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  • Elena Costelian, J.Emil Sennewald, Marie Lelouche, Thibault de Gialluly
  • ZE#6 – FORME D’EXPOSITION
  • Toute image a sa légende

    Les 17,18 et 19 mai de 11h à 19h

    Dans le cadre du Printemps de l’Art Contemporain

    Forme d’exposition visible jusqu’au 16 juin – Le vendredi de 13h à 22h / Les samedis et dimanches de 13h à 19h

    ZE #6 avec Elena Costelian, Thibault de Gialluly et Marie Lelouche, artistes en résidence,
    J.Emil Sennewald, critique d’art en résidence.

    La résidence d’artistes à Astérides dure 6 mois. Début avril, après 3 mois, un critique d’art et un artiste invité, en l’occurrence Olivier Menanteau, arrivèrent pour accompagner les recherches des artistes. Suite aux discussions, au regard des pratiques des trois artistes, leur intérêt portait sur les images et leurs récits. Chacun a sa manière de travailler sur les lieux, les formes et les symboles de ces récits. Ces légendes sont nécessaires pour identifier ce que les images donnent à voir(1). Le texte suggère fiabilité, vérité, identité. Mais, à l’instar de la photo prise le 12 juillet 1937 par Robert Capa en Espagne et identifiée comme mise en scène, comment faire confiance ?(2) N’est-ce pas le récit qui transmet à l’image sa réalité ? N’est-ce pas l’assujettissement (3) à l’image qui donne lieu à ce qu’elle est censée représenter ? Et celui-ci, ne résulte-t-il pas d’une circulation entre les sujets, leurs désirs, leurs raisons et troubles ? (4)Quel rôle attribue ce processus à l’artiste ? L’acte d’exposer est toujours lié à l’exposition du sujet exposant, à l’image qu’il « fait ». Toute image a sa légende a pour objectif de mettre en évidence, à travers des notes, des histoires, des images et des rencontres, la constitution de ce sujet.
    La forme d’exposition se déroule en trois temps :

    En amont ( les 17 et 18 mai de 11 h à 19 h) le dispositif de l’exposition sera monté, présenté au public. Les artistes et le critique seront disponibles sur place.

    Dans un deuxième temps (18 mai à 21 h), le dispositif de l’exposition sera activé par un dîner avec un nombre défini de personnes invitées, la plupart, des acteurs de l’art contemporain. Ce dîner va amplifier la circulation du récit.

    En aval (19 mai, 11 h à 19 h), le résultat de cette activation sera exposé pour, à nouveau en présence des artistes et du critique, répondre au public.

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    (1)« „L’analphabète de demain, a-t-on dit, ne sera pas celui qui ignore l’écriture, mais celui qui ignore la photographie.“ Mais n’est-il pas pire qu’analphabète, le photographe qui ne sait pas lire ses propres images ? La légende ne va-t-elle pas devenir l’élément essentiel du cliché ? » Walter Benjamin : « Petite histoire de la photographie », in : Œuvres II, Paris : Gallimard 2000, p. 321.
    (2) voir le récit de Robert Whelan, à consulter en ligne
    (3) voir Butler, Judith, The psychic life of power : theories in subjection. Stanford, Calif. : Stanford University Press, 1997
    (4) voir Cixous, Hélène. « Le Sexe ou la tête ? » in : Les Cahiers du GRIF. Vol. 13, October 1976, p. 5-15.

    Friche la Belle de Mai – PETIRAMA
    241 rue Jobin 13003 Marseille
    Accès : Bus 49 et 52 (Arrêt Belle de Mai La Friche)
    Métro : Gare Saint-Charles (lignes 1 et 2 puis 15 min. à pieds)
    Tram : Longchamp (ligne 2 puis 10 min. à pieds)
    Entrée libre

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