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  • ARTSPECULATION & Fa CÉSARIO, Sel Lenoir
  • OÙ en tournée
  • OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel programme hors ses murs le collectif Artspeculation et Fa Césario & Sel Lenoir

    Mercredi 27 août à 20h Performance de Fa Césario & Sel Lenoir et Vernissage de l’exposition Le grand jeu du collectif Artspeculation jusqu’à 22h

    Samedi 13 septembre à 19h Soirée de clôture de l’exposition Le grand jeu du collectif Artspeculation

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    Samedi 30 Août soirée spéciale « Nuit des galeries » de 16h à 22h dans le cadre de la foire art-o-rama

    Dans le cadre de la foire art-o-rama et du Salon du Dessin Pareidolie, l’exposition Le Grand Jeu du collectif d’artistes artspeculation

    OÙ en tournée présente à HLM Marseille

    Plus d’informations :

    HLM – espace mutualisé

    20 Rue Saint-Antoine, 13002 Marseille

    Tel.: 06 78 71 62 29

    Ouvert : Jeudi/Samedi – 16h00/19h00 + sur rdv téléphoner au 06 78 71 62 29

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    Le Grand Jeu

    artspeculation y présentera un ensemble d’une dizaine de pièces qui interrogent la place de l’homme face à l’univers : comme l’univers le dépasse, l’homme construit sa réalité et il veut y croire. Ce que nous appelons « jeu » et considérons souvent propre à l’enfant, correspond peut-être finalement à une disposition humaine essentielle, celle de se créer une réalité maîtrisée ; à la fois solution (elle permet de vivre en ensemble, de fuir nos angoisses ou une réalité déplaisante), et problème (elle s’oppose  au changement, clive l’humanité).

    Le pari de Pascal

    Le jeu n’est-il pas en train de prendre une place centrale dans nos comportements actuels ?

    Que ce soit la loterie, les jeux d’argent, les jeux en réseau, les jeux de société, le sport, les jeux télévisés, le jeu est omniprésent. Les média leurs donnent une place centrale, bien plus qu’aux réalisations et réussites relevant de l’intelligence ou de la création.
Cela rappelle la période pré-révolutionnaire où la noblesse passait son temps à jouer.

    Aujourd’hui même les institutions jouent, spéculent. Pour le peuple, il reste l’illusion de la loterie. La réussite sociale semblant dépendre plus du hasard et de l’héritage que des compétences et connaissances.

    Le jeu est-il autre chose que la capacité à créer un univers, une « autre » réalité, et de vivre à l’intérieur ? Les enfants jouent avec beaucoup de sérieux. Ils croient à leur création. Pas question de mettre en doute le monde qu’ils se sont construit. Les artistes, les philosophes, les scientifiques sont-ils autre chose que de grands enfants ? Les spéculations intellectuelles sont comme les jeux, gratuites, et n’ont pas d’autres finalités que de satisfaire l’esprit ; les théories établies sont finalement toujours remisent en cause. Mais ces paris, paris sur le sens, paris sur la vérité, même si avec le temps se révèlent toujours perdant, permettent de donner corps à cette réalité que l’on comprend, que l’on maîtrise, qui est rassurante.

    Qu’est-ce qui différencie le jeu de la réalité ? Nous jouons dans la société un rôle qui nous est largement assigné. Nous continuons à jouer, à spéculer intellectuellement sur le monde, sur nous même, sur la société, et nous le faisons avec tout le sérieux que requiert cette tâche, ce jeu. Est-ce que la réalité est autre chose que l’illusion la plus partagée, que le jeu regroupant le plus grand nombre de joueurs ?

    Dans l’inconfort de notre position, entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, l’angoisse de l’inconnu et de ce que l’on ne peut maîtriser, ou comprendre, on veut se persuader que la vie, et la mort, ont un sens.

    Pascal a voulu trancher le débat du sens en l’assimilant à un jeu : parions que Dieu existe, nous n’avons que des avantages à le croire. Si depuis Dieu est mort, quelques siècles plus tard l’idée du jeu, et des paris qu’il implique, nous semble toujours d’actualité.

    Sur quelle réalité parions-nous ?

    Le Grand Jeu  de artspeculation.

    Le jeu, notre Grand Jeu, relève d’un grand pari. Pari sur le sens, de la vie, de l’histoire,  … ; sur le sens de l’humanité, sur le sens pour l’humanité. Ce pari nous le faisons tous, individuellement et collectivement, consciemment ou inconsciemment.

    Le Grand Jeu est conçu comme un parcours-installation dans laquelle les différentes propositions se répondent, mélangeant les sens et les points de vue sur un même sujet. La narration qui se déploie est celle de l’absurdité, de la complexité, de l’humanité, loin de toute considération morale et loin de la simplification dialectique et du pessimisme nihiliste.

    artspeculation, collectif artistique fondé en 2010, s’intéresse aux phénomènes résultants de l’ambition permanente de l’homme de vouloir simplifier, organiser, saisir son environnement, au sein d’un univers naturel et culturel qui se révèle terriblement complexe. L’incapacité de résolution de cette complexité se traduit notamment en paradoxes, contradictions, dénis, absurdités. L’art les rend audibles, et, sans chercher à les résoudre, permet de les donner à voir, de les partager, de les interroger. L’émotion esthétique rend disponible.

    artspeculation ne privilégie pas de support particulier ; le support sert l’idée, le concept, et l’effet recherché. Collages, peinture, dessin, installations, photographie, Internet ….

    Très présent dans son travail, artspeculation s’empare du puzzle comme d’une métaphore. Des petits morceaux de carton qui se ressemblent mais sont différents, qu’il est possible en principe d’organiser pour que cela ait un sens, produise une image. Du désordre, l’ordre sous-jacent réapparaît. artspeculation propose d’autres solutions, remettant en cause l’unicité de l’ordre et du signifié.

    Plus d’infos : ARTSPECULATION collectif

    artspeculation vit et travaille à Rouen et Paris.

    Sur la toile :

    http://www.artspeculation.net

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    De : fabrice cesario <fabricecesario@yahoo.fr>

    I’m not here anymore (je ne suis deja plus là)

    Céline Lenoir comédienne/danseuse et Fa Césario musicien/plasticien sonore, forment un duo sons et voix modifiés par un système modulaire ouvert et expérimental.

    Cette collaboration s’est formée il y a quelques mois, autour d’une écriture poétique à quatre mains. Celle-ci est nourrie par un grand nombre de lectures à propos des enjeux technologiques, politiques, économiques et sociaux de 1920 jusqu’à nos jour. Certains poètes et philosophes se sont alors intégrés naturellement à notre réflexion ; d’Antonin Artaud à Marina Tsvétaïeva, de Giorgio Agamben en passant par Eric Sadin Gille Deleuze ainsi que le scientifique Lakhovsky.

    Cette forme advenue poético-musicale fait intervenir un alphabet inventé graphiquement, phonétiquement et grammaticalement ainsi que des sons modulés à la réaction du corps dans un système ouvert. C’est une recherche de l’organicité des machines et de la mécanique du corps dans un échange simultané. Le but étant de créer des univers cohérents imaginaires. Ces derniers, une fois conçu pour nous et l’auditeur/spectateur, sont détruits et/ou transformés. C’est à travers ce flux incessant que nous proposons une perte des repères au profit de la création de nouveaux repères, le temps d’une performance.

    C’est en opérant ces translations que nous proposons d’approfondir leur travail dans l’imperceptible, le fragile, les erreurs numériques, sonores, verbales et corporelles.Le propos en est sensible ; et ce de manière contemporaine à une société actuelle régie par l’omniscience des algorythmes immanents. Une nouvelle forme d’ identité est générée depuis quelques dizaines d’années. Cette genèse se passe loin du regard des origines, porté sur et à travers les masques des uns et des autres et ce depuis l’antiquité et la tragédie grecque. En effet aujourd’hui les réseaux sociaux, la reconnaissance vocale et celle de l’iris ont posé les bases, soutenue par de nombreuses lois dans lesquelles nous nous retrouvons tous suspect potentiel, d’une nouvelle manière de se reconnaitre et de rencontrer l’autre. Bien que l’enjeu actuel nous semble donc être celui de l’identité, nous tenterons d’éviter les poncifs de la performance multimédia au profit d’une théâtralité lors d’une possible résidence avec vous à la Bellone.

    Extrait d’écriture à quatre mains :

    Prolifération des radios commerciales qualifiées pirates de part la bouche

    expérimentation hautement dynamique des années 20

    puis les années 30 et l’amour jaillissant

    la prétention universelle et tous mes oiseaux lorsque l’on s’éprend de la fureur de nous-même dans les hauteurs pour la partance

    la plus rationnelle

    un peu plus en bas, là, le siècle dernier

    entrer dans un salon avec de vastes fenêtres ouvertes volées aux tempêtes vivantes

    des bandes de caractères sur un écran translucide

    la création des robots éthiques face à la faiblesse éthique des humains

    une soucoupe volante projeté sur les nuages

    un rhizome d’orchidées

    métastase de l’invasion du sans fil a l’internet

    Sources :

    -La mort d’un pirate d’Adrian Jones (Naissance des radios pirates jusqu’aux piratage internet)

    -Le ciel brûle de Marina Tsvétaîeva

    -L’humanité augmentée eric sadin

    -Désobéissance civile et démocratie + Les nouveaux chiens de garde

    -Le code civil européen 2013

    -TIQQUN « Premiers matériaux pour une théorie de la Jeune-Fille »

    – Gorgio Agamben “Profanation“,“nudité“,“qu’est-ce que le contemporain ?“,“qu’est-ce qu’un dispositif ?“ et “le commandement“

    -L’oeuvre d’Antonin Artaud

    -“Mille plateaux“ GILLES DELEUZE. FÉLIX GUATTARI

    – Les travaux fréquentiels de Lakhovsky

    Plus d’infos : Fa Césario & Sel Lenoir

    Fa Césario (synthétiseur modulaire) & Sel Lenoir (corps/voix).

    Ce titre vient d’une sensation, celle d’être là sans y être totalement. C’est se sentir dépossédé du temps et de son corps. Trouver une forme à cette dépossession, à ces signes possédés, qui gonflent notre temps, sur scène, hors scène, sans scène, voilà ce que nous voulons faire. A la simplicité d’une interaction sociale dans nos rues, s’est substituée une inter-connectivité mondiale par l’image via des millions de kilomètres de tubes en fibres optique et et par les satellites. La période charnière que nous vivons, et les douleurs, solitudes, manques, qu’elle engendre, nous a poussé à chercher une respiration dans les poètes qui ont traversé le 19ème et le 20ème siècle, comme Antonin Artaud et son « être assiégé par des forces invisibles » ainsi que l’écriture fulgurante de Marina Tsvétaïéva. Nous utilisons le corps, la voix et les sonorités électroniques dans le but de créer des univers cohérents imaginaires. Ces derniers, une fois conçu pour nous et l’auditeur/spectateur, sont détruits et/ou transformés. C’est à travers ce flux incessant que nous proposons une perte des repères pour résonner différemment.

    Fa Césario, né en 1973, est musicien, plasticien sonore, improvisateur, éditeur, concepteur d’instruments électroniques D.I.Y et Circuit Bending. Il travaille sur des systèmes de création aléatoire musicaux dans lesquels l’intervention sensible du geste est l’élément principal d’interaction. « J’ai depuis systématisé dans mon geste musical ce que j’appelle le ‘raté’, l’erreur, la fragilité. Je cherche à insuffler un aspect plus vivant dans la musique électronique conventionnelle et expérimentale, restée à mon sens, trop froide et lointaine du fourmillement.» Depuis 1998, Fabrice travaille pour le théâtre, la poésie (Arno Calleja, Jean Jacques Viton , Liliane Giraudon) et la danse contemporaine. Ses nombreux lives sur la scène expérimentale l’ont amené à collaborer entre autres avec : Arno Paquotte, Hervé Boghossian,Michel Doneda, Gol (ensemble de musique direct), Zbigniev Karkowski, Evil Moisture, Erik Minkinen (sister iodine), Antez, Error, Sam Rushton, Sensational, Kasper Toeplitz et Seiji Murayama etc…

    Sel Lenoir, née en 1986, est comédienne, clown, danseuse et professeur de théâtre. Elle a collaboré avec Elie Commins, Valérie Cordy, Jean-François Noville, Xavier Lukomski, Sylvie Debraekeleer, Juan Navarro, Eric de Staerck, Yacine Sebti, Benoit Verhaert, Amélie Van Elmbt, et le collectif RTT à Bruxelles. Elle a également élaboré un clown urbain, qui existe par et pour son environnement proche. Elle invente aujourd’hui une langue, dans son alphabet, sa phonétique et sa grammaire, dans laquelle elle s’est attachée à casser, triturer et torde les signes. « Depuis mon travail au sein de l’IAD, je me suis souvent retrouvée à me battre avec le langage, avec les mots, avec leur sens et la force de destruction qu’ont ceux-ci. J’ai d’abord voulu aller voir ailleurs dans le corps, en travaillant le façon muette. Mais le langage est implacable. Dans un besoin tout personnel d’en finir avec la langue, j’ai donc inventé des lettres et leur phonétique découlant de mon approche physique. La grammaire est modifiable en fonction de l’énergie et de la connotation émotionnelle et morale qui se trouve dans la syntaxe. A la façon de molécules qui s’enchevêtrent, se phagocytes, se collent ou se frappent, les mots arrivent des profondeurs »

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    Prestations de l’association OÙ

    EXPOSITIONS, ÉDITIONS, WORKSHOPS, CONCERTS, PERFORMANCES, LECTURES, CONFÉRENCES, SPECTACLE VIVANT, DANSE, PROJECTIONS, CONVERSATIONS, DÉAMBULATIONS URBAINES, DESIGN, ARTS DE LA RUE, ETC…

    OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille. Horaires et jours d’ouverture variables selon les événements in situ.

    OÙ et L’AventurePlace des Cèdres, 58 bis Boulevard Bouge, 13013 Marseille Malpassé. Œuvres éphémères dans l’espace public, visibles 24/24, 7/7.

    Galerie OÙ Paradis152 rue Paradis 13006 Marseille. Ouvert tous les jours même le dimanche. Passez directement, sonnez à Association OÙ 1er étg, ou téléphonez au 06 98 89 03 26.

    OÙ résidences d’artistesMarseille (13) et Capbreton (40)

    OÙ en tournéeHotel Burrhus Supervues Vaison la Romaine (84), HLM et Galerie du 5ème Marseille (13), etc …

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    Contact

    OÙ bureauPermanence 152 rue Paradis 13006 Marseille, tous les jours sur rdv

    T : 06 98 89 03 26

    F : 04.91.81.64.34

    M : ounousecrire@club-internet.fr

    W : http://www.ou-marseille.com/

    http://www.cnap.fr/ou-lieu-dexposition-pour-lart-actuel

    http://www.marseilleexpos.com/?page_id=3068

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    Axelle Régine GALTIER

    Présidente et responsable de la programmation artistique de l’association OÙ
    <http://www.facebook.com/axelle.galtier?ref=tn_tnmn>

    Présidente et membre coresponsable des projets de l’association Perspective Trouble
    <http://www.verif.com/societe/ASSOCIATION-PERSPECTIVE-TROUBLE-794538447/>

    Trésorière et membre coresponsable des projets du réseau associatif Marseille expos <http://www.marseilleexpos.com/>

    Présidente et membre actif de Take Off Production – Association des Arts du spectacle vivant <http://www.manageo.fr/fiche_info/508670429/36/take-off-production.html>

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    Plus d’informations

    Depuis le 1er mai 2000, l’association OÙ expérimente le projet OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel à Longchamp-Friche 13001 – Ceci n’est pas une galerie – Leslie Compan. Le lieu d’exposition de la rue Jean de Bernardy, semble paradoxalement se situer dans un territoire indéterminé qui serait peut-être celui de l’art contemporain. Aménageant les possibles, OÙ est un territoire où se déterminent simultanément les espaces de création et des temps de regards. Mais la quête est ancré dans les réalités économiques et laborieuses de la création et de l’exposition, le lieu travaille à exploiter les contraintes. Ce qui motive OÙ relève davantage de la volonté de refléter le bouillonnement créateur des artistes, la dimension active de leur travail en tant que réalité. OÙ est avant tout LE lieu où l’on produit pour expérimenter, pour engager une quête artistique parfois inattendue. Les expositions présentées provoquent avant tout la rencontre entre les productions différentes et un large public. En 2013 un 11 mai, l’événement dans l’espace public OÙ et L’Aventure à Malpassé 13013 voit le jour. Un rendez-vous qui mêle les arts de la rue et arts plastiques, est donné. Cet engagement est un moteur de régénération urbaine, musée à ciel ouvert en plein coeur des quartiers Malpassé 13ème jusqu’à Longchamp-Friche 1er. De quoi faire éclater le carcan des disciplines artistiques (ici, on n’imagine de formes que collaboratives, qui se fichent d’appartenir à un quelconque champ de la culture). Au commencement de cette propagation artistique, le point « OÙ et L’Aventure » à Malpassé 13013 Marseille, un volume de ciment, reste d’une oeuvre de Richard Baquié, l’Aventure, désormais détruite par manque d’entretien. Une dialectique le lie au terminus « OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel » 13001 Marseille. Effectivement, tandis qu’à Malpassé l’espace et les murs extérieurs sont investis des interventions des artistes, le lieu d’exposition OÙ offre la visite d’une exposition dans l’espace et les murs intérieurs. Ces « murs » deviennent un creuset de « situations » et espace d’hospitalité. Les artistes participant aux projets invitent le visiteur à dialoguer, à inventer, à se déplacer, à produire, à tester. Et novembre 2014 l’association ouvre la Galerie OÙ Paradis. La galerie privée est mis à disposition d’un commissaire pour une durée de deux ans, qui lui ré attribue un nom et organise une programmation spécifique de son choix. La galerie de 5,5m2, située 152 rue Paradis 6ème arrondissement dans le quartier chic de Marseille, avec une vue incroyable, est un espace intime et personnel dominant la ville, autre fois chambre de bonne. Cela veut dire qu’on ne peut pas tout montrer, cela veut dire qu’on optimise un lieu avec toutes les choses que l’on a apprises et expérimentées pour donner un sens certain, tout au moins voulu, ardemment souhaité, à des oeuvres qui n’auraient peut-être jamais été vues dans d’autres circonstances.

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