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  • Alix Delmas, Benjamin Sebastian, Giancarlo Caporicci, Jérémie Setton., Julien Friedler, Marion Ritzmann, Pascal Fancony
  • OVER THE RAINBOW
  • ALIX DELMAS - D106 - 2006 - Photographie - 150 x 100 cm - Édition de 3 ex + 2 E.A - Courtesy de l'artiste

    OVER THE RAINBOW

    Exposition collective : Giancarlo CAPORICCI, Alix DELMAS, Romain DJA DAOUADJI, Pascal FANCONY, Julien FRIEDLER, Rob de OUDE, Marion RITZMANN, Benjamin SEBASTIAN, Jérémie SETTON, Timothée TALARD, Virginie TRASTOUR

     

    11 juillet au 10 août
    Vernissage mardi 10 juillet de 18h à 21h

    Galerie Gourvennec Ogor – 7 rue Duverger 13002 Marseille

    Exposition Labellisée dans le cadre de Marseille Provence 2013 – Capitale Européenne de la Culture

    2013, belle  année pour la ville de Marseille, qui, en plus de porter le titre de Capitale Européenne de la Culture, accueille l’Europride du 10 au 20 juillet 2013. A cette occasion, la galerie Gourvennec Ogor est heureuse d’organiser une double exposition, en ses lieux ainsi qu’à l’espace HLM au 20 rue Saint Antoine dans le deuxième arrondissement de Marseille.

    L’exposition Over the Rainbow réunira 11 artistes contemporains de différentes nationalité. Elle invitera la public à déambuler sur les « chemins du ciel », à s’interroger sur les manières de traiter un nuancier et d’apprécier la façon dont les différences se fondent pour devenir complémentaires et harmonieuses, un voyage dans un monde plein de couleurs et de mélodies « somewhere over the rainbow »…

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    La tension dynamique est la base du travail de Giancarlo Caporicci, pour ses peintures, sculptures, comme pour ses reliefs muraux. Dans l’exposition Over The Rainbow, Caporicci nous propose de découvrir une composition entièrement modulable, offrant ainsi au public la possibilité de redécouvrir les couleurs, fragmentées et renaissantes dans leurs réflexions et par transparence.

    On pense souvent à l’obscurité comme une ombre de la vie, Alix Delmas pense la lumière comme une des ombres de la mort. A travers des gélatines, filtres colorés sur des projecteurs, des phares de voiture ou même le soleil, elle reflète la vie sur et sous les surfaces liquides, solides, minérales ou corporelles.

    L’Intimité est la source des travaux de Romain Dja Daouadji, la vidéo présentée est d’une extrême sensualité, une capture de ces intenses moments d’hypnose face à des corps se balançant au rythme de sons et de couleurs.

    A partir de ses réflexions sur la couleur Pascal Fancony, remet en cause la division en sept échantillons du spectre de couleurs, transformant les formes, juxtaposant les matières et les effets chromatiques eux-mêmes, pour en faire des passeurs de l’au-delà du visible.

    A l’image d’une palette de peintre, les chaussures exposées de Julien Friedler sont une œuvre autobiographique, témoignage d’une création artistique exacerbée qui laisse apparaître d’épaisses strates de peintures multicolores.

    Des lignes droites sont disposées avec une précision mathématique dans les dessins abstraits de Rob de Oude. Une atmosphère scientifique, géométrique prédomine dans son travail. Les œuvres suggèrent un phénomène naturel, optique qui s’apparente à ce que produit un arc-en-ciel.

    Marion Ritzmann quant à elle place le concept à la base de ses œuvres. L’installation présentée, inspirée d’une résidence que l’artiste suisse a faite pendant plusieurs mois à Marseille à Astérides, illustre les excès du Mistral dans les rues de la cité Phocéenne, faisant danser dans les airs des sacs plastiques multicolores.

    Jérémie Setton délie l’image que l’on a du monde, il force le spectateur à pousser sa vision au-delà de la première vue. Dématérialisées au fur et à mesure qu’il les matérialise, ses figurations plongent dans les profondeurs du visible, la couleur est utilisée comme phénomène optique, non pas pour mettre en relief mais plutôt pour aplanir et tromper la simplicité.

    Face à nous encore, deux toiles de Timothée Talard, monochromes à première vue, et pourtant… Une savante alchimie de l’artiste mêle à l’acrylique des dérivés d’hydrocarbure, de produits chimiques provoquant une irisation semblable à celle d’un arc-en-ciel. Le contraste se forme ainsi entre le fond et la forme, entre l’arc-en-ciel esthétique et poétique et la matière polluante et destructrice.

    Le noir est d’habitude joyeusement présent dans le travail protéiforme et multiple de Virginie Trastour. Pourtant, c’est une œuvre pleine de couleurs qui est présentée dans l’exposition, onirique et séduisante, charnelle et sensuelle.

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