OÙ et L’Aventure invite les artistes Louis BAGUENAULT, Ishem ROUIAÏ et Estel FONSECA pour l’édition hiver – printemps – automne 2015
Oeuvres à voir dans l’espace public le samedi 29.08.2015 jusqu’à 22h dans le cadre de la Nuit des Galeries
Trois projets croisés Place des Cèdres
Le projet Le Jardin des Cèdres est né de discussions entre Axelle et l’artiste Louis Baguenault durant sa résidence et son exposition à OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel 13001 Palais Longchamp dans le cadre du partenariat avec Act’Oral en octobre 2014. Louis Baguenault est artiste et aussi paysagiste.
Tout projet commence par une histoires est né de conversations durant l’année 2014 entre Axelle et Omar Messikh président de l’association de la Mosquée des Cèdres 13013. OÙ a proposé aux plasticien-ne-s Esthel Fonseca et Ishem Rouiaï d’intervenir sur OÙ et L’aventure et sur un espace mural juxtant la Mosquée des Cèdres nommé par les artistes Murals des Cèdres.
Exposition work in progress, conversation, déambulation, jardin collectif, wall painting
Vernissage et brunch dimanche 17 mai & Le 1er lundi du mois partir à 10h
OÙ et L’Aventure
Place des Cèdres 58 bis Bd Bouge et Cité des Cèdres 13013 Marseille
ExpositionS visibleS 24/24, 7/7 – Oeuvres éphémères dans l’espace public
Contact : P 06 98 89 03 26 / M [ounousecrire@club-internet.fr]
Autres liens :
Jardin des Cèdres : [https://www.facebook.com/pages/Place-des-Cèdres]
Tout projet commence par une histoire : [https://www.facebook.com/pages/Tout-projet-commence-par-une-histoire-Walls-Painting-des-Cèdres]
Partenariat avec l’ESBA de Toulouse, Perspective Trouble, Straat Galerie, le MAC et le FCAC, le PAC 2015 curaté par Caroline Hancock (critique d’art, curatrice, Paris) commissaire invitée par les membres du réseau Marseille expos, la Mosquée des Cèdres 13013 et Paréïdolie Salon du dessin contemporain.
L’Association OÙ est soutenu par le Département 13, la Région PACA, la Ville de Marseille et les membres de l’Association OÙ. Partenaires des expositions : QUOTIDIEN DE L’ART et Paris-ART. L’Association OÙ est membre du réseau MARSEILLE EXPOS.
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PRESENTATION GENERALE
Ishem ROUIAÏ et Estel FONSECA sont représenté(e)s par la Galerie Straat, Marseille. En partenariat avec la Straat Galerie, la Mosquée des Cèdres 13013, les habitants de Malpassé, le Lycée Diderot Marseille 13ème où Ishem Rouiaï intervient pour la commande d’une oeuvre et Sextant & plus.
Louis BAGUENAULT est représenté par la Galerie Karine Labrunie, Toulouse. En partenariat avec le Festival ActOral & Le Plateau (CAC Paris), Pedro Morais (journaliste Marseille) et Karine Labrunie (directrice de la Galerie d’Art du Quai, Toulouse).
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Texte d’Estel Fonseca
O L A ・*ヾ˛(« `•?•。)¸*・゚
Comme je l’écrivais dans fb, je propose un titre pour le projet : murmures
voici le planning des 3 étapes :
PRÉSENT JUSQU’AU DIM 3 MAI
PASSÉ JUSQU’AU DIM 10 MAI
FUTUR JUSQU’AU DIM 17 MAI
Notre projet pour OÙ et L’Aventure vise à murmurer par le biais de petits gestes artistiques, à rendre visible ce que l’on reçoit d’une réalité vivante et violente, dont L’Aventure est le support.
L’Aventure est un mystère dans l’espace public, un mystère en mouvement qui se développe, une forme bâtie et étrange située dans un lieu délaissé par les institutions publiques. Nous révélons les mémoires de L’Aventure, un lieu que l’on ne peut pas enfermer car il évoque d’autres lieux, des lieux où nous cueillerons des paroles et des formes pour réécrire L’Aventure en trois étapes : son passé, son présent et son futur.
Questionner L’Aventure actuelle, passée et future en puisant formellement dans un inventaire de paroles et d’apparitions recueillies sur place, en proposant d’observer ce qui est devant nos yeux mais que l’on ne sait plus voir, pour donner à penser ce qui existe déjà. Cela passe par la valorisation de la mémoire de nos interlocuteurs, de toutes choses, et des multiples facettes qu’elles conservent, que l’on peut détourner et représenter. À chaque étape, une retranscription.
En tant qu’artistes, nous exprimons un rapport complexe au monde et à la vie. Ce projet va nous permettre d’interroger les fonctions décoratives, utilitaires et symboliques de l’art dans cet espace, nous obliger à être conscient des implications de nos expérimentations plastiques sur le monde réel. L’Aventure parle d’un lieu où les gens s’approprient les espaces, un lieu où l’on prend conscience de cette possibilité concrète qu’on a de transformer l’espace où l’on vit.
On ne va pas recréer l’aventure, elle existe. Équivoque, secrète, indéfinissable.
La 1ère étape / PRÉSENT repose sur l’esthétique de L’Aventure qui figure la ruine, l’abandon et les gestes de réappropriation spontanés. Nous faisons l’inventaire des formes qui font état de délabrement dans l’environnement qui contient L’Aventure : Malpassé. Il s’agit à la fois d’archiver sa forme actuelle, de déplacer des éléments formels du quartier concernés par cet état d’effondrement, petits chaos.
Cette première étape fait de L’Aventure le support de simples traces de l’indifférence urbaine, de modestes relectures de bâtiments en transition vers la ruine ou la démolition, de délicates évocations de la marge. Et par là d’interroger la capacité des artistes à s’exprimer contre des aspects de la condition sociale subie, d’expérimenter des petites reconquêtes de la vie publique de la ville d’abord par le regard explorateur, puis par les gestes sculpturaux.
L’état PASSÉ de L’Aventure subsiste dans les souvenirs ensevelis (comme la voiture) que l’on va tenter de restituer, car l’art est encore là, dans des pans de murs et dans une coulée de béton, dans des mangeoires qui prolongent L’Aventure. Combats de coqs. La 2ème étape de notre implication sur le lieu consiste à restaurer des passés, à donner formes aux émotions, mémoires, sentiments prélevés sur place vis à vis de L’Aventure avant son état actuel délabré. A partir de cet inventaire de souvenirs ravis à nos collaborateurs, nous constituons une liste de formes et de mots, dérobés aux mémoires par la simplicité. Après une série d’emprunts et de détournements, nous faisons naître des formes du PASSÉ dont le socle est L’Aventure. Une oeuvre ouverte dont la survivance tient à la multitude des récits qu’elle engendre.
Pour mener cette 2ème étape, nous nous situons du côté de la question plutôt que de celui de la réponse, pour que cette étape traduise formellement les inventions permanentes d’un imaginaire collectif qui est nécessaire aux gens pour se mettre en mouvement, pour modifier leur quotidien. Il y a une beauté du monde qui est dans la relation des individus, des communautés et des paysages.
L’Aventure est aussi la scène d’une transformation urbaine à venir : un bassin de rétention. La 3ème étape / FUTUR érige un pan de L’Aventure en support du motif qui symbolise les destructions imposées dans les espaces publics. Les deux premières étapes ont mis en scène l’action continue des objets et des individus sur l’espace qui les entoure, mise en abime du processus perpétuel de mutation, ce dernier détournement formel orne le décor qu’est devenue L’Aventure, d’une forme menaçante de la suppression. Peut-on prendre en compte les préoccupations des gens quant à l’avenir de leur quartier ?
Notre implication est une action en cours pour les gens, un petit chantier de questions en suspens, une scène où les histoires se racontent et se renouvellent. Nous nous approprions les souvenirs, les attentes, les doutes, nous projetant dans le futur de L’Aventure et de nos interlocuteurs. L’Aventure se dresse, sauvage et fière, pour présenter les formes que le regard, le geste et la parole font naître. L’art déplace, déforme, transforme, reforme à sa manière ces «réalités». Il est lieu d’expériences, de questionnements, de complémentarités et de mise en jeu de la complexité. Umberto ECO
Notre projet pour OÙ et L’Aventure vise à rendre visible, à murmurer par le biais de petits gestes artistiques, ce que l’on reçoit d’une réalité vivante dont L’Aventure est le support. Nous agissons sur L’Aventure en utilisant les éléments de ce terrain expressif.
L’Aventure est un mystère dans l’espace public, un mystère en mouvement qui se développe, une forme bâtie et étrange située dans un lieu délaissé par les institutions publiques. Nous révélons les mémoires de l’oeuvre de Richard Baquié et d’un lieu que l’on ne peut pas enfermer car il évoque d’autres lieux, des lieux où nous cueillons des formes pour réécrire L’Aventure en trois étapes : son passé, son présent et son futur.
Questionner L’Aventure actuelle, passée et future en puisant formellement dans un inventaire d’apparitions recueillies sur place, en proposant d’observer ce qui est devant nos yeux mais que l’on ne sait plus voir, pour donner à penser ce qui existe déjà. Ce renouvellement passe par la valorisation de la mémoire de toutes choses et des multiples facettes qu’elles conservent, que l’on peut détourner et représenter. À chaque étape, c’est une retranscription qui déborde : le présent assure la continuité formelle du futur et la permanence d’une mémoire passée. Ce sont les histoires, les contextes, les chaos, les mémoires, les réappropriations qui se sédimentent dans la folie de L’Aventure.
En tant qu’artistes, nous exprimons un rapport complexe au monde et à la vie. Ce projet va nous permettre d’interroger les fonctions décoratives, utilitaires et symboliques de l’art dans cet espace. L’Aventure parle d’un lieu que les habitants s’approprient, un lieu où l’on prend conscience de cette possibilité concrète qu’on a de transformer l’espace où l’on vit. Les traces d’appropriation par les habitants « circulent, vont et viennent, débordent et dérivent dans un relief imposé, mouvances écumeuses d’une mer s’insinuant parmi les rochers et les dédales d’un ordre établi ».
On ne recrée pas L’Aventure, elle existe. Équivoque, secrète, indéfinissable, sur un terrain vivace, expressif, rose savon et beige violent.
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Au programme :
> Dimanche 17 mai 2015
A partir de 10H : Inauguration et Brunch en présence des artistes … On vous attend en nombre !!!!!
« Mumures » une proposition d’Estel Fonseca et Ishem Rouiaï.
« Jardin des Cèdres » une proposition de Louis Baguenault.
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ISHEM
Ishem Rouiaï né en 1986 vit et travaille a Marseille
Je peins, cherche, explore, construis et peins… Ce que je cherche avant tout c’est investir l’espace de la rue et de l’art sous différents angles d’approche. Les contextes sont relationnel, culturel, géographique ou poétique. Ainsi, au gré de ces pratiques, je repère des lieux intouchés et intouchables, lieux physiques ou mentaux dont dérivent des questions relatives au paysage, aux cultures urbaines et à la déambulation.
Ainsi je définis ma propre « écriture terrestre » construis ma propre géographie à travers des actions : glaner et stocker entre labeur et action sportive ; filmer des déambulations rythmées par les repérages d’espaces et de surfaces à investir ; exposer des objets trouvés, pareils à des notes, sur des étagères de fortune … et peindre … des murs essentiellement … morceaux de villes archivés photographiquement.
« On en est là : il n’y a pas un espace, un bel espace, un bel espace alentour, un bel espace tout autour de nous, il y a plein de petits bouts d’espaces » (George Perec dans « Espèces d’espaces » – 1974)
Slam Dunk Contest
Années 90, pas d’abonnement Canal+. De toute façon trop jeune pour veiller jusqu’au milieu de la nuit à attendre les matchs des Bulls, bercé par la voix de George Eddy.
Pas d’internet non plus, donc à part quelques Top 10 visionnés cà et là, NBA Jam Session et Come Fly With Me restent mes seuls VHS de référence… Pour le reste de l’iconographie, passage chez le buraliste, je m’achète le dernier mag ; au centre, son poster « taille réelle » avec un dunk du Shaq, il me reste de l’argent de poche, je craque pour un paquet de cartes Upper Deck, histoire de grossir ma collec’ !
Février 2014, en cette période de All Star Game, la Straat Galerie est investie par une exposition aux diverses portes d’entrées ; le basketball comme un catalyseur : autour de lui se croisent des univers et des influences multiples, celles liées au sport, au graffiti, ainsi qu’au foisonnement de la vie de la Cité. Sport, mode de vie, répertoire formel. Les matchs s’enchaînent et ne se ressemblent pas, et ça fait quelques saisons que ça dure !
Expositions et diplômes
Régisseur à Straat Galerie et Montévidéo
Mars 2014 – Slam Dunk Contest Straat Galerie – Marseille
DNSEP Juin 2012 – École des Beaux Arts d’Angers – LAND MINE Notes et Espaces
Février 2011 – École des Beaux Arts d’Angers – TRANSCRIPTION 1.0 Ishem Rouiaï & Emeric Rousteau
Janvier 2011 – Exposition sur table n°8 – Nantes – IMPORT Ishem Rouiaï & Guillaume Mazauric
Juin 2010 – Exposition collective avec Sarah Roch et Estelle Fonseca Etat des lieux installation plastique et sonore en appartement Parisien, 11 rue Armand Carrel
2005 Formations paysagiste – Vx. Habitants, Guadeloupe
2004 LGT Rivière des Pères, Basse Terre – BAC STI Arts Appliqués
Contact : M isehm.r(at)gmail.com – T +33(0)652182040 – F https://www.facebook.com/ishemystery – S http://www.ishem-works.com/
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Estel FONSECA
Artiste née en 1987 vit et travaille a Marseille
Mon ambition est de créer de l’imprévisible, en mettant des choses aux origines variées en contact, dans leurs différences, à l’instar du processus de créolisation. Les objets que j’amasse se frottent, se heurtent, ils se changent en s’échangeant, ce sont des strates qui s’emmêlent sans fin, comme toutes choses de la vie. Gestes de recouvrement, de superposition, de déplacement, grâce à des moyens économes et nomades. Petits chaos texturés, irruptions colorées qui attirent l’attention sur des événements visuels présents dans la ville, que l’on ne sait plus voir, que je questionne alors qu’on les juge habituellement sans intérêt. Apparition d’une individualité nomade au sein d’une composition urbaine.
« Pratiquer l’espace c’est repérer l’expérience jubilatoire et silencieuse de l’espace, c’est dans le lieu, être autre et passer à l’autre » (Michel de Certeau dans « L’invention du quotidien Tome 1 »)
Estel Fonseca Manifeste pour une pratique, sur le terrain de l’art. Après l’obtention de son diplôme aux Beaux Arts de Nantes en 2011, elle a travaillé dans les équipes de programmation de deux festivals de cinéma (à Rio et à Marseille). Depuis 2013, elle travaille au sein de l’association Sextant&plus à Marseille où elle est chargée du projet Jeunes Curateurs. De sa pratique artistique développée aux Beaux-arts, demeurent les palissades. En poursuivant son chemin à travers de multiples systèmes de création et de réflexion, elle est passée des palissades aux murs. Les murs, considérés dans sa pratique comme des éléments formels poétisés, sont évocateurs d’un état d’esprit qui porte en lui un espoir de transformation du monde. Référence à la méthode surréaliste, qui se fout des étiquettes : l’important c’est la pratique. L’oeuvre est un processus avec sa masse de contradictions, de tentatives en cours. Elle brouille les pistes d’une interprétation unique. Ce que les gens doivent être en mesure de déceler, c’est quelque chose qui montrerait toutes les hésitations, les aller-retour, entre différents espaces d’idées. « Si vous voulez, les idées, il faut les traiter comme des espèces de potentiels, les idées se sont des potentiels, mais des potentiels déjà engagés dans tel ou tel mode d’expression. Et inséparable du mode d’expression, si bien que je ne peux pas dire : j’ai une idée en général. En fonction des techniques que je connais, je peux avoir une idée dans tel domaine, une idée en cinéma, ou bien un autre, une idée en philosophie. Qu’est-ce-qu’avoir une idée en quelque chose ? (…)» Gilles Deleuze
Expositions et diplômes
Chargée de projet à Sextant et plus | Le Cartel
Juillet-août 2013 – Les Satellites 2 Murs-Manifestese
DNSEP Juin 2011 – École des Beaux Arts de Nantes
2011 – Chantiers Poétiques Atelier Alain Lebras 10 Rue Malherbe, Nantes 40
2011 – Exposition Nantes – Palissade-thèse
Contact : M estel.f(at)gmail.com – T +33(0)651220810 – F https://www.facebook.com/estel.fonsecay – S www.facebook.com/atelierbergers – A 15 rue des Bergers 13006 Marseille
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Louis BAGUENAULT
Pour OÙ – Il est question de me présenter, au travers d’éléments passés (cf site; ‘Brazil’, ‘Logique du sens’, ‘Concerning the risk’, ‘Variation sur la feuille blanche’…) et de nouveaux éléments. Cette présentation, bien que pouvant comporter quelques supports multimédias, seras la dernière répétition d’une série débutée à la résidence São João en compagnie d’artistes, ingénieurs, philosophes…, le tout sans électricité et à proximité de la forêt humide, un mois après la coupe du monde, et un an après ‘Marseille; Capitale de la culture’. De (la partition) ce que j’aurais préparé; que les éléments qui la compose soit passés ou futur n’enlèveras rien à leurs actualités. C’est une exposition- résidence; exposition évolutive avec une présentation au début et une autre à la fin, avec des minis présentations individuelles au milieu, au format adapté aux circonstances, pour les visiteurs de la galerie durant les heures d’ouvertures. Une mise en espace, elle aussi évolutive feras partie du dispositif de présentation et d’exposition, activé ou désactivé pendant les présentations et ‘in progress’ pendant tout le temps d’expo. Aussi, cette mise en espace pourras être vu, abordé en tant que tel, rendant mes commentaires obsolètes. Dixit LB
- Rimbaud
La philosophie défait dans notre pensée les nœuds, que nous y avons introduit de façon insensée (…) Donc, quoique le résultat de la philosophie soit simple, la méthode par laquelle elle y accède ne peut pas l’être.
- Wittgenstein
» Je fais des ‘présentations’. Je parle de mon travail en tant que présentation parce que celui-ci n’est ni complètement une conférence, ni une performance. Ce n’est pas non plus un compte rendu de recherche. Chaque fois, je me présente. Le moment tend à représenter une identité, la mienne, au milieu d’un parcours traversé par l’autre, aussi bien un livre qu’une personne, comme élément extérieur interférant : affluences à mon propre point de vue. De là une tentative de ‘pan-ars-isme1 ‘ ou la volonté d’englober la totalité de ce qui est dans la création artistique.
- Mot de P.H Persy, (cf._Histoire(s) de Filliou) cité par Cyrille Bret dans Robert Filliou et sa recherche – Les enjeux plasticognitifs de La recherche sur l’origine D’ échec en échec sans perdre son enthousiasme (Concerning the risk 8), juin 2012 Galerie Ygrec, programmation NO SPORT, ENSAPC, Paris vue de la présentation durée : 20 minutes Invitation est faite aux artistes d’investir le ring solo de Stéphanie Lagarde.
Présentation de ma sculpture très matérielle, Le monument aux morts-vivants, fait en y intégrant une pyramide en carton plume, qui pliée ou dépliée (cf._vue de la présentation, accroché au mur) ressemble étonnement à l’exposition permanente de Robert Filliou (personnage clé dans le paysage artistique contemporain et dans cette exposition). Ma proposition formelle d’investissement du ring, Le monument aux mort-vivants, a été ajoutée à mon diaporama, comme élément non isolé du reste de ma présentation. Extrait de la présentation ce que j’aurais voulu faire et que j’ai fait mais que je n’ai pas installé. Pourquoi ? Et bien je vais essayer de vous l’expliquer : from : Céline Ahond ) objet : à larrache (…) Tu l’as faite à l’arrache. Jean Genet aurait bien aimé (…) Double page suivante : vues et éléments de la présentation dessin de William Shrigley et le cercle chromatique cmjn, diaporama/ Le monument aux morts-vivants, étude, vues et éléments de la présentation Biennale de Mulhouse (Concerning the risk 5,6,7), juin 2012 vue de présentation durée : 30 minutes par jour x 3. Dans le parc-expo de la ville de Mulhouse, chacun avait son stand dont la forme s’apparentait à un arrêt de bus et un porche d’immeuble à personnaliser. J’ai fixé un rendez-vous journalier avec le public afin de présenter mes recherches.
La présentation s’est étendue en visite guidée des stands des artistes exposants. D’autres propositions devenaient ainsi, par le commentaire, un peu miennes. Extraits des présentations (visite guidée et déplacement du stand) : Interview de La Joconde post-moderne (installation de Déborah Guisu ; une jeune personne entre hôtesse et femme de ménage fait partie de l’installation, en même temps qu’elle joue le rôle de médiatrice de l’œuvre qui l’inclue.), (mise en perspective de l’installation avec La Joconde est dans les escalier de R. Filliou. Accrochage d’une photocopie n&b de l’œuvre en face du stand), (moi, la main tendue, comme si elle tenait un micro, vers mon interlocutrice) – Acceptez vous ce titre de Joconde post-moderne ? – Oui – Merci
Mon dispositif (une installation audiovisuelle de Jérome Grivel propose avec appui scientifique qu’une certaine utilisation de la diffusion des ondes sonores permet de recréer de manière acoustique l’effet de drogue), (devant le stand) – Mon dispositif (présentation) me met dans un état second pour deux raisons : proposer quelque chose de pertinent et que ça le soit encore au moment de sa réalisation ; la projection d’un moment étant un questionnement antérieur qui est projeté dans le moment en présageant qu’il soit encore d’actualité ; effectivement pertinent au moment projeté. – Après le déplacement de la peinture au studio à la photo à la galerie au stand, dernier déplacement dans les toilettes pour handicapé du parc-expo, si vous voulez bien me suivre… (accrochage de différents éléments de ma présentation, images photocopiées humidifiées et collées sur le carrelage des murs, pose comme Frank Zappa (pochette d’album) et poème à Dora Maar (Kiss your aura, Dora d’après la chanson Dinah-moe Humm) sur fond de musique Samsung Double page suivante : vues des présentations Mon stand Interview de La Joconde post-moderne (cf_extrait de presentation ; proposition de Déborah Guisu).
Présentation de 6 manières de dire casseur de grève (en image) de Léo Durand Déplacement du stand aux toilettes pour handicapés du parc-expo; divers histoires (cf._extraits des présentations) ; Concerning the risk 1,2,3,4, mai 2012 Galerie Jeune Création, Salon de Montrouge (Nocturne) ; Théâtre de verre, Paris Flyer de l’exposition à la Galerie, durée : de 20 minutes à un mois. Concerning the risk s’est déployé en déclinaison, de la présentation de l’exposition à la galerie, le soir du vernissage, au Salon de Montrouge (invité par SILURE), de nouveau dans la galerie et finissage au Théâtre de verre pour une soirée cabaret dans le cadre du festival Quartier d’Art. Concerning the risk parle des problèmes de la condition à l’appellation d’artiste visuel ; d’un écart, et de la question de la production des images et par capillarité d’une image; la mienne.
Extrait de la présentation le problème de la production des images (…) la source de l’image (…) ça peut être des pigments, des chiffres… quoi d’autre encore ? (…) le film Prometheus de Ridley Scott ; la recherche de vos origines peut mener à votre fin (…) (une plaque de verre avec des rails de pigments). Snif (pour la consommation), clic (pour la photo). Pages suivantes (4) : élements et vues des présentations, galerie Jeune Création et Salon de Montrouge Cabinet dentaire Raccord parfait Galerie Jeune Création (sens du diaporama).
Le travelling du cabinet dentaire à la galerie, élement de la présentation, diaporama, Galerie Jeune Création.
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L’auto-interview ou comment investir le ring en solo
S’il y a bien un champ artistique qui a connu des transformations profondes ces dernières années c’est la performance, dont nous avons assisté à un véritable renouveau. Dans un colloque organisé par l’école des beaux-arts de Lyon en 2012, Marie de Brugerolle désignait même ces nouveaux enjeux sous l’intitulé de post-performance. Prenant appui sur Guy de Cointet – un artiste presque oublié qui trouve actuellement un écho extraordinaire – elle identifiait des nouvelles tensions entre la sculpture et l’objet à activer, l’improvisation et la mise en scène, le langage et la chorégraphie des corps. A cet artiste, je rajouterais Eric Duyckaerts, car s’il y a bien une autre modalité qui a pris un essor inattendu ces dernières années c’est la conférence. Il s’agit d’un exercice qui, tout en empruntant des outils didactiques, ou plus simplement ses instruments (le tableau noir, le projecteur de diapositives, le micro, le dispositif de la salle de cours), a permis une mise à distance du corps sacrificiel ou de la mis à l’épreuve de celui-ci, devenu l’image cliché de la performance d’artiste.
Louis Baguenault s’inscrit clairement dans la continuité de ces deux artistes, tout en se distinguant par une façon de s’engager lui-même d’une façon très personnelle, non distancée, dans des présentations organisées et fragiles du discours. Il n’est peut-être pas possible ici de parler de discours tant sa parole accepte la perte de sens, les mises en relation absurdes, les failles dans la communication. Les performances de Louis sont des expositions d’idées où il met en relation des références personnelles et historiques, issues de l’art, de la philo ou de la maçonnerie, sans jamais chercher à constituer une autorité, à fermer un discours imposé au réel. Tout orateur sait qu’il opère une sélection dans ce qu’il choisit de dire ou pas, en organisant un sens qui n’est pas inhérent aux choses elles-mêmes. Louis Baguenault refuse de s’engager dans cette dimension presque arbitraire de l’autorité de la parole pour lui préférer l’hésitation, la faille, la perte du fil narratif, le bégaiement, l’improvisation réfléchie. Dans un même temps, il est impossible de parler d’improvisation quand le matériau premier de son travail c’est sa vie. Et son quotidien est fait d’invention permanente de solutions temporaires, de certitudes provisoires, de nomadisme de la raison, de bricolage matériel, de fragilités non dissimulées. Cette précarité est l’occasion d’incroyables pirouettes narratives, d’humour aux apparences sérieuses, d’autonomie face à l’impératif d’efficacité. Les vidéoprojecteurs peuvent avoir des problèmes techniques mais Louis sera là, avec sa vie, son histoire et ses histoires imaginés à partir des matériaux qu’il réunit et des références qui le nourrissent.
Cette précarité c’est aussi celle d’une identité qui cherche à se construire par projections, dans une mise en relation active, plutôt que dans une fixité de références biographiques et identitaires. Tel qu’il le dit lui-même, c’est très intime de jouer le rôle de quelqu’un d’autre, tandis que la recherche de nos origines peut nous mener à notre fin. Ainsi, plutôt que de chercher à produire des objets et des images qui seraient l’expression d’une identité stable, il s’emploie à mettre en relation des oeuvres, des citations et des anecdotes satellites qui au final deviennent son oeuvre à lui. A la place de la création d’objets, il choisit l’oralité, tandis qu’aux affirmations théâtrales d’une personnalité, il préfère la déconstruction et la multiplication des décalages et des potentialités de jeu. S’il est vrai que l’oeuvre autonome est une illusion, car elle dépend inexorablement des discours qui l’entourent, Louis Baguenault va jusqu’à remettre en question la professionnalisation même de l’artiste pour s’envisager plutôt dans le rôle d’un conteur africain. Pour l’exposition à OÙ il invite les visiteurs à descendre dans un tripot souterrain pour buveurs de jus de fruits, « quelque chose d’avant la Prohibition, où le fruit sert à la fois de seule alimentation psychologique et de quoi tenir au niveau cellulaire. Et c’est déjà beaucoup. » Petit à petit, il organise un mini jardin zen fait de ses trouvailles, parcouru par sa parole, suivant l’idée de Heinrich von Kleist pour qui « l’élaboration progressive des idées se fait à partir d’une situation initiale imposée par la nécessité ».
Texte de Pedro Morais
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Louis BAGUENAULT né en 1984 à Paris. Vit et travaille entre Toulouse, Paris et Genève. T +33 626331400 – M louisbaguenault1@gmail.com – S http://louisbaguenault.blogspot.com – F https://www.facebook.com/louis.baguenault.9 – S http://www.karinelabrunie.com/A_Louis_Baguenault.html.
Prix résidence São João, Brésil (‘Jeune création 2013)
Présentation / Exposition : 2013 – Jeune création, 104, Paris Contamin@ction, Espace d’art Les salaisons, invité par Laurent Quénéhen, Romainville (avec Les Absolut Beginners). 2012 – ‘D’échec en échec sans perdre son enthousiasme’, programmation No sport, invité par Sophie Lapalu à l’ espace YGREC, ENSAPC, Paris ‘Biennale de Mulhouse’ Nocturne du ‘Salon de Montrouge’ (invité par le collectif SILURE) M comme Matisse, FIEA, (Printemps de Septembre, la Fabrique culturelle/ CIAM, Université Toulouse II/ Le Mirail, Toulouse w, L’été photographique de Lectoure.
Stage / Workshop : 2013 – Ce qui fait notre corps, ENSBA. 2012 – Assistant d’Olivier Dollinger pour son exposition personnelle ‘Circles Storie’, à la Galerie Marion Meyer Contemporain, Paris Montage de l’exposition ‘Uraniborg’ de Laurent Grasso au Jeu de paume avec Artcomposit, Paris. 2010 – avec Elodie pong, invitée par Olivier Dollinger, Beaux-Arts de Toulouse
Médiation / Édition : 2010 – Médiation et édition du catalogue dans le cadre de l’exposition ‘Les interlocuteurs’, Beaux-arts de Toulouse, (commissaire : Mathilde Villeneuve) avec Brice Domingues, Catherine Guiral et Beatrice Méline.
Publication : ‘Mulhouse 012′, catalogue ; Jeune création 2013’, catalogue.
Revue Oscillation, novembre 2013 (partenariat / ‘Jeune Création 2013’).
Diplômes : 2011 École des Beaux-Arts de Toulouse, DNSEP avec les Félicitations du jury.
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Prestations de l’Association OÙ
EXPOSITIONS, ÉDITIONS, WORKSHOPS, CONCERTS, PERFORMANCES, LECTURES, CONFÉRENCES, SPECTACLE VIVANT, DANSE, PROJECTIONS, CONVERSATIONS, DÉAMBULATIONS URBAINES, DESIGN, ARTS DE LA RUE, ETC…
Contact :
OÙ bureau – Permanence 152 rue Paradis 13006 Marseille, tous les jours sur rdv
T : 06 98 89 03 26
F : 04.91.81.64.34
M : [ounousecrire@club-internet.fr]
W : [http://www.ou-marseille.com/] ; [http://www.cnap.fr/ou-lieu-dexposition-pour-lart-actuel] ; [http://www.marseilleexpos.com/?page_id=3068]
OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel – 58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille. Horaires et jours d’ouverture jeudi-samedi _ 16h-19h, et plus selon les événements in situ. Espace d’expérimentation et d’exposition, de résidence atelier/logement.
OÙ Galerie Paradis – 7ème étg 152 rue Paradis 13006 Marseille. Ouvert tous les jours même le dimanche. Passez directement, sonnez à Association OÙ 1er étg, ou téléphonez au 06 98 89 03 26. Galerie privée non subventionnée.
OÙ et L’Aventure – Place des Cèdres 58 bis Boulevard Bouge 13013 Marseille Malpassé. Œuvres éphémères dans l’espace public, visibles 24/24, 7/7. Exposition dans l’espace public.
OÙ résidences d’artistes :
OÙ résidence Atlantique – 37 rue de la Semie 40130 Capbreton.
OÙ résidence Méditerranée – 58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille.
Espaces d’expérimentation, de résidence atelier/logement.
OÙ en tournée – Hotel Burrhus Supervues Vaison la Romaine (84), HLM (13), Galerie du 5ème Marseille (13), etc …
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Axelle Régine GALTIER
Présidente et responsable de la programmation artistique des espaces d’exposition OÙ
[<http://www.facebook.com/axelle.galtier?ref=tn_tnmn>]
Présidente et membre coresponsable des projets de l’association Perspective Trouble
[<http://www.verif.com/societe/ASSOCIATION-PERSPECTIVE-TROUBLE-794538447/>]
Trésorière et membre coresponsable des projets du réseau associatif Marseille expos [<http://www.marseilleexpos.com/>]
Présidente et membre actif de Take Off Production – Association des Arts du spectacle vivant
[<http://www.manageo.fr/fiche_info/508670429/36/take-off-production.html>]
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Plus d’informations
OÙ association loi 1901, expérimente trois espaces d’exposition à Marseille – OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel dans le 1er arrd, OÙ et L’Aventure dans le 13ème et OÙ Galerie Paradis dans le 6ème – et deux lieux de Résidences d’artistes à Marseille et Capbreton.
Depuis le 1er mai 2000 l’association donne à voir le premier projet OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel dans le quartier Palais Longchamp – la Friche 13001 – “Ceci n’est pas une galerie – Leslie Compan – Le lieu d’exposition de la rue Jean de Bernardy, semble paradoxalement se situer dans un territoire indéterminé qui serait peut-être celui de l’art contemporain. Aménageant les possibles, OÙ est un territoire où se déterminent simultanément les espaces de création et des temps de regards. Mais la quête d’une quatrième dimension, d’un espace-temps nouveau n’a rien de fictionnel. Ancré dans les réalités économiques et laborieuses de la création et de l’exposition, le lieu travaille à exploiter les contraintes. Renversant alors l’énoncé, OÙ interpelle : jusqu’où ces réalités peuvent-elles mener ? Lieu où les expositions se succèdent à un rythme effréné depuis l’an 2000, OÙ accroche et décroche des expositions individuelles ou collectives présentées pendant quatre semaines. Entre deux expositions ne s’écoule généralement pas plus d’un week-end. Mais ceci n’est pas non plus une machine : ce qui motive ce rythme relève davantage de la volonté de refléter le bouillonnement créateur des artistes, la dimension active de leur travail en tant que réalité trop souvent oubliée. OÙ est avant tout LE lieu où l’on produit pour expérimenter, pour engager une quête artistique parfois inattendue. Les expositions présentées provoquent avant tout la rencontre entre les productions formellement différentes et un large public. Sans titre, sans thématique qui orienterait la lecture du spectateur et surtout sans opposition, ce choix tient du démantèlement des systématismes généralement exploités par les commissaires d’exposition. Ici, les travaux artistiques sont présentés pour ce qu’ils sont et pour un potentiel qu’ils ne soupçonnent pas eux-mêmes. Subtilement poussés à dépasser leur démarche respective, les artistes présentent ainsi des oeuvres dévoilées dans leur simplicité et valorisées dans une force singulière. Pourtant, la cohérence et l’unité nous touchent ici au plus profond et de manière si naturelle que la formulation même de leur explication est difficile. Et c’est sans doute là que se situe l’abolition même des automatismes thématiques ou visuels du commun des expositions. Les accrochages sont envisagés contre la facilité et le conventionnalisme, tout en rendant naturellement sensible le travail même de celle ou celui qui l’a pensé.”
En 2013, le 11 mai, l’association développe le deuxième projet OÙ et L’Aventure 58 bis Boulevard Bouge dans le quartier Malpassé 13013 Marseille. Espace de diffusion artistique s’inscrivant dans l’espace public avec des expositions et des déambulations urbaines. Un rendez-vous qui mêle les arts de la rue et arts plastiques, est donné. Cet engagement est un moteur de régénération urbaine, musée à ciel ouvert en plein coeur des quartiers Malpassé 13ème jusqu’à Palais Longchamp – la Friche 1er. De quoi faire éclater le carcan des disciplines artistiques (ici, on n’imagine de formes que collaboratives, qui se fichent d’appartenir à un quelconque champ de la culture). Au commencement de cette propagation artistique, le point « OÙ et L’Aventure » à Malpassé 13013 Marseille, un volume de ciment, reste d’une oeuvre de Richard Baquié, l’Aventure, désormais détruite par manque d’entretien. Une dialectique le lie au terminus « OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel » 13001 Marseille. Effectivement, tandis qu’à Malpassé l’espace et les murs extérieurs sont investis des interventions des artistes, le lieu d’exposition OÙ offre la visite d’une exposition dans l’espace et les murs intérieurs. Ces « murs » deviennent un creuset de « situations » et espace d’hospitalité. Les artistes participant aux projets invitent le visiteur à dialoguer, à inventer, à se déplacer, à produire, à tester.
Et c’est en novembre 2014 que l’association inaugure un troisième espace d’exposition OÙ Galerie Paradis. Le lieu est mis à disposition d’un commissaire artiste pour une durée de deux ans, qui lui ré-attribue un nom, un fonctionnement et une programmation spécifique de son choix. La galerie de 5,5m2, située 152 rue Paradis 6ème arrondissement dans le quartier chic de Marseille, avec une vue incroyable, est un espace intime et personnel dominant la ville, autre fois chambre de bonne. Cela veut dire qu’on ne peut pas tout montrer, cela veut dire qu’on optimise un lieu avec toutes les choses que l’on a apprises et expérimentées pour donner un sens certain, tout au moins voulu, ardemment souhaité, à des oeuvres qui n’auraient peut-être jamais été vues dans d’autres circonstances.
Partenaires : www.fidmarseille.org / www.esba-lemans.fr / www.actoral.org /
L’Association OÙ est soutenu par le Département 13, la Région PACA, la Ville de Marseille et les membres de l’Association OÙ. Partenaires des expositions : QUOTIDIEN DE L’ART et Paris-ART. L’Association OÙ est membre du réseau MARSEILLE EXPOS.
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