Du 07/07/2015 au 15/08/2015
Denis Brun et Lydie Marchi vous proposent Bonjour Monsieur Paradis, commissaires de l’exposition Société Secrète
Émilie Brout & Maxime Marion, Denis Brun, Julien Lévy, Karim Grandi-Baupain, João Vilhena
Exposition collective du 07 juillet au 15 août 2015
Mardi 07 juillet 2015 inauguration sur réservation de 16h à 20h
Plus d’informations sur la galerie privée :
Galerie Edouard Paradis
152 rue Paradis 13006 Marseille
Ouvert tous les jours même le dimanche
Contact : Denis Brun T 06 62 85 73 98 / M [denisbrun@hotmail.com] / W [https://www.facebook.com/denis.brun]
Plus de renseignements sur l’exposition : Lydie Marchi T 33 (0) 603 406 792 / M [hydribishydrib@gmail.fr] / W [https://www.hydrib.fr]
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Bonjour Monsieur Paradis Exposition collective
Artistes : Émilie Brout & Maxime Marion, Denis Brun, Julien Lévy, Karim Grandi-Baupain, João Vilhena
« Bonjour Monsieur Paradis » est une proposition curatoriale du Collectif Société Secrète initié par Denis Brun et Lydie Marchi.
Le Collectif Société Secrète a imaginé une fable autour de la personnalité fictive d’Edouard Paradis dont la galerie porte le prête-nom. Cette fable est personnalisée par une série d’ouvres qui vont dessiner un profilage de ce dernier. Edouard Paradis se révélera dépendant des flux d’informations par la sélection de « Clichés » de Maxime Marion & Emilie Brout, oeuvre générée de manière dynamique par des images issues du web lié à un extrait audio cinématographique (le fameux monologue J’emmerde du film La 25ème heure). Corinne Marchetti esquissera le portrait d’Edouard Paradis par des céramiques dont le traitement réinventera la représentation sous forme de « buste » tandis que João Vilhena et Julien Levy transfigureront sa personnalité par un jeu de correspondances. Enfin, Lydie commandera à Denis Brun, qui se retrouvera alors dans la position de « l’artiste », une série de « napperons collages » lesquels esquisseront là encore la personnalité du mystérieux Edouard Paradis. Le public sera invité à envoyer une lettre, une carte postale ou un objet lesquels permettront peut-être de percer le mystère « Edouard Paradis ». Ces objets seront présentés dans la galerie dans leur intégralité. Ils seront le facteur non maîtrisé du profilage auquel le curateur se sera livré autour de la personne d’Edouard Paradis. Le Collectif Société Secrète est initié par Denis Brun et Lydie Marchi ; artistes, auteurs, commissaires.
Qui es-tu M. Paradis ?
Un agent dormant à réactiver?
Un voleur au grand coeur ?
Un espion borderline ?
Un salaud au sang chaud ?
Un indécis ?
Un de ces hommes invisibles qui peuplent nos cités ?
Un bel homme affable ?
Un merveilleux ami, mari, frère ou fils ?
Qui es-tu ?
Où vis-tu ?
A quoi ressembles-tu ?
Es-tu grand ? Ou petit ? Trapu ? Bedonnant ? Mince et athlétique ? Blond ? Brun ? Roux ? De type européen ? Tes yeux sont-ils bleus, verts, gris, marrons ou noirs ? Ta peau est-elle dorée ou … ? Tes mains sont-elles grandes ? Comme des battoirs ou élégantes comme celles d’un pianiste ?
Et, d’ailleurs, joues-tu du piano ?
Ou d’un autre instrument ?
De la trompette peut-être ?
Comme un jazzman.
Aimes-tu le jazz ? Ou préfères-tu le hard rock ? Le blues ? Le rock ? La pop ? Ou …
Es-tu sportif ?
Pratiques-tu l’aviron ? Joues-tu au football ? Fais-tu du vélo ? Du jogging ?
Ou es-tu une grosse patate de canapé ?
Visites-tu des expositions ?
Peins-tu à l’aquarelle ? Ou à l’huile ? Dessines-tu ?
Vas-tu à l’église ? Ou au temple ? A la synagogue ? A la mosquée ?
Es-tu inscrit sur Instagram ? Ou sur Twitter ? Sur Facebook ? Linkedin ? Viadeo ?
Regardes-tu la télévision ?
Es-tu marié ? As-tu des enfants ? Ou des petits enfants ?
Quel est ton âge justement ?
Aimes-tu les hommes ou les femmes ? Ou les deux ?
Es-tu de droite ou de gauche ?
As-tu des convictions politiques ?
Es-tu raciste ? Antisémite ? Militant gauchiste ?
Quel est ton métier ?
Es-tu assistant de direction, ouvrier, commerçant, médecin, avocat, homme au foyer, cuisinier, commercial, vendeur, infirmier, communicant, ou … ?
Quel est ton signe astrologique ? Et dans l’horoscope chinois es-tu cochon, dragon ou … ?
Es-tu timide ? Susceptible ? Dynamique ? Enthousiaste ? Intuitif ? Colérique ? Rancunier ? Gentil ? Soupe au lait ?
As-tu déjà effectué ces tests de personnalité que l’on trouve dans les magazines ?
Cher Edouard Paradis, tu es un mystère…
Société Secrète, juin 2015
Julien Lévy & João Vilhena
Julien Lévy et João Vilhena sont tous deux diplomés de la Villa Arson. Le premier vit et travaille à Marseille tandis que le second vit et travaille à Paris. Ils collaborent ici pour la première fois. “Lorsque le collectif Société Secrète nous a proposé de faire des pièces à quatre mains, nous avons d’abord été bien embêtés, avant de réaliser qu’une bonne occasion s’offrait enfin à nous de réaliser de pièces en combinant nos talents respectifs. Ainsi, les fonds aquarellés chatoyants de Julien s’agrémentent de figures que João est allé chercher sous la couche aquarellée en pelant le papier.
Lorsque le collectif Société Secrète nous a proposé de documenter la biographie d’Edoùard Paradis, nous avons d’abord été bien embêtés, avant de réaliser que, comme disait Serge Gainsbourg « Paradis, c’est l’Enfer ». Par un jeu d’inversion irrévérencieux bien innocent somme toute, il nous est du coup apparu comme une idée pertinente autant qu’amusante, de proposer ces cartes postales de l’Enfer.” Julien Lévy & João Vilhena, juin 2015
Karim Grandi-Baupain
Diplômé de l’école nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Karim Grandi-Baupain vit et travaille à Marseille. Karim Grandi-Baupain rêve d’un monde qui l’enveloppe et le détermine à la manière du mot “et”. Un monde où il reste des intervalles à enregistrer et à réinterpréter. Les questions qui l’animent concernent les écarts entre peinture et photographie, de l’invention de la camera obscura et de son usage à partir du 16ème siècle, au trouble que peut amener la peinture face à la réalité. La technique développée par Karim Grandi-Baupain appartient à un processus visant à ce que la réalité devienne fiction par l’utilisation de l’aquarelle de manière quasi hyperréaliste. La minutie de ce travail se fait pourtant oublier tant il emmène le spectateur dans un univers théâtralisé. Karim Grandi-Baupain pose un regard aigu et doux sur la société en la peignant en pleine représentation. Société Secrète a souhaité sélectionner une aquarelle qui amènera le public à définir un pan de la personnalité de M. Paradis tout en n’apportant aucune réelle réponse.
Denis Brun
“Diplômé de la Villa Arson en 1994, j’habite à Marseille depuis 15 ans.
J’ai une pratique plastique multiple incluant la peinture, la vidéo, le dessin, le collage, la photo, la musique, la céramique, l’image numérique, la couture, l’installation, l’écriture, et les performances. J’ai une approche assez transversale de la création puisque je m’inspire de la musique pour faire de l’art, et je m’inspire de l’art pour faire de la musique tout en étant réceptif à Internet, à la littérature, comme au cinéma ou à quelque forme que ce soit de dérive poétique. Très attiré par la culture Anglo-Saxonne que j’essaie de me réaproprier au sein de ma pratique, je privilégie l’idée à la technique, l’intention au formalisme.
Je visite aussi souvent que je peux mes amis d’Anvers, de Liège, de Nice, de New York, de Paris ou Los Angeles car j’adore partir de chez moi plus ou moins longtemps, même si je me sens très bien là où je vis actuellement. Je travaille aussi dans le train, dans l’avion, à la piscine quand je fais des longueurs, quand je marche pour me rendre à la gare, quand je prends mon skate pour aller faire mes courses, quand je regarde SouthPark, que j’écoute l’Eko des Garrigues et Studio Brussel, ou quand je fais du vélo.
Quant au…sujet… de mon travail, hormis le fait que j’en sois le centre plus ou moins direct tout en essayant de le masquer, je m’ efforce de créer des histoires à tendance abstraite, sans la moindre hiérarchie dans les médiums utilisés, afin qu’il en résulte une forme de narration fictionelle prenant ses origines dans le sens commun.
Je pense que la particularité peut-être une qualité, mais j’essaie aussi en permanence, de dépasser mes limites techniques et intellectuelles, avec comme seul but de faire un meilleur travail.” Denis Brun, 2014
Société Secrète a choisi de présenter les derniers travaux de Denis brun, réalisés sur de petits napperons de papier dont le dit Denis Brun “ j’ai eu l’idée de faire des dessins/collages sur des napperons car je voulais me réapproprier l’idée du dessin sur nappe de restaurant que tout le monde à déjà vue ou pratiqué. En trouvant par hasard un paquet de napperons de grande taille dans un magasin à Liège, l’hiver dernier, j’ai eu l’irrésistible envie de reproduire cette expérience poético-surréaliste-performative dans un cadre intimiste, solitaire et privé.” (Denis Brun 2015) Il s’agissait aussi de le mettre un tantinet dans la posture du “tel est pris qui croyait prendre”, puisque c’est Denis Brun qui avait formalisé le désir d’inviter Société Secrète …
ÉMILIE BROUT & MAXIME MARION
Diplômés de l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Nancy, Emilie Brout et Maxime Marion vivent à Paris. Ils “s’intéressent principalement à des problématiques liées aux nouveaux médias, les nouvelles formes que ceux-ci permettent et les conséquences qu’ils impliquent sur notre perception et notre comportement. Leur travail se concentre particulièrement sur la confrontation des spécificités de l’analogique (sentiment de réalité, passé de l’enregistrement) à celles de la discrétisation numérique (détournement et recomposition de l’information, actualité de l’interaction). Ils cherchent ainsi aussi bien à rendre dynamique des médias traditionnels comme le cinéma, qu’inversement à synthétiser, via des dispositifs narratifs, des informations hétérogènes issues de base de données qu’ils collectent sur le web. Photos de vacances partagées sur FlickR et scènes emblématiques de grands succès d’Hollywood : beaucoup de matériaux utilisés par Émilie Brout et Maxime Marion nous sont familiers. On les côtoie quotidiennement sur nos téléphones intelligents sans penser que, ce faisant, on alimente des centaines de bases de données accessibles par n’importe qui sur Internet. N’importe qui ? Notamment les programmes que ce jeune duo d’artistes crée pour former, à partir de ces ressources potentiellement inépuisables et assurément bordéliques, des fictions.” (Géraldine Miquelot) La pratique d’Emilie Brout et Maxime Marion correspond parfaitement au profilage élaboré par Société Secrète quant à la personnalité de M. Paradis. Chacune de leurs oeuvres pouvait lui correspondre … Aussi le choix s’est-il avéré difficile !
Émilie Brout & Maxime Marion vivent et travaillent à Paris. Diplômés des Écoles Supérieures d’Art de Nancy et d’Aix-en-Provence, ils intègrent en 2007 le laboratoire de recherche Ensad Lab pour deux ans, où débute leur collaboration. Leur démarche repose sur une pratique de l’appropriation : à partir de collections de documents (extraits cinématographiques, photographie vernaculaire, cartes dynamiques, etc.) qu’ils créent ou sélectionnent en ligne, ils questionnent le rapport que nous entretenons avec les images. Explorant ce qui relève du commun, ils interrogent de manière sensible les modalités de production, les moyens de diffusion et l’histoire des données au sein des réseaux. Ils réalisent ainsi des œuvres qui, par un jeu de va et vient entre univers analogique et numérique, visent à donner du relief à ces informations horizontales qualifiées.
Leur travail a été lauréat des prix Arte Laguna 2014 et Talent Contemporain 2011 de la fondation Schneider, et a notamment été soutenu par le CNC/DICRéAM, la DRAC Ile-de-France et la SCAM. Leurs oeuvres ont été présentées en France et à l’étranger : Art Brussels, Loop Fair Barcelona, galerie Carroll/Fletcher à Londres, Centre pour l’Image Contemporaine à Genève, Solo Project à Bâle, Telecom Italia Future Centre à Venise, Palais de Tokyo, Centquatre et Espace Blancs Manteaux à Paris, Maison Populaire de Montreuil, Villa du Parc à Annemasse, fondation Vasarely à Aix-en-Provence, festivals Lovely Days à Bol ou Algoshorts à Plymouth…
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SITES DES ARTISTES PRÉSENTÉ(E)S
Émilie Brout et Maxime Marion (Vincennes) – http://eb-mm.net /
Denis Brun (Marseille) – http://www.denisbrun.com
Julien Lévy (Marseille) – https://www.facebook.com/julien.levy.9?fref=ts
Karim Grandi-Baupain (Marseille) – https://www.facebook.com/karim.grandibaupain
João Vilhena (Paris) – http://documentsdartistes.org/artistes/vilhena/page1.html
Micro-biographies
DENIS BRUN
Né en 1966.
Accueilli en résidence à la Friche de la Belle de Mai en 1999 chez Astérides. Il pratique la peinture, le dessin, le collage, la musique, la vidéo, la couture.Ses œuvres ont été montrées dans de nombreuses expositions personnelles ou collectives, et dans des festivals de cinéma et vidéo.Il est aussi commissaire. Il a donné des conférences dans des universités (Californie, Indonésie, Belgique).
KARIM GRANDI-BAUPAIN
Né à Paris en 1968. Il suit une formation artistique pluridisciplinaire et internationale entre 1988 et 1998 : danses classique et contemporaine chez Rosella Hightower (Cannes), puis spécialisation en vidéo et réalisation à l’Ecole nationale des arts décoratifs (Paris), à la Saint-Martin School of Art (Londres), Institut national supérieur des Arts et spectacles (Bruxelles). Il réalise plusieurs films entre 1996 et 1998 : What do we want ?, Rencontre avec Lodge Kerrigan, La motivation du Belge. Il a été directeur artistique de la série Voyage dans l’image pour TV Nantes. Après un passage à l’Atelier de recherche photographique des beaux-Arts de Marseille en 2001-2002, il réalise une dizaine de séries de photos de spectacles vivants, films et performances. Entre 1993 et 2014, il a aussi participé à des expositions individuelles ou collectives : Ventes privées, chez Amila et Elie Morhange ; Avis de désordre, à l’Urban galerie ; A vendre, au Château de Servières ; Ciro furo vicenzo, au Théâtre de la Bastille.
JULIEN LEVY
“J’avais arrêté l’art, et puis je m’y suis remis. J’ai repris modestement en me rachetant un carnet, dans lequel, contrairement à ceux que je remplissais jusqu’alors, je décidais de faire un « vrai » dessin par double page. Ces carnets constituent aujourd’hui une sorte de réservoir dont j’extrais des dessins qui peuvent être présentés seuls ou associés les uns aux autres. Le dessin, qui avait toujours été une pratique périphérique chez moi devint pour la première fois une activité en soi. J’apprécie son « épaisseur », sa propension à être à la fois projet (pour des sculptures ou des installations) et œuvre en soi.
J’apprécie également, et ce n’est pas la moindre de ses qualités, le peu de moyens que nécessite sa pratique.
Le gris du graphite m’a aussi permis d’unifier des images que j’accumule depuis longtemps, provenant de sources diverses (snapshots, Internet ou coupures de journaux) dont l’hétérogénéité me posait jusqu’à présent problème. À travers cette hétérogénéité, je tente de dresser les contours d’un propos qui, lui, serait cohérent.”
Ses travaux ont été montrés dans une quinzaine d’expositions personnelles et collectives en France.
JOAO VILHENA
Né au Portugal en 1973. Diplômé de la Villa Arson à Nice en 1998. Depuis 1999, son travail a été montré dans une dizaine d’expositions individuelles et il a participé à une trentaine d’expositions collectives dans toute l’Europe. Il a reçu un Prémio Rothschild de Pintura en 2004. Il a aussi publié dans des catalogues d’expositions.
ÉMILIE BROUT & MAXIME MARION
Diplômés des Écoles Supérieures d’Art de Nancy et d’Aix-en-Provence, ils intègrent en 2007 le laboratoire de recherche Ensad Lab pour deux ans et débutent alors leur collaboration. Ils s’intéressent aux enjeux des nouveaux médias. Ils ont bénéficié d’une dizaine de bourses pour développer leur travail, dont le Arte Laguna prize for virtual arts. Ils ont participé à une quarantaine d’expositions collectives dans toute l’Europe.
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AVANT PROPOS :
“WE WERE A VERY POWE WERE A VERY POOR JETSET est une série de 8 expositions qui auront lieu au 152 rue Paradis. Elle constitue le départ d’un projet curatorial organisé par – OÙ Galerie Paradis – qui m’a invité en tant qu’artiste commissaire à intervenir dans un nouvel espace en me laissant le libre choix de changer son nom, d’y organiser des évènements ou d’y proposer des cartes blanches.”
“Guy Debord ne viendra pas au vernissage, il est déjà mort. Pareil pour Kurt Cobain, pour Alexander McQueen, pour Andy Warhol ou Malcom Mac Laren.
N’espérez pas non plus croiser Christian Boros, Melva Bucksbaum and Raymond Learsy ou Francois Pinaud.
On est dans une galerie, certes dans un quartier chic avec une vue incroyable sur Notre-Dame de la Garde, mais c’est quand-même une ancienne chambre de bonne de 5,5 mètres carrés !
Cela veut dire quoi pour vous ? pour moi, cela signifie : un espace intime et personnel dominant la ville.
Cela veut dire qu’on ne peut pas tout montrer, cela veut dire qu’on optimise un lieu avec toutes les choses que l’on a apprises et expérimentées.
Cela veut également dire : donner un sens certain, tout au moins voulu ou ardemment souhaité, à des œuvres qui n’auraient peut-être jamais été vues dans d’autres circonstances.
Ça pourrait être bien pire : on pourrait être à Moscou en 1982, sans ascenseur, avec de la vodka frelatée qui rend aveugle et des maladies vénériennes sur la cuvette des WC.
Une pierre à la mer ? un jeton virtuel dans une appli “juke-box” ?
Non, une proposition d’expo originale et indépendante.
On fait comme si on ne savait pas dans quel monde on vivait, comme si on était encore à l’école, comme si par définition, on avait l’assentiment de toutes et de tous et qu’à la fin il y aurait toujours 2 mois de vacances en été.
Peu importe la proposition artistique, peut importe sa justesse (par rapport à quoi d’ailleurs ? ) et peut importe son impact sur qui que ce soit d’autre que la personne qui l’aura crée.
On ne parle même plus de freestyle ou de coïncidence recherchée mais plutôt de quête harmonieuse, modeste et bienveillante, tant sur le plan du choix des artistes que sur celui des expositions proposées.
Finalement, tout reste à faire, sans forcément changer son fusil d’épaule mais en déployant un spectre de monstration plus large et waterproof tout en cessant de croire que tout à été déjà fait.
Alors venez seul ou nombreux, mais venez.
Annonce non contractuelle.”
Denis Brun