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  • Dae Jin Choi, Hervé Boghossian, Olivier Zol
  • OÙ en partenariat
  • DAE JIN CHOI

    NO TEXT, Solo Show

    Installation in situ, 2012

    Du 30 août au 15 septembre 2012 – du mardi au samedi & de 15h00 à 19h00 – en présence de l’artiste

    Vernissage le 30 août à 18h00 à OÙ

    Hervé BOGHOSSIAN Concert : « Long Field (with Noise) » (création).

    Olivier ZOL (UMAJ) « Tambouille de choc ».

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    En partenariat avec la Galerie Métropolis, l’artiste Nicolas Ramel et Tapis Vert Gallery

    En résonance avec la foire Art’O’Rama

    Avec le soutien de la Ville de Marseille, du Conseil Général 13, du Conseil Régional PACA, des membres de l’asso OÙ

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    Dae Jin CHOI en résidence du 10 août au 20 septembre 2012 chez OÙ – Marseille (Contact : choideajin@gmail.com)

    Le travail de Dae Jin Choi est à l’exacte intersection de plusieurs réalités: celle de la guerre froide en Corée son pays d’origine, celle du monde global dominé par les luttes des pouvoirs économiques, politiques, religieux et culturels, celle enfin de l’échappée artistique plurielle de tous les possibles.

    Avec la grâce poétique d’un langage plastique qui déjoue la contrainte des médiums, les ready-made, peintures, sculptures, vidéos et installations de Dae Jin Choi convoquent à des jeux d’aventures en transit.

    L’artiste Dae-Jin Choi évoque la notion du temps, notre existence, la vie, la mort… Toutes ces notions philosophiques sont montrées à travers ses sculptures, dans une attitude punk. Il a terminé ses études d’art en 2007 à l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy et son Post-diplôme de l’Ecole des Beaux-arts de Lyon en 2008. Dae Jin Choi, jeune artiste coréen dont le travail très spontané commence par le dessin sans aucun souci de forme stylistique, nOÙs fera découvrir son univers. Cette écriture plastique est vécue par l’artiste comme des mots au quotidien « un journal qui n’est pas intime » mais tourné vers une multiplicité du présent. Ce travail prend par la suite la forme de sculpture et d’objet notamment avec un matériau qui lui est propre, la mousse polyurethane. Se confronter au monde et agir. A partir de données personnelles — l’histoire de la Corée, son pays natal — Dae Jin Choi explore l’interaction du réel et de la fiction. Ses sculptures sont comme une mise en intrigue. Ses volumes de dangers sont beaux et insignifiants comme des jouets. Une allégorie des sens à laquelle fait écho l’évidente simplicité des dessins. Dae Jin Choi, dans un langage plastique raffiné, sans limitation de médium, mêle la fragilité de l’émotion à la sauvagerie du quotidien. L’univers de Dae Jin Choi utilise des images qui frappent notre imagination. Il est percutant, voire détonant. Peuplé de jouets modélisés et d’objets récupérés, cet univers se construit au moyen d’icônes ou de symboles forts. De quoi nous parle t-il ? Du monde actuel, des formes du pouvoir, de l’économie mondiale et mondialisée. Le vocabulaire plastique de Dae Jin Choi est toujours équivoque et se prête à différentes lectures. Agissant souvent comme dans une sorte d’urgence, ses œuvres sont visuellement très crues et directes, rarement abstraites. Elles prennent forme à partir de dessins qu’il réalise toujours dans cette même urgence ou dans une spontanéité qu’il affectionne. Manière de regarder autour de lui, de capter des situations, de glaner des histoires du quotidien, Dae Jin dessine lorsqu’il prend le métro, lorsqu’il est au café, il dessine un peu tout le temps. Cette pratique, compulsive et mécanique, prend même parfois un caractère performatif et les dessins deviennent alors un récit autobiographique sous tension. Pour l’exposition, Dae Jin Choi a choisi de montrer trois ensembles de pièces qui fonctionnent de manière autonome. L’indice d’un élément fédérateur peut être lu dans le titre de l’exposition Temporary States ou États Temporaires en français. L’artiste nous parle de cette situation intermédiaire où les choses semblent flotter avant de basculer complètement. Sur deux tables-socles, des rouleaux de papier hygiénique sont accumulés de façon à peu près ordonnée. Ces deux imposantes sculptures nous font d’abord rire tant elles sont dans le registre du burlesque. Elles revendiquent pourtant leur précarité : le matériau qui les constitue représente ce qui a le moins de valeur dans notre vie du quotidien, le déchet voire le dégoûtant. Voué à se dérouler jusqu’à extinction, le mince papier, même pas recyclé (ce qui apporterait peut-être une valeur ajoutée), renvoie à l’idée d’une chose extrêmement éphémère. Si le visiteur s’approche, s’il prête attention au détail, il remarque une inscription sur chacun des rouleaux, gravée dans la matière du papier. Il lit MOMA puis TATE… le nom de deux institutions prestigieuses du monde de l’art moderne et contemporain. Deux monuments de la scène artistique internationale. C’est ce qu’ils représentent justement en termes de prestige et de richesses qui se trouvent mis en danger : et si tout cela était aussi éphémère et fragile qu’un pauvre papier hygiénique ? A travers cette image du déroulable jusqu’à épuisement, c’est l’art comme objet de consommation qui est mis en cause. Les objets dérivés des grands musées ne donnent-ils pas cette image de l’art consommable ? Dae Jin repose ainsi l’éternelle question de la fin de l’art qui depuis Malevitch et Rodchenko en passant par Duchamp et tant d’autres, nous obsède. Posée au sol, une grande boule de verre est accrochée au bout d’une chaine qui serpente. La boule est remplie à moitié d’un liquide noir profond et visqueux. L’image du boulet de prisonnier percute celle de notre asservissement à l’énergie pétrolière. A moitié pleine ou à moitié vide, c’est un état temporaire de la planète Terre qui est figuré par cette boule de verre très fragile. Une Terre en crise, environnementale et financière pour laquelle nous pouvons soit espérer ou abdiquer, selon notre vision du monde. La grande chute d’eau d’Iguazù qui déferle sur les murs, troisième élément de l’exposition, balayera peut-être tout sur son passage tel un tsunami. Ou bien la ligne d’horizon tracée par la falaise laissera entrevoir une perspective d’évasion possible ? A Decize, l’exposition s’appelle Night Landscape ou Paysage nocturne. Une vingtaine de maquettes d’églises peintes en noir dessinent un paysage. Chacune d’elle est surmontée d’une petite croix rouge, signe distinctif dans la nuit. Depuis la séparation de la Corée en 1948, la Corée du Sud s’est progressivement peuplée d’églises chrétiennes protestantes. Chacune de ces églises est dotée d’une croix lumineuse, à la manière des enseignes commerciales, et ces taches rouges sont devenues une des caractéristiques du paysage nocturne contemporain de Corée. Toutefois, il n’y a pas d’architecture vernaculaire qui soit réservée à ces bâtiments du 20 et 21 siècles mais on constate plutôt des formes très hétéroclites qui font parfois penser à des sièges sociaux d’entreprises ou à des palais des congrès de grandes villes. Le pouvoir et la richesse de la religion est ainsi affirmé de façon ostentatoire et la question des possibles infiltrations de ce pouvoir dans toutes les sphères de la société se pose de manière sous-jacente. Le paysage que dessine l’artiste évoque plutôt le macabre et le sordide: les petites maquettes en argile noire, friables, et gardant encore l’empreinte de la main, sont comme les pierres tombales d’un grand cimetière. Là encore, l’artiste nous rappelle la fragilité d’un système qui repose sur des fondements purement capitalistes. Regardez les images captées sur le web qu’il présente encadrées et accrochées au mur comme des documents d’archives. Un pont sur le grand fleuve qui traverse la capitale qui s’est effondré, un centre commercial de Séoul en déliquescence, autant de catastrophes provoquées par des malfaçons faisant suite à des marchés publics corrompus. Dae Jin Choi suggère une lecture noire du paysage de son pays, lecture tout à fait transposable dans nos sociétés occidentales contemporaines.

    Dae-Jin CHOI : né en 1974 à Pusan (Corée) : 47 rue de Montreuil 75011 Paris, France ; Tel, +33 620685854 ; choideajin@gmail.com ; www.galeriemetropolis.com

    Formation : 2008 Post-diplôme l’ENBA de Lyon ; 2006-2008 : DNSEP avec les félicitations du jury à l’ENSA Paris- Cergy ; 2004 : DNAP avec les félicitations du jury ; 2000 : 1ère année à la Villa Arson (Nice) ; 1996 : Licence en Littérature française à L’Université de Pusan (Corée du sud) – Expositions : LOOP ART SPACE SEOUL/ KOREA – décembre, janvier 2012 ; FID MARSEILLE/ France – juillet 2012 ; OÙ MARSEILLE/ France – septembre 2012 ; PROJECT SPACE SAROUBIA SEOUL/ KOREA – septembre 2012 ; Sept-oct 07 : Le monde, Terre Incertaine Kaywon School of Art & Design, Séoul, Corée ; sept-oct 07 : résidence d’artiste à Kaywon School of Art & Design, Séoul, Corée ; sept 07 : Trois Canons Maison Chevolleau, Fontenay-le-Comte ; août-sept 07 : résidence d’artiste Maison Chevolleau, Fontenay-le-Comte ; mars 07 : Propagation Cerclade (Université de Cergy) ; nov 06 : Panorama de la jeune création, Bourges. ; sept. 05 : Jeune Création 2005, Belleviloise, Paris ; avr 04 :  What are we doing? Where are we going? avec le concours des Écoles d’arts de Limoges et de Bourges ; mars 04 :  Participation de la performance en tant qu’acteur d’Yves Chaudouët conçue par John Cage ; fév 03 : Trois en chantier Centre culturel municipal de Vigen – Publications : The Book, Dae-Jin Choi, éd. ENSAPC, 2007 ; Biennale d’art contemporain de Bourges, 2006Jeune Création, 2005. Galerie Metropolis : 16 rue de Montmorency F-75003 Paris. Tél. +33(0)1 42 74 64 17 – contact@galeriemetropolis.com – www.galeriemetropolis.com <http://www.galeriemetropolis.com> – https://www.facebook.com/GalerieMetropolis

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    OLIVIER ZOL (UMAJ) Tambouille de choc  : http://www.zol-k.com/

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    HERVÉ BOGHOSSIAN (guitare acoustique, laptop)

    Biographie :

    Guitariste, musicien électronique & artiste sonore né à Marseille, il a vécu à Paris où il a entamé sa carrière de musicien dans le groupe post rock ION+ qui a écumé les salles parisiennes (99-00) comme Les Instants Chavirés, ou le Batofar, produisant plusieurs ep et lp autoproduits ainsi qu’un 45 tours «Lemo/Lect » sur le label allemand Beau Rivage ( dist : Hausmusik). Le groupe a partagé l’affiche avec Sister Iodine, AË, A-DJ (alias Erik Minkinnen), Port Radium, Mils… Il commença a se produire en solo sous le nom de projet Sol. Une pièce en collaboration avec le vidéaste Thomas Einfledt (cd-rom) marquera le #0 du label qu’il crée en 2001 LIST (jusqu’en 2005) . Il produira également 6 cds, dont 2 compilations comprenant de nombreux musiciens internationaux de la scène expérimentale attachant une importance à la relation acoustique/électronique  et la confusion de ces deux médiums, entre autres Otomo Yoshihide, Alan Licht, Charles Curtis, Janek Schaefer, Mitchell Akiyama, Colleen…

    Il sortira également les albums de Sogar, Mou, Lips!, Günter Müller & Steinbrüchel & son premier album solo , première production sous son propre nom ayant pour titre « rvb » en Juin 2003 pour qui David Grubbs (Gastr Del Sol) interprètera une partie piano tandis que  des parties clarinettes basse  seront joués par Mathieu Saladin & Ivan Solano, il s’occupa de la guitare électrique, l’électronique (sinusoïdes, filtrage d’instruments), la direction d’improvisation, la composition et le mixage.

    En Juin 2004 paraîtra son deuxième  album « Mouvements » sur le prestigieux label allemand Raster-Noton (Alva Noto, Ryoji Ikeda, Frank Bretschneider…), d’une veine assez différente (mélodies atmosphériques texturées) de la ligne du label (rythmique ultra minimale) mais aussi par rapport à son premier album . Cet album est caractérisé par le traitement digital de la guitare notamment en temps réel et par travail de couches d’effets successives à partir d’une même piste.

    En Mars 2006 paraîtra l’album de son trio Plateformes avec Matthieu Saladin (clarinette basse amplifiée) & Stéphane Rives (saxophone soprano) sur le label canadien (1.8)sec.records, il joue uniquement du feedback de guitare sur ce disque présentant une pièce sous forme de drone, jouant sur l’étendu du spectre sonore des sur-aigus aux infra basses, les battements et jeux d’harmoniques enregistré en concert.

    En août 2006 paraît sa composition pour piano, violoncelle et traitement digital « Archi.Texture vol.1 » sur le label anglais Cathnor dont c’est la première référence.

    Il eu le privilège de pouvoir travaillé sur ce projet avec le pianiste anglais John Tilbury membre du groupe pionnier d’improvisation libre AMM et interprète privilégié de Morton, Feldman, John Cage, Samuel Beckett notamment.

    Depuis 2006, sa production a été exclusivement scénique, sa musique s’oriente sur 2 axes de recherche, la guitare folk d’un côté, d’abord sous le nom de projet folk solo (de 2006 à 2010) puis Harvey Digger depuis 2010. C’est dans ce dernier projet d’abord uniquement instrumental qu’il commence à écrire des textes et chanter en 2011.

    Dans ce cadre acoustique il a aussi un duo d’improvisation minimale avec le musicien japonais Tetuzi Akiyama avec qui il a joué à de nombreuses reprises en Europe mais également à Tokyo.

    L’autre axe et le travail sur le feedback avec la performance « Laptop Solo » depuis 2008, d’abord non amplifié dans de petits espaces puis également amplifié.

    Il s’agit d’utiliser le laptop comme un objet sonore à part entière partant du feedback du micro-interne comme source, ses mouvements et sa relation à l’espace de performance .

    En parallèle, il a travaillé toujours sur le traitement de la guitare électrique par ordinateur dans une dimension plus bruitiste et massive (Satellite) ou le projet « The Falls » qui se rapproche plus du son de guitare même que son travail précédent.

    Il travaille actuellement la pièce « Long Field (with Noise) » qui a la particularité de fusionner la musique de « Harvey Digger » et de « Laptop Solo » .

    Enfin dernier projet, le duo HARSH avec le batteur marseillais François Rossi (Das Simple/Motto), projet purement noise et improvisé se baladant entre pure énergie rock (rythmique) et travail sur la texture du son (travail sur le spectre, le grain, le feedback)

    Hervé Boghossian a tourné en Europe, aux Etats-Unis et au Japon.

    Il aime à définir son travail comme une recherche d’équilibre entre musique populaire et musique savante, travaillant sur la synthèse d’éléments contradictoires.

    Il a par ailleurs organisé sous le nom de sa structure informelle Interface créé en 2009 à Marseille, de nombreux concerts, performances, installations sonores, festivals (Audiofocus, Interface, 11.11.11) et dorénavant programmera de temps à autre dans le cadre de festivals, de salles de concerts, centres d’art, galeries comme artiste curateur.

    Discogrphie sélective/liens projets :

    Hervé Boghossian « rvb » List- 2003

    Hervé Boghossian « Mouvements » Raster-Noton – 2004 > http://www.raster-noton.net

    Plateformes (Boghossian/Rives/Saladin) (1.8)sec.records – 2006

    Archi.texture vol.1 (Boghossian/Tilbury/Wastell) Cathnor – 2006 >http://www.cathnor.com

    http://www.myspace.com/herveboghossian

    http://www.facebook.com/pages/HARVEY-DIGGER-alias-Herv%C3%A9-Boghossian/183731465004953

    http://www.facebook.com/pages/LAPTOP-SOLO-a-performance-by-Herv%C3%A9-Boghossian/100553213371853

    http://www.facebook.com/pages/HARSH/365076713511327

    http://www.facebook.com/pages/INTERFACE/329378813774093

    http://www.discogs.com/label/List

    http://www.mediafire.com/?cwea8oiedsbkcc3 // Un CD du parisien Hervé Boghossian sur le très pointu label allemand Raster-Noton. Rassurez-vous, c’est très loin des rythmes froids et mécaniques habituels du label. Boghossian enregistre des nappes de guitares, qu’il retravaille et triture ensuite sur son ordinateur. Vous avez dit Fennesz? La référence au musicien autrichien est en effet évidente. Douces dérives scintillantes, une musique calme et enveloppante. Encore une fois, le côté expérimental de la démarche n’empêche pas le résultat d’être humain et chaleureux.
    Hervé Boghossian – Mouvements – CD Raster-Noton cdr059 (Germany, 06-2004)
    01. Mouvement A érien
    02. Corrosion Sourde
    03. Insolation Sonore
    04. Étendue Blanche
    05. Organe Ouvert
    06. Champs Magnétique
    07. Mémoire Cyclique
    08. Vagues Statiques
    09. Fin ee Conversation
    10. Mouvement Aé Rien
    Note : Number 7 in the Raster.Post series.

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