Du 28/09/2015 au 15/10/2015
Sophie LAPALU, Fabrice REYMOND et Céline AHOND
Exposition du 28 septembre au 15 octobre 2015 en partenariat avec le Festival actOral
Résidence des artistes et présentation de leur travail du jeudi au samedi de 16h à 19h & sur rdv tous les jours même le dimanche [sophielapalu@hotmail.com] [fabrice.reymond@free.fr]
Plus d’informations :
OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel
58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille
Ouvert du jeudi au samedi de 16h à 19h
T 06 98 89 03 26
Partenariat avec Le MAC/VAL et le Festival actOral [http://www.actoral.org/]
L’Association OÙ est soutenu par le Département 13, la Région PACA, la Ville de Marseille et les membres de l’Association OÙ. Partenaires des expositions : QUOTIDIEN DE L’ART et Paris-ART. L’Association OÙ est membre du réseau MARSEILLE EXPOS.
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Céline AHOND, Sophie LAPALU, Fabrice REYMOND
Exposition du 28 septembre au 15 octobre 2015 dans le cadre du Festival actOral
Céline Ahond
Céline Ahond mène un travail de performeuse depuis 2003. Initialement ses prises de parole se font à partir de ces montages d’images et s’organisent sous forme de diaporamas projetés. Puis elle s’extrait des lieux de projection et ouvre un territoire pour l’invention d’un langage. Pas de texte écrit ici mais une trame précise et répétée dans laquelle la parole libre répond à la nécessité de l’adresse. La parole liée aux images constitue ainsi la seule «écriture» des performances. En 2010, elle abandonne les images imprimées pour construire un parcours où le paysage de chaque étape devient l’image à traverser avec le public. En 2011, elle introduit le médium vidéo dans l’élaboration même de la performance, questionnant la mise en scène de l’image.
Son travail a été présenté à la fondation Ricard, à Piano Nobile, à l’espace Khiasma, La Box, au MacVal, à L’institut français d’Amsterdam…
Céline Ahond
Fabrice Reymond
Fabrice Reymond est écrivain. Il est l’auteur de « Nescafer.dvd » ( édité aux Laboratoires d’Aubervilliers, 2002), d' »Anabase » (2009), de « Canopée » (2012) et de « L’eau se rappelle la Cascade »(2014) édités aux éditions Mix. Ce dernier a été traduit en un langage scénique et visuel, mêlant film et performance, avec le plasticien cinéaste François Nouguiès et l’acteur Jacques Bonnaffé et fut presenté au festival Hors piste 2014.
Il a étudié la théologie à l’université de Strasbourg. De 1993 et 1998 il a réalisé des documentaires pour France Culture. Entre 1999 et 2002 il a fait le post diplôme de Lyon et participé à la programmation de l’espace alternatif Public>.
Il a participé et organisé de nombreuses expositions parmi lesquelles, « Irma la douce », « L’anniversaire de l’art » et « Jacques Lizène » à Public>, ainsi que « Le temps de l’éprouvette » à Art3 Valence et au MAC de Lyon, « Nescafer »au Transpalette de Bourges et à L’institut français de Stuttgart, et « Proposition » à la Mlis de Villeurbanne.
Il a contribué aux revues Initiales, Dits, Zero4, Artpress, BeauxArts, Supperstition, Boxon… En 2008 il a co-dirigé « Art conceptuel : une entologie » (éditions Mix).
Fabrice Reymond
Sophie Lapalu
sophie lapalu
Critique d’art et commissaire d’exposition, Sophie Lapalu est diplômée de l’Ecole du Louvre (Paris) et de l’Ecole du Magasin (Grenoble). Elle termine actuellement son doctorat en esthétique et science de l’art sous la direction de Jean-Philippe Antoine à l’Université Paris 8, où elle enseigne aujourd’hui, après trois années en tant que coordinatrice de l’espace d’exposition de l’ENSAPC, YGREC (Paris). Considérant l’exposition et la programmation comme temps d’expérimentation de sa recherche, elle a organisé des expositions telles que A Secret Poet (Jeffrey Perkins)(La Vitrine et le CAC Bretigny, Paris, 2011), D’échec en échec sans perdre son enthousiasme (YGREC, Paris, 2012), Cargo Culte (Jardin d’Agronomie Tropical du Bois de Vincennes, Paris, 2013), L’île (Centre Culturel Français, Karlsruhe, 2013), Pretty Vacant (Villa Renata, Bâle et La Chaufferie, Strasbourg, 2013) ou des programmation de performance comme Revue blanche pour Nuit Blanche (12h au Théâtre du Grand Parquet, Paris, octobre 2013), ou encore Que s’est-il passé ? Actuellement au Mac/Val (Vitry, 2014). Elle a été en résidence aux Verrières (Pont Aven, 2012), Astérides ateliers d’artistes (Marseille, 2014), La Fonderie Darling (Montréal, 2014) et publie régulièrement dans des périodiques (Le quotidien de l’art, Marges) et des catalogues d’exposition.
Sophie Lapalu
27 rue Lantiez 75017 Paris
Port.: (33) 6 15 29 10 75
Mail : sophielapalu@hotmail.com / sophielapalu@gmail.com
Blog : http://sophielapalu.blogspot.com
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Projet pour OÙ 13001
La Célérité du bernard-l’ermitte
L’art offre des formes vides à l’infini du mouvement, des coquillages aux Bernard-l’ermite.” (Fabrice Reymond)
Beaucoup s’accordent sur l’idée que le monde fut construit selon une association gratuite de phénomènes, figeant les choses selon un ordre arbitraire. Une nouvelle syntaxe serait ainsi à inventer pour le réécrire. Fabrice Reymond entreprend dès lors de remonter le cours du fleuve à la recherche de son origine, quand Céline Ahond traverse les images et enchaîne les signes comme des perles le long d’un fil discursif. Leurs œuvres sont des expéditions attachées à réanimer le sens de ce qui nous entoure.
Exposition
OÙ Marseille. Marche-Lecture dans Marseille, à la recherche des statues déplacées.
Après une résidence d’observation et d’écriture, Fabrice Reymond, Sophie Lapalu et Céline Ahond proposent une marche dans la ville ponctuée de lectures in situ ; habitude, « déjà vu » et répétition seront autant de motifs déployés le long du parcours.
Il parait qu’à Marseille les statues publiques sont régulièrement déplacées d’un rond-point à l’autre.
La Célérité du Bernard-l’ermite
Les gens s’écartaient devant sa parole comme la foule s’écarte devant les chars. L’art crée des objets dont la progression sans but traverse toutes les résistances, des objets en apesanteur qu’aucune force de frottement ne ralentit. L’art offre des formes vides à l’infini du mouvement, des coquillages aux Bernard-l’ermite. L’art vient de l’affinité des bosons, d’une entente particulière avec le vide qui porte et entoure les œuvres pour leur faire traverser les cultures, les époques, les générations, les personnalités, les corps. Les objets d’art passent de mains en mains comme des barques qui dérivent dans un port, certaines les ralentissent, d’autres les devient, d’autres au contraire les propulsent en avant, une seule main peut parfois leur faire parcourir des siècles. Ils sont la continuité, le trait d’union de l’humanité.
Nous imaginons la sensation de « déjà-vu » provoquée lorsque l’on en croise une pour la première fois, fixée en son nouvel emplacement.
Le « déjà vu » est un exemple de paramnésie, un trouble de la mémoire affectant le sens des mots et la localisation dans le temps ou dans l’espace : le cerveau perd la notion du temps, il confond passé, présent et futur. Le sujet est perdu.
Déjà vu
Le hasard fait repasser les plats. On recroise 10 fois la même personne en 15 jours puis plus en 2 ans, on perd son écharpe dans le bus 2 fois de suite puis plus en 10 ans. La répétition permet de préciser ses gestes, d’organiser les agencements. Le déjà vu c’est le hasard au travail. La série est sa chaine de montage. Le hasard resserre les boulons, règle le fonctionnement de notre vie, il ajuste nos corps dans le temps.
Est-ce seulement le fait du hasard ?
Un sentiment d’inquiétante étrangeté s’opère très probablement, une angoisse très particulière qui « se rattache aux choses connues depuis longtemps et de tout temps familières (1) » . Le quotidien devient insolite, le familier dérange.
Habéo
Habiter c’est rester là jusqu’à faire partie des meubles. Nos sens font le tour de l’endroit, notre mémoire enregistre la topographie. L’échange de particules qui a lieu pendant ce temps nous incorpore au lieu.
– Comment les espaces se chargent-ils de ce qui s’y passe ?
Qu’on le veuille ou non, sont accrochés aux lieux que nous fréquentons les souvenirs de ce que nous y avons vécu. Cette mnémotechnique du réel encombre plus ou moins définitivement l’espace, l’architecture, la géographie, le paysage.
Nous sommes enfermés dans la prison de nos lieux quotidiens, les souvenirs que nous y avons en sont les gardiens.
– Comment s’évader ?
(1) Sigmund Freud, L’inquiétante étrangeté, Traduction de Marie Bonaparte et E. Marty, http://www.esparedes.pt/escola/images/freud_etrangete.pdf, p.45.
L’habitude, forgée par la répétition du même, fige provisoirement le renvoi infini d’un signe à un autre. Le monde est menacé de se figer dans l’absurde lorsque les formes se répètent toujours semblables à elles-mêmes.
Si nous ne prêtions plus attention à la statue croisée quotidiennement, la voilà qui, déplacée, nous somme de la regarder.
La conquête du sens est aussi celle du mouvement.
Rapport d’activité
S’il y a un monde il faut bien quelqu’un pour le regarder. Pourquoi pas moi ? Je voudrais que l’on me laisse passer ma vie, assis quelque part dans un coin, à observer le monde avec bienveillance. En échange, je publierais de temps en temps un compte-rendu. Comme tout rapport, il serait très peu lu et encore moins pris en compte, mais on ne sait jamais…
Fabrice Reymond
Fabrice Reymond est écrivain. Il a étudié la théologie à l’université de Strasbourg. De 1993 et 1998 il a réalisé des documentaires pour France Culture. Entre 1999 et 2002 il a fait le post diplôme de Lyon et participé à la programmation de l’espace alternatif Public>.
Il a participé et organisé de nombreuses expositions parmi lesquelles, « Irma la douce », « L’anniversaire de l’art » et « Jacques Lizène » à Public>, ainsi que « Le temps de l’éprouvette » à Art3 Valence et au MAC de Lyon, « Nescafer »au Transpalette de Bourges et à L’institut français de Stuttgart, et « Proposition » à la Mlis de Villeurbanne.
Il a contribué aux revues Initiales, Dits, Zero4, Artpress, BeauxArts, Supperstition, Boxon…
En 2008 il a co-dirigé « Art conceptuel : une entologie » aux éditions Mix, et il est l’auteur de « Nescafer.dvd » édité aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2002, d' »Anabase » en 2009 et de « Canopée » en 2012 édité aux éditions Mix.
Sophie Lapalu
Critique d’art et commissaire d’exposition, Sophie Lapalu est diplômée de l’Ecole du Louvre (Paris) et de l’Ecole du Magasin (Grenoble). Elle termine actuellement son doctorat en esthétique et science de l’art sous la direction de Jean-Philippe Antoine à l’Université Paris 8, où elle enseigne aujourd’hui, après trois années en tant que coordinatrice de l’espace d’exposition de l’ENSAPC, YGREC (Paris). Considérant l’exposition et la programmation comme temps d’expérimentation de sa recherche, elle a organisé des expositions telles que A Secret Poet (Jeffrey Perkins)(La Vitrine et le CAC Bretigny, Paris, 2011), D’échec en échec sans perdre son enthousiasme (YGREC, Paris, 2012), Cargo Culte (Jardin d’Agronomie Tropical du Bois de Vincennes, Paris, 2013), L’île (Centre Culturel Français, Karlsruhe, 2013), Pretty Vacant (Villa Renata, Bâle et La Chaufferie, Strasbourg, 2013) ou des programmation de performance comme Revue blanche pour Nuit Blanche (12h au Théâtre du Grand Parquet, Paris, octobre 2013), ou encore Que s’est-il passé ? Actuellement au Mac/Val (Vitry, 2014). Elle a été en résidence aux Verrières (Pont Aven, 2012), Astérides ateliers d’artistes (Marseille, 2014), La Fonderie Darling (Montréal, 2014) et publie régulièrement dans des périodiques (Zeroquatre, Le Journal des Arts) et des catalogues d’exposition.
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Sophie Lapalu
Née en 1985 à Bordeaux
27 rue Lantiez 75017 Paris
Port.: (33) 6 15 29 10 75
Mail : sophielapalu@hotmail.com
Blog : http://sophielapalu.blogspot.com
Texte
Donc, si vous voulez, mon art serait de vivre ; chaque seconde, chaque respiration est une œuvre qui n’est inscrite nulle part, qui n’est ni visuelle ni cérébrale. C’est une sorte d’euphorie constante.
Marcel Duchamp
Je suis extrêmement curieuse des travaux qui sortent des cadres de l’art et interrogent la notion de spectateur, ou ceux qui, adventices, œuvrent à la façon des mauvaises herbes, « colonisant par accident un territoire qui lui est étranger sans y avoir été volontairement semé » [1]. J’affectionne le « presque rien », les travaux anti spectaculaires, usant d’une économie de moyens, qui s’oppose aux régimes dominants de notre société. Cet art du peu, inscrit dans notre quotidien, chercherait, je crois, à supprimer la « quotidienneté » (au sens d’Henri Lefebvre, c’est-à-dire comme « dépôt souterrain » qui ne ferait que perpétuer les rapports de domination), pour que l’art rende la vie plus intéressante que l’art (Robert Filliou).
Un bac littéraire option histoire des arts en poche, je suis partie étudier l’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre, me spécialisant dès ma première année en art contemporain. Sur les pas de Francis Alÿs, j’ai, durant mon Master1 Muséologie, cherché à comprendre le rapport entre l’acte furtif – éphémère, anonyme et sans spectateur –, et la production qui l’entoure – plurielle, entropique. Au cours d’un Master 2 Recherches, j’ai rassemblé des exemples historiques de tels actes (Acconci, Bas Jan Ader) afin d’analyser par quels processus ils ne se sont pas dissolus dans le hic et nunc de leur apparition. J’ai ainsi pu constater comment, aujourd’hui, les artistes (Boris Achour, Tatsumi Orimoto, Sophie Calle, Diane Borsato…) produisent en parallèle de leurs actions, des artefacts, souvent considérés comme des documents, mais qui s’avèrent plutôt être des œuvres, reposant sur un système référentiel. Ces dernières, une fois exposées, offrent à l’action un statut artistique, mais a posteriori.
Ces questions m’amènent à m’interroger sur le rôle de l’exposition, qui participe autant qu’elle cherche à s’adapter aux bouleversements ontologiques des présupposés artistiques hérités de la Renaissance. Quant au rôle du commissaire… ? Démêler, recouper, le commissaire doit, me semble-t-il, s’installer aux croisements et inflexions de la pensée, pour reprendre l’idée de Gilles Deleuze dans Pourparlers [2]. Ne pas « faire pas le point » mais s’installer au milieu, penser les choses « comme un ensemble de lignes à démêler » ; cela constitue déjà un programme chargé.
J’ai travaillé à la galerie Area et collabore à Area Revue)s(
[1] Définition de l’adjectif « adventice », Le Petit Robert.
[2] DELEUZE Gilles, « les choses et les pensées poussent ou grandissent par le milieu, et c’est là qu’il faut s’installer, c’est toujours là que ça se plie » « Sur Leibniz », Pourparlers, Éditions de Minuit, 1990, p. 219.
Biographie
Critique d’art et commissaire d’exposition, Sophie Lapalu est diplômée de l’Ecole du Louvre (Paris) et une formation curatoriale à l’Ecole du Magasin (Grenoble). Elle termine actuellement son doctorat en esthétique et science de l’art sur « le paradoxe de l’action furtive ».sous la direction de Jean-Philippe Antoine à l’Université Paris 8, où elle enseigne aujourd’hui, après trois années en tant que coordinatrice de l’espace d’exposition de l’ENSAPC, YGREC (Paris). Considérant l’exposition et la programmation comme temps d’expérimentation de sa recherche, elle a organisé des expositions telles que A Secret Poet (Jeffrey Perkins)(La Vitrine et le CAC Bretigny, Paris, 2011), D’échec en échec sans perdre son enthousiasme (YGREC, Paris, 2012), Cargo Culte (Jardin d’Agronomie Tropical du Bois de Vincennes, Paris, 2013), L’île (Centre Culturel Français, Karlsruhe, 2013), Pretty Vacant (Villa Renata, Bâle et La Chaufferie, Strasbourg, 2013) ou des programmation de performance comme Revue blanche pour Nuit Blanche (12h au Théâtre du Grand Parquet, Paris, octobre 2013), ou encore Que s’est-il passé ? Actuellement au Mac/Val (Vitry, 2014). Elle a été en résidence aux Verrières (Pont Aven, 2012), Astérides ateliers d’artistes (Marseille, 2014), La Fonderie Darling (Montréal, 2014) et publie régulièrement dans des périodiques (Zeroquatre, Le Journal des Arts) et des catalogues d’exposition.
Enseignement
2014 Université Paris 8 Nanterre – St Denis, département Arts Plastiques, ATER.
Cours pratique et théorique.
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Fabrice Reymond
Fabrice Reymond est écrivain. Il a étudié la théologie à l’université de Strasbourg. De 1993 et 1998 il a réalisé des documentaires pour France Culture. Entre 1999 et 2002 il a fait le post diplôme de Lyon et participé à la programmation de l’espace alternatif Public>.
Il a participé et organisé de nombreuses expositions parmi lesquelles, « Irma la douce », « L’anniversaire de l’art » et « Jacques Lizène » à Public>, ainsi que « Le temps de l’éprouvette » à Art3 Valence et au MAC de Lyon, « Nescafer »au Transpalette de Bourges et à L’institut français de Stuttgart, et « Proposition » à la Mlis de Villeurbanne.
Il a contribué aux revues Initiales, Dits, Zero4, Artpress, BeauxArts, Supperstition, Boxon…
En 2008 il a co-dirigé « Art conceptuel : une entologie » aux éditions Mix, et il est l’auteur de « Nescafer.dvd » édité aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2002, d' »Anabase » en 2009 et de « Canopée » en 2012 édité aux éditions Mix.
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Prestations de l’Association OÙ
EXPOSITIONS, ÉDITIONS, WORKSHOPS, CONCERTS, PERFORMANCES, LECTURES, CONFÉRENCES, SPECTACLE VIVANT, DANSE, PROJECTIONS, CONVERSATIONS, DÉAMBULATIONS URBAINES, DESIGN, ARTS DE LA RUE, ETC…
Contact :
OÙ bureau – Permanence 152 rue Paradis 13006 Marseille, tous les jours sur rdv
T : 06 98 89 03 26
F : 04.91.81.64.34
M : [ounousecrire@club-internet.fr]
W : [http://www.ou-marseille.com/] ; [http://www.cnap.fr/ou-lieu-dexposition-pour-lart-actuel] ; [http://www.marseilleexpos.com/?page_id=3068]
OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel – 58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille. Horaires et jours d’ouverture jeudi-samedi _ 16h-19h, et plus selon les événements in situ. Espace d’expérimentation et d’exposition, de résidence atelier/logement.
OÙ Galerie Paradis – 7ème étg 152 rue Paradis 13006 Marseille. Ouvert tous les jours même le dimanche. Passez directement, sonnez à Association OÙ 1er étg, ou téléphonez au 06 98 89 03 26. Galerie privée non subventionnée.
OÙ et L’Aventure – Place des Cèdres 58 bis Boulevard Bouge 13013 Marseille Malpassé. Œuvres éphémères dans l’espace public, visibles 24/24, 7/7. Exposition dans l’espace public. M°Malpassé.
OÙ résidences d’artistes :
OÙ résidence Atlantique – 37 rue de la Semie 40130 Capbreton.
OÙ résidence Méditerranée – 58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille.
Espaces d’expérimentation, de résidence atelier/logement.
OÙ en tournée – Hotel Burrhus Supervues Vaison la Romaine (84), HLM (13), Galerie du 5ème Marseille (13), etc …
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Axelle Régine GALTIER
Présidente et responsable de la programmation artistique des espaces d’exposition OÙ
[<http://www.facebook.com/axelle.galtier?ref=tn_tnmn>]
Présidente et membre coresponsable des projets de l’association Perspective Trouble
[<http://www.verif.com/societe/ASSOCIATION-PERSPECTIVE-TROUBLE-794538447/>]
Trésorière et membre coresponsable des projets du réseau associatif Marseille expos [<http://www.marseilleexpos.com/>]
Présidente et membre actif de Take Off Production – Association des Arts du spectacle vivant
[<http://www.manageo.fr/fiche_info/508670429/36/take-off-production.html>]
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Plus d’informations
OÙ association loi 1901, expérimente trois espaces d’exposition à Marseille – OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel dans le 1er arrd, OÙ et L’Aventure dans le 13ème et OÙ Galerie Paradis dans le 6ème – et deux lieux de Résidences d’artistes à Marseille et Capbreton.
Depuis le 1er mai 2000 l’association donne à voir le premier projet OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel dans le quartier Palais Longchamp – la Friche 13001 – “Ceci n’est pas une galerie – Leslie Compan – Le lieu d’exposition de la rue Jean de Bernardy, semble paradoxalement se situer dans un territoire indéterminé qui serait peut-être celui de l’art contemporain. Aménageant les possibles, OÙ est un territoire où se déterminent simultanément les espaces de création et des temps de regards. Mais la quête d’une quatrième dimension, d’un espace-temps nouveau n’a rien de fictionnel. Ancré dans les réalités économiques et laborieuses de la création et de l’exposition, le lieu travaille à exploiter les contraintes. Renversant alors l’énoncé, OÙ interpelle : jusqu’où ces réalités peuvent-elles mener ? Lieu où les expositions se succèdent à un rythme effréné depuis l’an 2000, OÙ accroche et décroche des expositions individuelles ou collectives présentées pendant quatre semaines. Entre deux expositions ne s’écoule généralement pas plus d’un week-end. Mais ceci n’est pas non plus une machine : ce qui motive ce rythme relève davantage de la volonté de refléter le bouillonnement créateur des artistes, la dimension active de leur travail en tant que réalité trop souvent oubliée. OÙ est avant tout LE lieu où l’on produit pour expérimenter, pour engager une quête artistique parfois inattendue. Les expositions présentées provoquent avant tout la rencontre entre les productions formellement différentes et un large public. Sans titre, sans thématique qui orienterait la lecture du spectateur et surtout sans opposition, ce choix tient du démantèlement des systématismes généralement exploités par les commissaires d’exposition. Ici, les travaux artistiques sont présentés pour ce qu’ils sont et pour un potentiel qu’ils ne soupçonnent pas eux-mêmes. Subtilement poussés à dépasser leur démarche respective, les artistes présentent ainsi des oeuvres dévoilées dans leur simplicité et valorisées dans une force singulière. Pourtant, la cohérence et l’unité nous touchent ici au plus profond et de manière si naturelle que la formulation même de leur explication est difficile. Et c’est sans doute là que se situe l’abolition même des automatismes thématiques ou visuels du commun des expositions. Les accrochages sont envisagés contre la facilité et le conventionnalisme, tout en rendant naturellement sensible le travail même de celle ou celui qui l’a pensé.”
En 2013, le 11 mai, l’association développe le deuxième projet OÙ et L’Aventure 58 bis Boulevard Bouge dans le quartier Malpassé 13013 Marseille. Espace de diffusion artistique s’inscrivant dans l’espace public avec des expositions et des déambulations urbaines. Un rendez-vous qui mêle les arts de la rue et arts plastiques, est donné. Cet engagement est un moteur de régénération urbaine, musée à ciel ouvert en plein coeur des quartiers Malpassé 13ème jusqu’à Palais Longchamp – la Friche 1er. De quoi faire éclater le carcan des disciplines artistiques (ici, on n’imagine de formes que collaboratives, qui se fichent d’appartenir à un quelconque champ de la culture). Au commencement de cette propagation artistique, le point « OÙ et L’Aventure » à Malpassé 13013 Marseille, un volume de ciment, reste d’une oeuvre de Richard Baquié, l’Aventure, désormais détruite par manque d’entretien. Une dialectique le lie au terminus « OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel » 13001 Marseille. Effectivement, tandis qu’à Malpassé l’espace et les murs extérieurs sont investis des interventions des artistes, le lieu d’exposition OÙ offre la visite d’une exposition dans l’espace et les murs intérieurs. Ces « murs » deviennent un creuset de « situations » et espace d’hospitalité. Les artistes participant aux projets invitent le visiteur à dialoguer, à inventer, à se déplacer, à produire, à tester.
Et c’est en novembre 2014 que l’association inaugure un troisième espace d’exposition OÙ Galerie Paradis. Le lieu est mis à disposition d’un commissaire artiste pour une durée de deux ans, qui lui ré-attribue un nom, un fonctionnement et une programmation spécifique de son choix. La galerie de 5,5m2, située 152 rue Paradis 6ème arrondissement dans le quartier chic de Marseille, avec une vue incroyable, est un espace intime et personnel dominant la ville, autre fois chambre de bonne. Cela veut dire qu’on ne peut pas tout montrer, cela veut dire qu’on optimise un lieu avec toutes les choses que l’on a apprises et expérimentées pour donner un sens certain, tout au moins voulu, ardemment souhaité, à des oeuvres qui n’auraient peut-être jamais été vues dans d’autres circonstances.
Partenaires : www.fidmarseille.org / www.esba-lemans.fr / www.actoral.org /
L’Association OÙ est soutenu par le Département 13, la Région PACA, la Ville de Marseille et les membres de l’Association OÙ. Partenaires des expositions : QUOTIDIEN DE L’ART et Paris-ART. L’Association OÙ est membre du réseau MARSEILLE EXPOS.
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