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    Dessins d’études post-paratoires de mise à plat

     

    Le travail de Max Charvolen consiste en la proposition de représentations d’espaces ou d’objets. Il utilise pour ce faire un processus en trois temps :

    Il choisit tout d’abord un lieu ou un objet de passage ou de vie.

    Il y applique sur tous les plans du tissu encollé, ce qui formera un seul bloc, une seule pièce. Chaque plan aura une couleur différente (plans horizontaux, verticaux, profondeur, etc.). Il s’agit de l’emballage ou de l’habillage avant de les laisser alors aux loisirs du temps, des passages. Le travail in situ vieillit. Puis l’artiste arrache ou décolle les surfaces recouvertes.

    Il les expose. Les ouvres passent de la troisième dimension à l’à-plat. Elles deviennent la représentation du lieu ou de l’objet : la trace, l’empreinte, la mémoire.

     

    Les dessins d’études post-paratoires :

     

    Après la mise à plat physique effectuée sur le site réel, Max Charvolen développe des dessins d’étude. Ce ne sont ainsi pas des études pré-paratoires, mais post-paratoires.

    L’objectif  de l’artiste est d’inventorier d’autres mises à plat possibles, avec un autre type de rapport du corps à l’espace qu’il a investi.

    Ces œuvres sont une sorte d’expansion, d’exacerbation, du travail de dessin, virtuellement sans limite.

    Né en 1946 à Cannes, l’artiste participe au groupe INterVENTION (1968-1973) et aux manifestations de l’École de Nice depuis cette date. Co-fondateur du groupe 70 (1970), il a suivi une double formation en art et en architecture (dans l’agence d’Oscar Niemeyer à Rio).

    Collections publiques (sélection) : Fonds national d’art contemporain ; FRAC PACA ; Musée d’art moderne et d’art contemporain, Nice ; Musée d’art contemporain, Marseille ; Gyeongnam Art Museum, Corée

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