Karine Maussière, artiste et conceptrice du magazine numérique de photographie bruit brut, réalisé avec Lionel Broye et Julie Menuetleher, édité sur les presses de Macrosonges Edition (www.macrosonges.org), résidente de la PECHA KUCHA (le bruit de la conversation en japonais) prolonge la rencontre avec une installation au sein de SAFFIR, galerie nomade en résidence dans le show-room de LN Boul, 20 boulevard Leccia au pied de la Friche Belle de Mai.
Elle ouvre la voie à une nouvelle initiative. A chaque édition de la PechaKucha, le show-room de LN Boul accueillera 1 résident de son choix issu de la programmation en cours pour une installation de 15 jours.
« Want some more? #1″ offre la possibilité de découvrir le travail d’un résident de la PechaKucha, au delà de ses 6′,40 » d’intervention et de poursuivre un peu plus loin la conversation.
Clin d’oeil à la formule d’Iggy Pop, pour qui le public marseillais est le plus intense qui lui ai été donné de rencontrer après le public de Detroit…
« Want some more ? #1 » est une initiative de deux résidentes de la première heure de la PechaKucha, la designer LN Boul et Lydie Marchi, directrice de SAFFIR, galerie nomade. La programmation de la PechaKucha est élaborée par Sarah CC, commissaire indépendante.
La Pecha Kucha (http://www.pechakuchanight.fr/) se déroule le 9 février 2013 de 19h à minuit aux Grandes Tables de la Friche Belle de Mai, l’entrée est libre.
Littoralités, Marseille, projet photographique développé par Karine Maussière est une ouverture aux thématiques traitées dans l’ezine bruit brut pour l’année 2013 comme un clin d’oeil à Marseille Provence 2013 capitale européenne de la culture – à découvrir lors de la pecha kucha-.
Les photographies que Karine Maussière nous présente ont été réalisées lors de dérives urbaines sur le littoral de la région Paca.
Ces photographies, couleur crème, prises face à la mer méditerranée, sont sans présence humaine ou peu. Friche, barque à l’abandon, cabanon en désuétude, bout d’ile en voie d’apparition ou de disparition ? (Son travail traite du vide, ce vide reflèterait-il l’absence de l’être ou, au contraire, une présence en creux, un « potentiel », quelque chose qui attend d’être rempli, et par extension d’être réalisé ?)
«Scène pastorale, industrielle ou urbaine, le paysage est toujours le reflet, l’empreinte, ou la dérivation du monde auquel il appartient : l’idéologie qui le représente, et, en même temps, il demeure une formidable plate-forme pour la fulgurance des sensations, le bouleversement des corps, des échelles, des distances, des cinq sens. » Alexandre Castant, Logique de la mappemonde 2012
En interrogeant notre perception du paysage, Karine Maussière contribue au renouvellement du genre en proposant des photographies en petits formats, recherche liée à une approche poétique, là où le sensible demeure au cœur de l’œuvre.
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SAFFIR, galerie nomade en résidence au sein du show-room de LN Boul 20 boulevard Leccia 13003 Marseille Sur rendez-vous : saffirgalerienomade(at)free.frBus n°49 / n°52 – arrêt Belle de Mai
Borne vélo n°2321 (rue Jobin)
À 15 min à pied : métros M1 et M2 arrêt Gare St-Charles ou M1 arrêt Cinq Avenues, tram T2 Longchamp