Exposition & Concert
« Le PONT »
Concert de Sigurdur ATLI SIGURDSSON à 19h00 le soir du vernissage.
Exposition 11 – 14.12.2013 _ 15 – 19 PM sur rdv téléphoner au 06 09 09 73 48.
En partenariat avec Thierry Ollat, Didier Larnac et la Galerie Désiré Saint Phalle – Mexico.
Exposition dans la cadre de MP13.
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Sigurdur Atli Sigurdsson by Alessandro CASTIGLIONI
« Sigurður Atli Sigurðsson merges performance, installation and video, wedding his interest in art to everyday life. His works constantly highlight the dialogue between the two: they are personal diary entries, conversations on the street, letters, messages and self-portraits that constantly draw on new, unexpected imagery. »
« Sigurdur Atli Sigurdsson, ‘Le Dormeur’ (d’après Ty Segall), un Bartleby islandais dans la nuit marseillaise. l’hésitation, l’inachèvement, l’interruption ou comment faire acte de résistance pour l’invention de situations incertaines. concert-performance ce mercredi à OÙ (Marseille). » Pedro Morais
<http://sigurduratli.com/> // 21 Avenue du Prado 13006 Marseille – Tel. 0631628297 – Mail. sigurduratli@gmail.com
Jean-Marie Perdrix’s “A Carne Perdida” by Chris SHARP. November 6, 2012 – http://www.art-agenda.com/reviews/jean-marie-perdrix’s-“a-carne-perdida/ GALERÍA DESIRÉ SAINT PHALLE, Mexico City – October 12, 2012–January 13, 2013.
One thing I have noticed about Mexico is a proclivity to let no part of an animal go to waste. Just the other night, I was in a famous twenty-four-hour taquería, El Borrego Viudo, and on the menu were not only cabeza (lamb’s head) and lengua (beef tongue), but also sesos (need I translate?). It is perhaps only a coincidence that the work of Paris-based artist Jean-Marie Perdrix abides by a similar ethic, but a coincidence that nonetheless sits comfortably within the local context. That ethic, however, is anything but straightforward.
Take, for example, one of the sculptures on view here, the large djembe drum (Untitled, 2011). This apparently unremarkable object represents the years of research in Burkina Faso, during which Perdrix sought a means to recuperate and put to good use the over-abundance of plastic trash bags that afflicts the region like a plague. Having developed a non-toxic technique to melt the plastic down into a solid material, he has also found structurally and culturally relevant uses for it, such as for the making of crossbeams and djembe drums. Both an emblem of civic virtue and a process-driven sculpture, the dynamic object would seem to be unsullied by any but the most wholesome intentions, that is, until you become aware that the pouch hanging from the drum’s lateral weave are actually the testicles of the bull whose hide provided the drum with its surface. Startling as it might initially seem, is such a frank tribute really so unwholesome?
Three other sculptures take the ethical question to a similar, if more problematic extreme. Entitled Cheval à chair perdue (Horse of lost flesh) and Chien et chienne à chair perdue (Dog and bitch of lost flesh), these bronzes were also poured in Burkina Faso, where the artist produces works. They consist of one horse head and two truncated dog’s bodies whose realism issues from the fact that they were cast, using the lost wax technique, from real animals, hence the title of the show (“A Carne Perdida” or “to lost flesh”). However, their realism is complicated by their extraordinarily rich texture, which features shards of unburnt coal, bronze, and random parts of metal, a byproduct of using recycled (as opposed to pure) bronze. Obviously, not for the faint of heart or animal lovers, these awesome and terrifying objects bring to mind both Pompeii’s dog and the unsettling Gothicism of Berlinde De Bruyckere’s equine sculptures.
So it follows that, despite any good intentions that might motivate it, this is not necessarily feel-good art (i.e. that which purports to save the world)—a fact which is further borne out by the presence of four pneumatic head sculptures, which randomly hiss, expand, and collapse like accordions, and whose formal evocation of Thomas Schütte hardly accounts for their disquieting and phantasmagoric strangeness, plus two tenebrous photos and a hanging bronze sculpture, which biblically, if fatalistically reads así sea (so be it). Potentially the stuff of nightmares, the classically-minded works in this show nevertheless seem to argue for a more complex dialectical, twenty-first century conception of ethics, in which “taking the bull by the balls,” to employ a misused metaphor, implies something more than Manichaean distinctions between good and evil.
Chris Sharp is a writer and independent curator. He is editor at large of Kaleidoscope magazine.
Jean-Marie Perdrix – Né en 1966, il vit à Paris. Plasticien diplômé en 1989 de l’École Supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg où il a étudié dans l’atelier métal avant de poursuivre sa formation à l’Institut des Institut des Hautes Études en Arts Plastiques de Paris en 1990. Ses oeuvres ont été montrées à Paris, en Russie, au Burkina Faso, en Géorgie, à Marseille par la galerie Où et en 2012 à l’École des beaux du Mans ainsi qu’à la galerie Désiré Saint-Phalle au Mexique. Son oeuvre est fondée sur l’expérimentation et résulte d’une approche conceptuelle et sensible. Elle trouve ses origines dans les conditions sociales et matérielles de production des pays qu’il traverse (Russie, Burkina-Faso, Mexique, Europe de l’Est, etc.) Pour sa recherche à la fois anthropomorphique et politique, il utilise des matériaux très différents (fonte, bronze, plastique, élastomère, néons) dans des réalisations d’ordre sculpturale où les formes sont déterminées par le processus de fabrication. Il en résulte une esthétique plutôt rugueuse où la forme de la sculpture fait corps, sans artifice avec sa matérialité. Depuis une dizaine d’année, cet artiste mène en partenariat avec une famille d’artisans bronziers traditionnels ( Ousmane Dermé et son fils Salif) une recherche concernant la conception et la fabrication de produits à base de déchets plastiques en remplacement du bois (éléments de construction, tables d’école, djembés.) Ce projet a bénéficié d’une expertise réalisée par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie et révèle un très grand intérêt en termes de développement durable, concept transformé par la réalité en titre éloquent de »developpable durement ». A travers sa production, l’artiste est tour à tour observateur, acteur, anthropologue et producteur. Le geste artistique de Jean-Marie Perdrix est pragmatique lorsqu’il étudie conditions de production de ses oeuvres, géographique quand il prend en considération les ressources locales, symbolique quand il remet en cause la valeur d’usage des mots et des choses.
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LE PONT – Un projet pour MARSEILLE-PROVENCE 2013 Capitale européenne de la culture. LE PONT est le symbole de l’aventure et du lien. L’ancien « pontos » des Grecs évoquait la mer comme un lien entre les civilisations et sa traversée comme une aventure. Dans le même temps et contrairement à l’aventure, le lien appelle au retour. Dans ce déplacement, les souvenirs comme le sentiment d’appartenance percutent de plein fouet les nouvelles références. Celui qui franchit LE PONT découvre ces différences en pleine lumière. Les artistes invités pour LE PONT nous éclairent sur les enjeux du monde d’aujourd’hui. Au travers d’un compagnonnage entre générations qui partagent l’expérience du déplacement, de la migration, de l’invention du monde, les artistes invités reflètent le caractère universel de l’expérience méditerranéenne. Ils explorent la richesse et la diversité des cultures, évoquent la complexité de leurs identités multiples. Ils confrontent les expériences de vie, les croyances et les savoirs d’un monde globalisé qui communique en temps réel et que leurs œuvres éclairent d’une manière inédite. Ils en sont les éclaireurs. Dans LE PONT nous retrouveront aussi certains d’entre eux qui ont connu Marseille dans leurs parcours. Ces retrouvailles seront une manière de montrer l’hospitalité marseillaise et la vivacité des échanges artistiques dans l’histoire récente de notre ville. Les lieux choisis pour LE PONT. Les salles du [mac] musée d’art contemporain de Marseille présenteront le noyau dur du projet, la sélection des œuvres les plus remarquables mais aussi les plus vulnérables. D’autres lieux de la Ville accueilleront des projets artistiques comme le magnifique bâtiment conçu par Roland Simounet pour le Ballet National de Marseille, lieu de l’apprentissage et de la maîtrise, qui accueillera pendant le mois de juillet, une exposition consacrée à la place du corps dans l’expérience du déplacement. Les jardins, les parcs et les cours attenants à ces bâtiments et à d’autres, tout aussi remaquables, constitueront les étapes d’un parcours qui permettra de découvrir la ville dans une déambulation ponctuée par la rencontre des projets artistiques. Partant du [mac] ce parcours conduira à la rencontre des architectures modernes de La Cité Radieuse, du BNM, ainsi que les jardins et parcs voisins de la Magalone, Henri Favre, Borély avec son îlot et le jardin botanique, avant d’emprunter le magnifique belvédère de la corniche Kennedy pour rejoindre le centre ville et ses architectures datant de la grande époque de la richesse coloniale. Le palais du Pharo, la cour du musée Cantini, celle du musée Grobet-Labadié, l’esplanade et la colonnade du Palais Longchamp, OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel, l’escalier monumental de la Gare Saint Charles, la Chambre de Commerce, le Jardin des Vestiges, la Vieille Charité, l’esplanade de Bargemon, la Digue du Large ainsi que quelques sites situés au Nord de Marseille, là où des projets participatifs inventent différentes manières de rencontrer la Ville. Sur ce parcours, s’ajouteront au gré des partenariats qui verront le jour, un certain nombre de sites privés qui offriront eux aussi un accueil inédit et privilégié aux visiteurs.
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