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  • Éléonore False, Isaac Contreras, Thomas Koenig
  • feat.
  • Exposition des résidents Triangle France au PETIRAMA

    Trois jeunes artistes, du Mexique, de France et de Suisse présentent leur recherche élaborée en résidence à Triangle France.

    Téléchargez le dossier de presse ici.

    Exposition du 5 au 20 avril 2014
    Vernissage 4 avril 18h30 – 22h
    Petirama, 2ème étage des Magasins
    mardi-dimanche
    13h-19h
    Friche la Belle de Mai
    41 rue Jobin
    13003 Marseille
    Cet événement reçoit le soutien de la Fondation d’entreprise Ricard.

    « Une résidence n’impose pas toujours une obligation de résultat
    ni même de production. C’est un temps dédié à la recherche,
    lire des livres ou aller à la piscine, se renouveler en dehors d’urgences
    de réalisation, dégagé de préoccupations financières.
    Au sein de cette résidence les artistes occupent temporairement
    le même lieu de vie ce qui favorise et intensifie la rencontre,
    les affiliations fortuites et le partage quotidien d’influences.
    Cette expérience est un featuring (de l’anglais « figurer »)
    permanent avec tout ce qui est le contenu de 4 mois de vie entre parenthèse.
    feat. est une proposition d’exposition collective marquée par
    l’émulation et la symbiose inattendue des trois artistes en résidence
    à Triangle France. Cette  présentation publique est une porte ouverte
    sur une création encore en cours, les oeuvres sélectionnées et montrées
    sont empreintes du contexte de production.
    Thomas, Éléonore et Isaac ont réfléchi à ce que montrer
    ensemble veut dire. Les pièces indépendantes les unes des autres
    s’influencent mutuellement dans leur lecture par leur présence conjointe
    au sein de l’espace. Ce sont ces questions de l’influence, de l’association
    et de la cohabitation qui rythment cette exposition.
    En référence au featuring, qui est la version hip hop de la collaboration,
    la contraction feat. donne son nom à l’exposition, comme un featuring
    ce qui compte c’est la contribution.
    Un dvd à emporter pourra rendre une idée de cet échange,
    à la façon des tumblr qui partagent des scrolls infinis d’images
    d’inspiration et des sites de téléchargement de mixtape.
    Les visiteurs repartiront avec un disque dans lesquels ils trouveront
    deux compilations, une d’images et une sonore.
    Le matériel réuni a été sélectionné en suivant des critères
    correspondant soit à des influences importantes soit simplement
    comme du matériel ayant accompagné les artistes durant la résidence.
    Ces deux projets sont articulés par deux invités, en feat.,
    Julien Fischer, graphiste, pour les images et Charlotte Rocchi pour les sons.
    L’influence à emporter est artisanalement virale.
    feat. »
    Chloé Curci

    céline feat chloé feat joachim feat pauline feat thomas feat éléonore feat isaac
    feat marseille feat joliette feat la friche feat la belle de mai feat darren feat zoé
    feat clément feat mukerrem feat olivier feat florence feat mike feat elise feat pedro
    feat axelle feat karima feat ziggy feat arnaud feat mathis feat julien feat esteban
    feat de la tise feat 13 attention feat MST feat adrien feat mazyar feat guillaume
    feat fisch feat morjiane feat colibri feat le chat perdu feat la poterie feat la pêche
    feat le chapitre feat shlomo feat shabba ranks feat poussy feat anne-lise
    feat la chambre du clou feat les millions de tigres feat des prods feat noailles
    feat céline emas jarousseau feat bruno feat robert schuman feat escalader
    feat le foot feat les maraichers feat sur le pouce feat le cours julien feat aix en pce
    feat la rue feat longchamp palace feat pizza plus feat la police feat la colle feat la mer
    feat le maire feat muga feat terrasses feat granos feat tags feat appartements
    feat dédale feat serico feat grandes tables feat facebook feat soundcloud feat youtube
    feat beamer feat bio feat utopia feat black mirror feat skatepark feat true detective
    feat niolon feat tinder feat prison food sucks feat vasarely feat chris lepage facebook
    feat. LFO feat. Etienne feat vieux port feat vallon des auffes feat la pointe rouge
    feat les filets feat vincent le charpentier de mer feat les pécheurs plaisanciers
    feat christian de phyteas feat jason de la rue feat charlotte sur soundcloud feat jean jacques
    feat atelier métal feat le mistral feat des hameçons.

    Chloé feat Thomas feat Éléonore feat Isaac.

    ISAAC CONTRERAS
    Né en 1984, vit et travaille au Mexique.

    Mon projet étudie l’ensemble des matériaux, le savoir-faire et les techniques intervenant dans l’acte de la pêche comme un point de départ pour la sculpture. J’utilise l’acte de la pêche comme un processus d’enquête dans le vide marin afin de créer un ensemble de sculptures avec les nouveaux matériaux, les formes et les techniques que j’ai trouvé en apprenant à pêcher. Cela inclut l’artisanat local impliqué dans la construction de filet et d’autres artefacts pour la pêche, l’observation et l’étude des appâts, la construction des bateaux en bois ainsi que les aspects commerciaux et sociaux du marché de la pêche dans le Vieux-Port.

    Mon but est de créer un certain nombre de sculptures provenant de l’observation et la pratique de la pêche. Des structures métalliques prennent forme à partir des mouvements de danse du type de ver marin utilisés comme appât dans la mer Méditerranée. Ce type de danse est ce qui attire les poissons à l’hameçon avec une sorte de magnétisme que j’utilise comme un geste de dessin dans l’espace d’exposition.

    Isaac Contreras, vue d’atelier Triangle France, Marseille 2014

    ÉLÉONORE FALSE
    Née en 1987, vit et travaille à Paris.

    http://www.eleonorefalse.com/
    http://www.franceculture.fr/emission-la-vignette-eleonore-false-2013-09-11

    Motifs, regards, gestes, corps, rebuts, cadre, objets, végétaux, etc. J’ai cherché pendant le temps de ma résidence à effectuer une sorte de classification des types d’images que je sélectionne dans ma vie quotidienne. A mesure que j’avançais dans ce tri, j’ai nommé un tas de sous-parties qui sont autant de signes d’un vocabulaire pour ma pratique. De manière générale à Marseille, je porte de plus en plus mes recherches vers le geste, la danse et la performance. Je ne cherche pas nécessairement à me diriger vers une pratique « physique » de la performance mais plutôt à préciser mon utilisation des images et à me servir de ces images comme de traces pour des performances imaginaires, d’un fil à continuer pour la création d’un langage du corps dans l’espace d’exposition. A ce titre le caractère elliptique que les images fixes peuvent procurer m’intéresse car elles créent un espace actif entre mon regard et celui qui les regarde.
    Aussi la découverte du livre Histoire de gestes*, a été une des belles découvertes de cette période de résidence.

    *Histoires de gestes, Ouvrage collectif sous la direction de Marie Glon et Isabelle Launay, actes sud, 2012

    Éléonore False, vue d’atelier Triangle France mars 2014

    THOMAS KOENIG
    Né en 1983, vit et travaille à Vevey.

    http://thomaskoenig.tumblr.com/

    Durant cette résidence à Triangle France je me suis concentré sur un travail d’atelier, dynamique qui n’a jamais été véritablement la mienne étant en effet bien plus habitué au travail sur ordinateur ou directement dans les lieux d’exposition au moment d’un accrochage.
    Il semble que plus ça avance plus mes travaux assimilent un certain côté de Marseille qui serait principalement celui de la rue et de la vie nocturne.
    Le mode opératoire peut s’expliquer par un geste de collage. Une forme ou une situation du mobilier urbain attire mon attention puis une combinaison avec le dessin s’opère. La réalité du processus de création n’est pas très éloignée de ma vie dans une ville inconnue. Il y a des surprises, des rencontres et parfois des problèmes de cohabitation. Je pense que dans mes travaux les formes se reconnaissent, viennent peut-être des mêmes « endroits ». Mais parfois elles se mettent en tension, comme avant une bagarre peut-être. Cette tension n’est pas tout à fait évidente, il faut la capter sans quoi on passe à côté et c’est pas très grave.

    Thomas Koenig, vue d’atelier Triangle France mars 2014

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