MENU

  • Louis Baguenault
  • OÙ en partenariat
  • Dimanche 05 octobre Performance à 19h & Vernissage jusqu’à 20h30 

    Artiste en résidence à OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel

    Exposition visible du jeudi au samedi de 16h à 19h et sur rdv contact : +33 626331400 ; <louisbaguenault1@gmail.com>

    OÙ en partenariat avec le festival actOral 

    ***********

    TEXTE DE PRESENTATION GENERALE

    Pour OÙ – Il est question de me présenter, au travers d’éléments passés (cf site; ‘Brazil’, ‘Logique du sens’, ‘Concerning the risk’, ‘Variation sur la feuille blanche’…) et de nouveaux éléments. Cette présentation, bien que pouvant comporter quelques supports multimédias, seras la dernière répétition d’une série débutée à la résidence São João  en compagnie d’artistes, ingénieurs, philosophes…, le tout sans électricité et à proximité de la forêt humide, un mois après la coupe du monde, et un an après ‘Marseille; Capitale de la culture’. De (la partition) ce que j’aurais préparé; que les éléments qui la compose soit passés ou futur n’enlèveras rien à leurs actualités. C’est une exposition- résidence; exposition évolutive avec une présentation au début et une autre à la fin, avec des minis présentations individuelles au milieu, au format adapté aux circonstances, pour les visiteurs de la galerie durant les heures d’ouvertures. Une mise en espace, elle aussi évolutive feras partie du dispositif de présentation et d’exposition, activé ou désactivé  pendant les présentations et ‘in progress’ pendant tout le temps d’expo. Aussi, cette mise en espace pourras être vu, abordé en tant que tel, rendant mes commentaires obsolètes. Dixit LB

    ***********

     

    Louis BAGUENAULT est représenté par la Galerie Karine Labrunie, Toulouse. En partenariat avec le Festival ActOral & Le Plateau (CAC Paris), Pedro Morais (journaliste Marseille) et Karine Labrunie (directrice de la Galerie d’Art du Quai, Toulouse).

    Je est un autre

    A. Rimbaud

    La philosophie défait dans notre pensée les nœuds, que nous y avons introduit de façon insensée (…) Donc, quoique le résultat de la philosophie soit simple, la méthode par laquelle elle y accède ne peut pas l’être.

    L. Wittgenstein

     » Je fais des ‘présentations’. Je parle de mon travail en tant que présentation parce que celui-ci n’est ni complètement une conférence, ni une performance. Ce n’est pas non plus un compte rendu de recherche. Chaque fois, je me présente. Le moment tend à représenter une identité, la mienne, au milieu d’un parcours traversé par l’autre, aussi bien un livre qu’une personne, comme élément extérieur interférant : affluences à mon propre point de vue. De là une tentative de ‘pan-ars-isme1 ‘ ou la volonté d’englober la totalité de ce qui est dans la création artistique.

    1. Mot de P.H Persy, (cf._Histoire(s) de Filliou) cité par Cyrille Bret dans Robert Filliou et sa recherche – Les enjeux plasticognitifs de La recherche sur l’origine D’ échec en échec sans perdre son enthousiasme (Concerning the risk 8), juin 2012 Galerie Ygrec, programmation NO SPORT, ENSAPC, Paris vue de la présentation durée : 20 minutes Invitation est faite aux artistes d’investir le ring solo de Stéphanie Lagarde.

    Présentation de ma sculpture très matérielle, Le monument aux morts-vivants, fait en y intégrant une pyramide en carton plume, qui pliée ou dépliée (cf._vue de la présentation, accroché au mur) ressemble étonnement à l’exposition permanente de Robert Filliou (personnage clé dans le paysage artistique contemporain et dans cette exposition). Ma proposition formelle d’investissement du ring, Le monument aux mort-vivants, a été ajoutée à mon diaporama, comme élément non isolé du reste de ma présentation. Extrait de la présentation ce que j’aurais voulu faire et que j’ai fait mais que je n’ai pas installé. Pourquoi ? Et bien je vais essayer de vous l’expliquer : from : Céline Ahond ) objet : à larrache (…) Tu l’as faite à l’arrache. Jean Genet aurait bien aimé (…)  Double page suivante : vues et éléments de la présentation dessin de William Shrigley et le cercle chromatique cmjn, diaporama/ Le monument aux morts-vivants, étude, vues et éléments de la présentation Biennale de Mulhouse (Concerning the risk 5,6,7), juin 2012 vue de présentation durée : 30 minutes par jour x 3. Dans le parc-expo de la ville de Mulhouse, chacun avait son stand dont la forme s’apparentait à un arrêt de bus et un porche d’immeuble à personnaliser. J’ai fixé un rendez-vous journalier avec le public afin de présenter mes recherches.

    La présentation s’est étendue en visite guidée des stands des artistes exposants. D’autres propositions devenaient ainsi, par le commentaire, un peu miennes. Extraits des présentations (visite guidée et déplacement du stand) : Interview de La Joconde post-moderne (installation de Déborah Guisu ; une jeune personne entre hôtesse et femme de ménage fait partie de l’installation, en même temps qu’elle joue le rôle de médiatrice de l’œuvre qui l’inclue.), (mise en perspective de l’installation avec La Joconde est dans les escalier de R. Filliou. Accrochage d’une photocopie n&b de l’œuvre en face du stand), (moi, la main tendue, comme si elle tenait un micro, vers mon interlocutrice) – Acceptez vous ce titre de Joconde post-moderne ? – Oui – Merci

    Mon dispositif (une installation audiovisuelle de Jérome Grivel propose avec appui scientifique qu’une certaine utilisation de la diffusion des ondes sonores permet de recréer de manière acoustique l’effet de drogue), (devant le stand) – Mon dispositif (présentation) me met dans un état second pour deux raisons : proposer quelque chose de pertinent et que ça le soit encore au moment de sa réalisation ; la projection d’un moment étant un questionnement antérieur qui est projeté dans le moment en présageant qu’il soit encore d’actualité ; effectivement pertinent au moment projeté. – Après le déplacement de la peinture au studio à la photo à la galerie au stand, dernier déplacement dans les toilettes pour handicapé du parc-expo, si vous voulez bien me suivre… (accrochage de différents éléments de ma présentation, images photocopiées humidifiées et collées sur le carrelage des murs, pose comme Frank Zappa (pochette d’album) et poème à Dora Maar (Kiss your aura, Dora d’après la chanson Dinah-moe Humm) sur fond de musique Samsung Double page suivante : vues des présentations Mon stand Interview de La Joconde post-moderne (cf_extrait de presentation ; proposition de Déborah Guisu).

    Présentation de 6 manières de dire casseur de grève (en image) de Léo Durand Déplacement du stand aux toilettes pour handicapés du parc-expo; divers histoires (cf._extraits des présentations) ; Concerning the risk 1,2,3,4, mai 2012 Galerie Jeune Création, Salon de Montrouge (Nocturne) ; Théâtre de verre, Paris Flyer de l’exposition à la Galerie, durée : de 20 minutes à un mois. Concerning the risk s’est déployé en déclinaison, de la présentation de l’exposition à la galerie, le soir du vernissage, au Salon de Montrouge (invité par SILURE), de nouveau dans la galerie et finissage au Théâtre de verre pour une soirée cabaret dans le cadre du festival Quartier d’Art. Concerning the risk parle des problèmes de la condition à l’appellation d’artiste visuel ; d’un écart, et de la question de la production des images et par capillarité d’une image; la mienne.

    Extrait de la présentation le problème de la production des images (…) la source de l’image (…) ça peut être des pigments, des chiffres… quoi d’autre encore ? (…) le film Prometheus de Ridley Scott ; la recherche de vos origines peut mener à votre fin (…) (une plaque de verre avec des rails de pigments). Snif (pour la consommation), clic (pour la photo). Pages suivantes (4) : élements et vues des présentations, galerie Jeune Création et Salon de Montrouge Cabinet dentaire Raccord parfait Galerie Jeune Création (sens du diaporama).

    Le travelling du cabinet dentaire à la galerie, élement de la présentation, diaporama, Galerie Jeune Création.

    ***********

    L’auto-interview ou comment investir le ring en solo
    Texte de Pedro Morais

    S’il y a bien un champ artistique qui a connu des transformations profondes ces dernières années c’est la performance, dont nous avons assisté à un véritable renouveau. Dans un colloque organisé par l’école des beaux-arts de Lyon en 2012, Marie de Brugerolle désignait même ces nouveaux enjeux sous l’intitulé de post-performance. Prenant appui sur Guy de Cointet – un artiste presque oublié qui trouve actuellement un écho extraordinaire – elle identifiait des nouvelles tensions entre la sculpture et l’objet à activer, l’improvisation et la mise en scène, le langage et la chorégraphie des corps. A cet artiste, je rajouterais Eric Duyckaerts, car s’il y a bien une autre modalité qui a pris un essor inattendu ces dernières années c’est la conférence. Il s’agit d’un exercice qui, tout en empruntant des outils didactiques, ou plus simplement ses instruments (le tableau noir, le projecteur de diapositives, le micro, le dispositif de la salle de cours), a permis une mise à distance du corps sacrificiel ou de la mis à l’épreuve de celui-ci, devenu l’image cliché de la performance d’artiste.

    Louis Baguenault s’inscrit clairement dans la continuité de ces deux artistes, tout en se distinguant par une façon de s’engager lui-même d’une façon très personnelle, non distancée, dans des présentations organisées et fragiles du discours. Il n’est peut-être pas possible ici de parler de discours tant sa parole accepte la perte de sens, les mises en relation absurdes, les failles dans la communication. Les performances de Louis sont des expositions d’idées où il met en relation des références personnelles et historiques, issues de l’art, de la philo ou de la maçonnerie, sans jamais chercher à constituer une autorité, à fermer un discours imposé au réel. Tout orateur sait qu’il opère une sélection dans ce qu’il choisit de dire ou pas, en organisant un sens qui n’est pas inhérent aux choses elles-mêmes. Louis Baguenault refuse de s’engager dans cette dimension presque arbitraire de l’autorité de la parole pour lui préférer l’hésitation, la faille, la perte du fil narratif, le bégaiement, l’improvisation réfléchie. Dans un même temps, il est impossible de parler d’improvisation quand le matériau premier de son travail c’est sa vie. Et son quotidien est fait d’invention permanente de solutions temporaires, de certitudes provisoires, de nomadisme de la raison, de bricolage matériel, de fragilités non dissimulées. Cette précarité est l’occasion d’incroyables pirouettes narratives, d’humour aux apparences sérieuses, d’autonomie face à l’impératif d’efficacité. Les vidéoprojecteurs peuvent avoir des problèmes techniques mais Louis sera là, avec sa vie, son histoire et ses histoires imaginés à partir des matériaux qu’il réunit et des références qui le nourrissent.

    Cette précarité c’est aussi celle d’une identité qui cherche à se construire par projections, dans une mise en relation active, plutôt que dans une fixité de références biographiques et identitaires. Tel qu’il le dit lui-même, c’est très intime de jouer le rôle de quelqu’un d’autre, tandis que la recherche de nos origines peut nous mener à notre fin. Ainsi, plutôt que de chercher à produire des objets et des images qui seraient l’expression d’une identité stable, il s’emploie à mettre en relation des oeuvres, des citations et des anecdotes satellites qui au final deviennent son oeuvre à lui. A la place de la création d’objets, il choisit l’oralité, tandis qu’aux affirmations théâtrales d’une personnalité, il préfère la déconstruction et la multiplication des décalages et des potentialités de jeu. S’il est vrai que l’oeuvre autonome est une illusion, car elle dépend inexorablement des discours qui l’entourent, Louis Baguenault va jusqu’à remettre en question la professionnalisation même de l’artiste pour s’envisager plutôt dans le rôle d’un conteur africain. Pour l’exposition à OÙ il invite les visiteurs à descendre dans un tripot souterrain pour buveurs de jus de fruits, « quelque chose d’avant la Prohibition, où le fruit sert à la fois de seule alimentation psychologique et de quoi tenir au niveau cellulaire. Et c’est déjà beaucoup. » Petit à petit, il organise un mini jardin zen fait de ses trouvailles, parcouru par sa parole, suivant l’idée de Heinrich von Kleist pour qui « l’élaboration progressive des idées se fait à partir d’une situation initiale imposée par la nécessité ».

    ***********

    Louis BAGUENAULT né en 1984 à Paris. Vit et travaille entre Toulouse, Paris et Genève. +33 626331400 ; <louisbaguenault1@gmail.com> ; <http://louisbaguenault.blogspot.com/>.

    Prix résidence São João, Brésil (‘Jeune création 2013)

    Présentation / Exposition : 2013 – Jeune création, 104, Paris Contamin@ction, Espace d’art Les salaisons, invité par Laurent Quénéhen, Romainville (avec Les Absolut Beginners). 2012 – ‘D’échec en échec sans perdre son enthousiasme’, programmation No sport, invité par Sophie Lapalu à l’ espace YGREC, ENSAPC, Paris ‘Biennale de Mulhouse’ Nocturne du ‘Salon de Montrouge’ (invité par le collectif SILURE) M comme Matisse, FIEA, (Printemps de Septembre, la Fabrique culturelle/ CIAM, Université Toulouse II/ Le Mirail, Toulouse w, L’été photographique de Lectoure.

    Stage / Workshop : 2013 – Ce qui fait notre corps, ENSBA. 2012 – Assistant d’Olivier Dollinger pour son exposition personnelle ‘Circles Storie’, à la Galerie Marion Meyer Contemporain, Paris Montage de l’exposition ‘Uraniborg’ de Laurent Grasso au Jeu de paume avec Artcomposit, Paris. 2010 – avec Elodie pong,  invitée par Olivier Dollinger, Beaux-Arts de Toulouse

    Médiation / Édition : 2010 – Médiation et édition du catalogue dans le cadre de l’exposition ‘Les interlocuteurs’,  Beaux-arts de Toulouse, (commissaire : Mathilde Villeneuve) avec Brice Domingues, Catherine Guiral et Beatrice Méline.
    Publication : ‘Mulhouse 012′, catalogue ; Jeune création 2013’, catalogue.
    Revue Oscillation, novembre 2013 (partenariat / ‘Jeune Création 2013’).

    Diplômes : 2011 École des Beaux-Arts de Toulouse, DNSEP avec les Félicitations du jury.

    ***********

    Bonjour Charles, Hubert, Axelle vient de me dire que ce n’est pas possible pour une deuxième présentation à OU . C’est embêtant pour moi. Comme nous en avons parlé avec Hubert, le coté épisodique..de mon travail, et  très contextuel ; Sur place, il a besoin d’un peu de temps pour se développer. Le sujet se met en place à la deuxième. Ne pas faire une 2ème présentation serait dommage pour moi comme pour le public. de ne pas voir les deux présentations n’est pas un problème… Axelle me le suggère, serait t’il possible de faire la deuxième présentation à Montevideo! ? J’ai déjà fais ce genre de déplacement d’une galerie à un théatre et s’était intéressant et stimulant et si oui, de trouver un horaire en fin de semaine de vendredi à dimanche ..?? ps: je sais que j’aurais du pensé avant à cette deuxième…veuillez m’excusez du réveil pps: charles, oui pour scénographie, merci pour ces réajustements importants. Louis LB louisbaguenault1@gmail.com +33626331400 <tel:%2B33626331400> 

    Le 15 juillet 2014 12:52, Charles Mesnier <c.mesnier@actoral.org> a écrit : Bonjour Louis, Merci pour ces précieuses infos ! Il manque un portrait de vous pour le site web qui prévoit une page « artiste » + une page « projet » Concernant le texte de présentation & le choix du picto, je prends note que vous ne tenez pas au terme « performance ». A noter, que le picto a pour but d’orienter le public s/ des formats de projets (et des tarifs, du coup), pas celui de requalifier le projet lui-même : il y a le texte de présentation pour cela. Donc, vu l’enjeu du picto, on pourrait tout simplement mettre, pour l’exposition : A pour « arts visuels » (car c’est dans ce champ que s’incrit votre recherche). Et concernant les présentations de début et de fin (j’ai l’info pour celle du début, le dimanche, mais pas pour celle de la fin : date? heure?), on abandonne le P de peformance et on le remplace par A+ = autre forme arts visuel, ce qui pourrait une manière d’échapper à des nomenclatures parfois trop fermées. En revanche, il y a un terme dans votre texte qui me parait inadapté pour la communication de votre projet : « mise en espace ». Je vois comme il ouvre des possibles dans le langage courant, et dans les arts visuels où il est peu usité. Malheureusement, dans le spectacle vivant, il renvoie à une réalité bien figée : celle d’une 1ère mise en place de texte, qui est plus qu’une lecture car elle donne déjà des indices (+ / – avancés, précisés) d’espace, de déplacements des interprètes, mais qui n’est pas encore une mise en scène (parce que la recherche n’est pas finalisée, parce qu’il manque les lumières…) Aussi, je pense qu’il faudrait trouver un autre mot : « scénographie » pourrait peut-être fonctionner ? Ce ne sont que des remarques pour affiner le tout. Dans l’attente de vos retours ! Bien à vous, Charles Mesnier // Secrétaire général +33 (0)6 63 79 34 58 – www.actoral.org <http://www.actoral.org

    ***********

    Prestations de l’association OÙ

    EXPOSITIONS, ÉDITIONS, WORKSHOPS, CONCERTS, PERFORMANCES, LECTURES, CONFÉRENCES, SPECTACLE VIVANT, DANSE, PROJECTIONS, CONVERSATIONS, DÉAMBULATIONS URBAINES, DESIGN, ARTS DE LA RUE, ETC…

    OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel – 58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille. Horaires et jours d’ouverture variables selon les événements in situ.

    OÙ et L’Aventure – Place des Cèdres, 58 bis Boulevard Bouge, 13013 Marseille Malpassé. Œuvres éphémères dans l’espace public, visibles 24/24, 7/7.

    Galerie Paradis – 152 rue Paradis 13006 Marseille. Ouvert tous les jours même le dimanche. Passez directement, sonnez à Association OÙ 1er étg, ou téléphonez au 06 98 89 03 26.

    OÙ résidences d’artistes – Marseille (13) et Capbreton (40)

    OÙ en tournée – Hotel Burrhus Supervues Vaison la Romaine (84), HLM et Galerie du 5ème Marseille (13), etc …

    ***********

    Contact

    OÙ bureau – Permanence 152 rue Paradis 13006 Marseille, tous les jours sur rdv

    T : 06 98 89 03 26

    F : 04.91.81.64.34

    M : ounousecrire@club-internet.fr

    W : http://www.ou-marseille.com/

    http://www.cnap.fr/ou-lieu-dexposition-pour-lart-actuel

    OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel

    ***********

    Axelle Régine GALTIER

    Présidente et responsable de la programmation artistique de l’association OÙ
    <http://www.facebook.com/axelle.galtier?ref=tn_tnmn>

    Présidente et membre coresponsable des projets de l’association Perspective Trouble
    <http://www.verif.com/societe/ASSOCIATION-PERSPECTIVE-TROUBLE-794538447/>

    Trésorière et membre coresponsable des projets du réseau associatif Marseille expos
    <http://www.marseilleexpos.com/>

    Présidente et membre actif de Take Off Production – Association des Arts du spectacle vivant
    <http://www.manageo.fr/fiche_info/508670429/36/take-off-production.html>

    ***********

    Plus d’informations

    Depuis le 1er mai 2000, l’association OÙ expérimente le projet OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel à Longchamp-Friche 13001 – Ceci n’est pas une galerie – Leslie Compan. Le lieu d’exposition de la rue Jean de Bernardy, semble paradoxalement se situer dans un territoire indéterminé qui serait peut-être celui de l’art contemporain. Aménageant les possibles, OÙ est un territoire où se déterminent simultanément les espaces de création et des temps de regards. Mais la quête est ancré dans les réalités économiques et laborieuses de la création et de l’exposition, le lieu travaille à exploiter les contraintes. Ce qui motive OÙ relève davantage de la volonté de refléter le bouillonnement créateur des artistes, la dimension active de leur travail en tant que réalité. OÙ est avant tout LE lieu où l’on produit pour expérimenter, pour engager une quête artistique parfois inattendue. Les expositions présentées provoquent avant tout la rencontre entre les productions différentes et un large public. En 2013 un 11 mai, l’événement dans l’espace public OÙ et L’Aventure à Malpassé 13013 voit le jour. Un rendez-vous qui mêle les arts de la rue et arts plastiques, est donné. Cet engagement est un moteur de régénération urbaine, musée à ciel ouvert en plein coeur des quartiers Malpassé 13ème jusqu’à Longchamp-Friche 1er. De quoi faire éclater le carcan des disciplines artistiques (ici, on n’imagine de formes que collaboratives, qui se fichent d’appartenir à un quelconque champ de la culture). Au commencement de cette propagation artistique, le point « OÙ et L’Aventure » à Malpassé 13013 Marseille, un volume de ciment, reste d’une oeuvre de Richard Baquié, l’Aventure, désormais détruite par manque d’entretien. Une dialectique le lie au terminus « OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel » 13001 Marseille. Effectivement, tandis qu’à Malpassé l’espace et les murs extérieurs sont investis des interventions des artistes, le lieu d’exposition OÙ offre la visite d’une exposition dans l’espace et les murs intérieurs. Ces « murs » deviennent un creuset de « situations » et espace d’hospitalité. Les artistes participant aux projets invitent le visiteur à dialoguer, à inventer, à se déplacer, à produire, à tester. Et novembre 2014 l’association ouvre Galerie Paradis. La galerie privée est mis à disposition d’un commissaire pour une durée de deux ans, qui lui ré attribue un nom et organise une programmation spécifique de son choix. La galerie de 5,5m2, située 152 rue Paradis 6ème arrondissement dans le quartier chic de Marseille, avec une vue incroyable, est un espace intime et personnel dominant la ville, autre fois chambre de bonne. Cela veut dire qu’on ne peut pas tout montrer, cela veut dire qu’on optimise un lieu avec toutes les choses que l’on a apprises et expérimentées pour donner un sens certain, tout au moins voulu, ardemment souhaité, à des oeuvres qui n’auraient peut-être jamais été vues dans d’autres circonstances.

    ***********

    Share on FacebookTweet about this on TwitterGoogle+Email to someonePrint this page