Vernissage le 29 mai de 15h00 à 21h00.
Concert de Hervé BOGHOSSIAN à 19H00 le soir du vernissage.
Carte blanche à Thierry DESIRÉ.
29 mai – 15 juin 2013 du mercredi au samedi de 15h00 à 19h00.
Artistes du show : Helena Fernández-Cavada, Marco Rountree Cruz, Juan Pablo Macias, Patxi Bergé, Jean-Luc Moulène.
Le 28 mai à 17h00 « Rencontre du soir » avec Thierry Desiré à l’Ecole Supérieure Art et Design Marseille Méditerrannée, Luminy.
Partenariat avec l’ESADMM et la Galerie Desiré Saint Phalle – Mexico [http://desiresaintphalle.com/] – Thierry Desiré co-directeur de la Galeria Desiré Saint Phalle – Mexico.
Exposition en présence des artistes, résidence à OÙ (programmation en cours).
Résidence du galeriste à OÙ.
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THIERRY DESIRÉ
Pourquoi Mexico ? Demander son chemin est chose habituelle à Mexico, énorme mégalopole de plus de 20 millions d’habitants. Lors de mes premiers voyages en 2009, perdu ou me sentant tel, j’ai du me résoudre à plusieurs reprises à solliciter l’aide de passants, pour retrouver le but de ma promenade. « Connaissez-vous telle rue ? » La réponse était toujours la même : oui. Venait ensuite l’explication détaillée (souvent largement) et la route se redessinait devant moi. Par contre, je n’arrivais jamais à l’adresse souhaitée, et devais renouveler ma demande. Et de nouveau encore, jusqu’à atteindre mon objectif … Les habitants de Mexico ne disent jamais non. À croire que l’usage du mot a été supprimé du lexique de la population. Il y a là de la gentillesse, même maladroite, ou de l’amabilité. Mais plus profondément, et cela s’est s’est très vite imposée à moi, l’évidence qu’ici, au cœur de cette cité, tout est possible ou tout semble possible, même si la voie est sinueuse. Qu’importe le chemin, tout se situe dans la tentative. Voilà pourquoi j’ai décidé d’y ouvrir une galerie d’art contemporain : sans savoir où cela pouvait me mener, mais avec la conviction que cela pouvait se jouer dans un présent sans cesse en mouvement, dans cette forme originelle du chaos qu’est la ville de Mexico. Parce qu’elle m’affranchissait en partie des convenances et me donnait la liberté de construire chaque exposition, chaque collaboration nouvelle, au fil de la rencontre avec l’artiste et son œuvre. Dans une construction à quatre mains, simple et/ou complexe. Voilà aussi pourquoi je ne proposerai pas une présentation formelle de mon parcours et de mon travail, mais laisserai la place à vos questions et votre curiosité pour nourrir le débat.
Artistes représentés : Carlos Ranc, Helena Fernández-Cavada, Juan Pablo Macias, Jean-Luc Moulène, Jean-Marie Perdrix, Cécile Bart, Humberto Duque, Jeronimo Hagerman.
Galería Desiré Saint Phalle, Colima 25A, col. Roma, México DF, México, D.F. 06700. T +52 (55) 52 07 23 69. Mèl.: info@desiresaintphalle.com. Site.: www.desiresaintphalle.com. Page Facebook.: Desiré Saint Phalle.
Thierry Desiré : <t.desire@sfr.fr>. Cel. (Fr.): +33 6 16 12 37 97. Mèl : Thierry Desiré t.desire@sfr.fr. Galeriste à Mexico City.
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Artistes du show :
Helena Fernández-Cavada : http://www.helenafc.com/. Née à Madrid en 1979.
Studies : MFA At Universidad Complutense de Madrid . (MFA Art and new tecnologies. Universidad Europea CEES. 2002-2003. (BFA. Universidad Complutense de Madrid. 1997-2002.
Exibitions : 2011 Pasatiempos presentation. Laboratorio Arte Alameda. Mexico City. Mexico
2010 La sexta hora Launch. Estudio Abierto.Carrillo Gil Museum. Mexico
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Marco Rountree Cruz : http://www.travesiacuatro.com/artistas.php?id=en&ca=22
Born 1982 in Mexico City. Lives and works in Mexico City.
Marco Rountree is an autodidact. He started his artistic career in 1996 with graffiti in Canada and Mexico. Since 2005 he has participated in several solo shows such as in Proyectos Monclova, Mexico or Proyectos VK, Bogotá, Colombia and the MACO art fair. He has also attended a residency in Colombia. In addition he has won the award for young emerging artists Tequila Centenario this year in MACO.
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Patxi Bergé : http://www.vasistas.org/patxi.htm. Né en 1990 au pays Basque.
Pars sans jamais te retourner, voilà une notion insaisissable, puisque partir d’un territoire vers un autre n’est jamais rien d’autre que prolonger un réseau de connaissances qui se chevauchent en permanence.
Dans l’Allemagne il y a de la France, pas de vasistas sans Was ist das.
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Jean-Luc Moulène : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_Moulène. Artiste contemporain français, né à Reims le 28 décembre 1955. Il vit et travaille à Paris depuis 1975. Étudiant aux beaux-arts de Versailles où il rencontre notamment Michel Journiac au milieu des années 1970. Artiste exigeant, réputé difficile, parfois controversés, Jean-Luc Moulène accumule patiemment une œuvre qui, au-delà de sa diversité, exprime tout à la fois une réflexion permanente sur la condition de l’artiste dans la société, une critique radicale à l’encontre des manipulations et des séductions de la représentation et une recherche formelle souvent non dénuée d’humour ou de dérision.
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HERVÉ BOGHOSSIAN : (guitare acoustique, harmonica & voix) présente la performance folk « In Memory of Harvey Digger ! » : Une interprétation de chansons & instrumentaux composés pour le projet Harvey Digger, ses reprises favorites (dont plusieurs inédites) et une improvisation .
Liens
vidéos : http://vimeo.com/24743849
http://vimeo.com/24744385
http://vimeo.com/52460810
audio : http://harsh.bandcamp.com/
https://soundcloud.com/herve-boghossian
http://www.myspace.com/herveboghossian
blog : http://herveboghossian.wordpress.com/
Exposition au lieu d’exposition OÙ Atelier-installation in situ-rencontre
Regards croisés sur les objets et le son, entre Marseille, Mexico et Plus Loin ….
« Ne jamais être sûr d’une situation permet d’entrevoir les hasards qui la font et la défont couramment ; ne jamais être sûr d’une situation permet d’en mesurer les écarts qui lui sont intrinsèques, et de les considérer comme des qualités à part entière puisque témoignant du caractère provisoire de toute situation, et donc de la malléabilité de toute situation pour qui s’est décidé à la tordre. »
» Puisqu’une pierre n’est identifiée en tant que telle, qu’au moment où l’on en visualise le mot, pourquoi ne pas aller chercher davantage de données réalisant ce mot : cette pierre n’est pas une pierre, mais bien une pierre glanée sur la rive de l’Elbe, dans la ville de Dresde, puis déconstruite à Berlin, ré-agencée dans la même ville, puis déposée provisoirement à Montpellier après avoir parcouru 1722 kilomètres. Mais peu importe que ces données complètent le mot pierre ou non : car même si elles ne sont pas présentes, la pierre n’en sera pas moins autre chose qu’une pierre, une pierre ex-située. La courbe se dit Kurve, mais Courbet krumm. L’ex-situ est la notion d’un élément, dont le principal argument est le temps de sa maturation vis-à-vis d’une situation initiale ; c’est-à-dire comprenant cette situation, mais la développant dans un temps différent (d’où le terme ex, entendons : par suite de), celui-ci permettant une autonomisation de ce dit élément, mais qui reste en rapport étroit avec la situation qui l’a fait naître. L’ex-situ induit moins l’idée de re-présentation de quelque chose qu’une idée de dé-présentation, ou, pour jouer de la même préposition, d’ex-présentation, autrement dit incluant un groupement de référents dans sa conception même. » P. B. 2013