BORDERLINE 5 / A NORME
Pour 2014 le dernier volet de Borderline va se concentrer sur l’ a norme,
dans la continuité de la question du genre qui interroge la liberté de se
définir de tel ou tel sexe, ou pas, la question sous-jacente est peut-être
celle de la liberté aujourd’hui d’être soi même dans notre société.
Nous allons nous intéresser à tous les diktats que la société nous
impose de manière plus ou moins appuyée, la manière dont chacun
s’y conforme ou non, le conformisme, la résignation, la résistance et le
regard que chacun se porte d’une rive à l’autre.
De quelle manière la photographie s’y confronte et peux être elle même
normée ou normative.
Laurent Millet photographe et plasticien compose les chapitres d’une encyclopédie
imaginaire, peuplée d’objets qu’il construit puis photographie dans
des décors naturels ou dans son atelier. Ses assemblages sont des hybrides
d’objets traditionnels, scientifiques, architecturaux, ou d’œuvres
d’artistes dont il affectionne le travail. Chacune de ces constructions est l’occasion
de questionner le statut de l’image son histoire, sa place, les phénomènes
physiques qui s’y rattachent et ses modes d’apparition.
L’herbier de Laurent Millet est une série d’images hybrides inspirées d’anciennes
planches de botanique ou la peinture rencontre la photographie pour
créer sur son corps écorché des organes végéaux ,nous sommes dans le hors
norme d’un cheminement intérieur, de l’existentialisme, ou la question de
l’être, de la condition humaine, du singulier, du mystère, du toucher repousse
les limites du respirable.