ARCHIST, né de la fusion des termes « art » et « architecture » renvoie au positionnement d’art-cade*
sur des espaces de création interactionnels, tissés, croisés, juxtaposés, construits, pluridisciplinaires.
Le territoire de la ville et ses habitants est en effet son espace de travail.
sur des espaces de création interactionnels, tissés, croisés, juxtaposés, construits, pluridisciplinaires.
Le territoire de la ville et ses habitants est en effet son espace de travail.
Pour cette nouvelle édition d’ARCHIST, art-cade* invite Stephano Moor, architecte tessinois au lexique architectural raffiné, pour présenter quatre réalisations construites en quatre lieux spécifiques. Avec comme double objectif de réfléchir sur la pensée architectonique qui accompagne ces projets, et dans un rapport de comparaison comprendre la dimension publique – intrinsèque à ces lieux particuliers – que chacun de ces édifices entend assumer.
L’intérêt premier de Stefano Moor, entre autre auteur d’architectures et d’une syntaxe irréprochable, se trouve dans la valeur urbaine et la relecture d’un territoire repensé, un véritable “projet de l’espace”. Ses édifices sont en interaction.
L’exposition, déjà présentée dans plusieurs écoles d’architecture en Italie et en France, a pour fil conducteur un concept que Francis Rambert a résumé comme suit : « En architecture, les critères esthétiques ne suffisent plus”. Le chef-d’oeuvre renvoie à l’excellence : il est unique, essentiel et non reproductible. Jusqu’au XXe siècle, l’excellence du chef-d’oeuvre s’imposait en termes esthétiques où importait le respect des canons de la beauté. Ce dernier siècle a enseigné que le chef-d’oeuvre doit aussi répondre à des critères éthiques et urbains.
Né à Lugano en 1968, Stefano Moor obtient son diplôme de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne en 1993 sous la direction du professeur Luigi Snozzi. Il entamera avec lui une longue collaboration didactique pour la même institution de Lausanne et pour les séminaires internationaux de Monte Carasso. Parallèlement, Moor débute une pratique indépendante, riche de réalisations significatives, sans pour autant négliger de nouvelles et prestigieuses collaborations académiques, notamment avec Vincent Mangeat et Patrick Berger.
En partenariat avec l’école nationale supérieure d’architecture de Marseille