P H I L I P P E M U N D A ± 2013 OÙ L’Annexe 58 rue jean de bernardy
27, 28 et 29 septembre 2013
Philippe MUNDA & Marine Le Flour
Photographie projection de Philippe Munda et diffusion sonore 24 capsules de Marine Le Flour
Exposition M U N D A R A M A ouverte le 27, 28 et 29 septembre de 15h00 à 19h00
Partenariat avec les Ouvertures d’Ateliers d’Artistes 15ème édition
Résidence de travail à HLM (Hors les Murs espace atelier de Marseilleexpos) en Juillet 2013
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MARINE LE FLOUR
<http://sansfuites.free.fr/radio.html>
Marine Le Flour – Parallel Princess – Pacific Princess
Née en 1988 vit et travaille à Marseille. Mèl.: <marine.leflour@gmail.com>.
http://dnsep.ensa-bourges.fr/marine-le-flour
Documentation sur le travail : https://www.facebook.com/pages/Pacific-Princess/147497605313767?fref=ts
« Parallel Princess » (dj set). Disc jockey mi femme mi bateau PP élabore un nouveau projet à la frontière entre l’atmosphère terrestre et l’espace. Le PARALLEL PRINCESS est doté de deux hélices réceptrices pouvant atteindre une vitesse de 45T par minute.
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PHILIPPE MUNDA
Il y a une façon particulière chez Philippe Munda de faire confiance aux rencontres: quelqu’un qu’il recroise dans la rue ou une personne qui lui laisse un petit mot dans un cinéma. Cette façon de se laisser conduire par les coïncidences est inéluctablement liée au désir. Mais plutôt que linéaire, ce désir rentre dans un jeu d’échos avec son propre travail ou celui d’autres artistes, laissant les hypothèses en ouvert et faisant de l’hésitation un art qui suspend sa vie et son regard sur le monde. (Pedro Morais)
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Images made by accumulation of signs could define Munda’s photography’s work. His work is around photography, including collages, sculpture and art collaborations. To grip his atmosphere and capture the essence of his work, one must consider an ongoing process that is in perpetual evolution. The hidden is as important as the evidence, the minor details grows and creates a raw but sophisticated poetical writing where is presence and personal outlook is transposed in the discrete and obvious elements of our surroundings. The tittles of his exhibitions, « One plus One Accumulation » and his series of photos, « An infinite view of a new horizon » reveal a significant deal of Munda’s process of work. Being a permanent resident, it is his surroundings that change around him and make the subject. His sensibility takes the opportunity to focus on what the world offers him and he ceases the moment to reappropriate the boundaries of fashion, portraits, landscapes, dance and art. He could be considered as an exhibitionist as well as someone discrete and secret. He sets himself in the role of the operator and the actor. He plays with what man can see and what is hidden, what is lost and what appears, the wide and short exposures.
Collective text with translation interprétation (AB)
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Entretien par MATHIAS ORHEL
Mathias Orhel: Philippe, tu travailles un peu à la manière d’un artiste coucou, un artiste qui ne casserait pas les oeufs du nid dans lequel il squatte, de manière douce, hyper-sensible, ce qui pour un photographe est pas mal, cela te transforme toi-même en cellule photosensible de captation de quelque chose d’assez intense.
Philippe Munda : …(rires).
M. O. : J’ai envie de dire que ton invitation / exposition à la galerie Madé dit une grande partie de ton travail : « En ne venant pas hier, vous m’avez permis de parler de votre absence. »
Tu as d’abord été photographe de mode, tu as gagné beaucoup de tunes jusqu’en 2001.
P. M. : Oui, entre 1999 et 2001.
M. O. : Le 11/09/01 a changé beaucoup de choses dans ta vie, ça a été l’occasion d’un changement de façon de travailler. Tu travailles sur l’abandon, le rebut…
P. M. : …l’absence.
M. O. : Tu es en résidence permanente ?
P. M. : …un nouveau squatteur.
M. O. : Un artiste qui n’a pas de territoire fixe, mais qui investit ceux des autres pour capter ce qui s’y passe.
P. M. : Oui oui, ça me donne l’occasion de faire des rendcontres et d’être instable dans une vie au jour le jour. Tu disais qu’entre 99 et 2001 je gagnais beaucoup d’argent, je bossais dans la pub et la mode. C’était très très bien, mais ça m’a vite lassé.
M. O. : Tu produis aussi, tu produis des images, tu en produis des quantités assez importantes.
P. M. : maintenant l’idée c’est de s’en occuper. Dans la société comme dans la photo, on produit, produit, produit, on passe de l’argentique au numérique : on fait, on fait, on fait.
A un moment, il faut s’arrêter sur les choses, réfléchir un petit peu pour savoir ce que l’on fait.
M. O. : Tu fais des échanges de photos avec tes camarades.
P. M. : Oui, j’en fais.
A. L. : Tu es passé d’un « mode rafale » jusqu’en 2001 à des « poses B » pendant des jours ou des mois, période dans laquelle tu poses ton regard sur le lieu que tu habites et sur ta production. Comment s’est effectué ce changement radical?
P. M. : On se retrouve face à un accident provoqué sur des gens, y’a un truc qui casse, l’économie se casse la geule : je gagne moins d’argent.
S. G. : Demain c’est les soldes.
P. M. : On boit du champagne, mais il y a quelqu’un à Alger ou à Vienne et on se dit ah, tiens, qu’est-ce qui se passe en Roumanie ? Est-ce que nous on est pas envieux?
A.-M. M. : Ici Roissy, la circulation est fluide, mais il y a quand même beaucoup d’échanges sur ce chat. Night est critique et désagréable : on boit du champagne, on se fait mousser et Philippe parle d’argent tous le temps…
P. M. : C’est le manque…
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Introduction to faith
At 30, Philippe Munda has such an impressive dossier of personal work that we knew immediately we had found our star photographer for the introduction. After studying photography, he began to work with contemporary artists, from Pierre Joseph to Noriko Sunayama and Anna adahl. His work is rich with raw, spontaneous feeling.
(Li Edelkoort) View on Colour Magazine
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P h i l i p p e M u n d a
mailto : je.suis.photo@gmail.com
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