous ont demandé de tourner le prochain film de la série
    en couleur. J’ai bien réfléchi et je suis parvenu  à cette conclusion : « Maintenant qu’il y a la couleur, on va enfin parler du noir et blanc. » »André S. Labarthe, La Saga « Cinéastes, de notre temps », éd. Capricci, 2011

    Le celluloid et le Marbre

    En 1955, Éric Rohmer publiait dans les  Cahiers du cinéma une série d’articles intitulée « Le Celluloïd et le marbre ». Il y faisait un état des lieux polémique et désenchanté de l’art  au 20 è  siècle, pour mieux rehausser par contraste lavraie modernité du cinéma. Dix ans après, Rohmer reprend ce principe dans un film  où il demande à un certain nombre d’artistes contemporains de situer leur art par rapport  au cinéma.« Si l’on fait l’effort d’attention nécessaire  pour suivre cette étude assez ardue,  on s’aperçoit qu’elle est rigoureusement organisée, que pas une seconde la tentation  de l’exercice formel n’a détourné Éric Rohmer de son propos. Les entretiens ont été filmés  de la manière laplus simple, le montage  est parfaitement classique. ».
    Jacques Siclier, Le Monde, février 1966

    Entrée Libre

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