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  • Elena COSTELIAN (2), Marc FRAISON (1), Patrick LEFEBVRE & Emile KENMOÉ, Richard Baquié, Rodolphe MILLOT aka Zool
  • OÙ en tournée
  • Richard BAQUIÉ, Rodolphe MILLOT aka ZOOL, Marc FRAISON, Patrick LEFEBVRE & Emile KENMOÉ et Elena COSTELIAN

    Exposition performance

    OÙ en tournée à la Cabane Georgina
    Du 23 août au 01 septembre 2015 de 15h00 à 21h00
    Vernissage dimanche 23.08 de 15h00 à 23h00
    Samedi 29.08.2015 ouverture jusqu’à 22h dans le cadre de la Nuit des Galeries

    OÙ en tournée
    2 chemin du Mauvais Pas, 13008 Marseille
    Contact 0698890326

    OÙ en tournée à la Cabane Georgina sur une invitation du Salon Jeune Création, Paris

    Partenariat avec Perspective Trouble

    L’Association OÙ est soutenu par le Département 13, la Région PACA, la Ville de Marseille et les membres de l’Association OÙ. Partenaires des expositions : QUOTIDIEN DE L’ART et Paris-ART. L’Association OÙ est membre du réseau MARSEILLE EXPOS.

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    Liste des oeuvres du projet LA CHAMBRE DES DESSEINS ÉTAT D’ÂMES, curaté par Axelle Galtier :

    Rodolphe Millot – « Premier amour », (livre de S. Becket, photogrphie, clef USB), dimensions variables, 2004>2012.

    Richard Baquié – Tasses à café (dessins et objets) photographiés et filmés chez Axelle Marseille (film et photographies commandés par A. Galtier à Elena Costelian).
    Documents de Richard Baquié visibles uniquement le temps de l’exposition LA CHAMBRE DES DESSEINS ÉTAT D’ÂMES. Toute reproduction ou utilisation sous toutes ses formes en tout ou en partie de ces documents est strictement interdite sans l’autorisation d’Axelle Galtier.

    Patrick Lefebvre & Émile Kenmoé – Hôtel « La chambre du père », (photographies et objets divers), dimensions variables, 2004>2015.

    Elena Costelian – Lecture dans le marc de café, (cafédomancie, ustensiles de préparation itinérants), dimensions variables, 2015.

    Marc Fraison – Totem et sculptures, (bois de palmier, sculptures en ciment), dimensions variables, 2003>2015.

    TEXTE DE L’EXPOSITION – PERFORMANCE LA CHAMBRE DES DESSEINS ÉTAT D’ÂMES

    DEUX PROJETS CROISÉS IN SIDE avec Elena COSTELIAN, Marc FRAISON, Patrick LEFEBVRE & Emile KENMOÉ, d’une part et d’autre part Richard BAQUIÉ, Rodolphe MILLOT aka ZOOL

    L’exposition par cinq artistes dont un duo, – Elena Costelian, Rodolphe Millot, Patrick Lefebvre & Émile Kenmoé, Richard Baquié, Marc Fraison -, présente à la Cabane Georgina, sous le commissariat d’Axelle Galtier – LA CHAMBRE DES DESSEINS ÉTAT D’ÂMES.

    Les artistes nous livrent sur un plateau, ce que les grincheux trouveront sans doute à nommer, leurs intimités. Non contents d’exhiber « les sales petits secrets », c’est aussi les parents, les amours, les croyances… qu’ils ont ramenés dans leurs valises. Cette exposition demande du nez pour sentir le parfum de l’éternel recommencement du cycle de la vie. Les grincheux ont parfois du mal à voir plus loin que le bout de leur nez. De quoi parle-t-on exactement dans l’exposition ? Plutôt qui parle et de quoi ? Elena Costelian jeune artiste internationale détient tous les secrets que cette chambre renferme, et elle témoigne d’une transmission orale exceptionnelle envers chaque visiteur, en leur donnant à lire et à entendre l’intimité des oeuvres environnantes, pendant la séance de cafédomancie qu’elle propose. Les objets sont réduits mais ultra choisis, pas prétentieux pour deux sous dont on ne saurait dire à quelle époque ils appartiennent, ils jouent avec les codes du théâtre quotidien, du design domestique, mais de quel pays, de quel continent ? Ces objets, tout comme la séance de cafédomancie, sont le réceptacle de mille histoires intimes autant qu’universelles. Le chagrin d’amour, l’impossibilité de communiquer, l’équilibre précaire des affects. Cette indémodable météorologie des sentiments est au cœur du travail de ces artistes, dont les oeuvres s’apparentent souvent – ce n’est pas par hasard – à des baromètres ou des boussoles. Ce qui est très touchant c’est que l’artiste Elena Costelian assume de parler et de montrer toutes les oeuvres des artistes de la chambre, qui sont en majesté dans cet environnement clos. Elena Costelian, cafédomancienne, lit comme dans un deuxième espace, un autre paysage en perspective qui se dessine dans le marc de café de chaque visiteur, avec pour ligne de mire les oeuvres qui le cernent. Le marc de café d’Elena Costelian donne de l’épaisseur, dans tous les sens du terme, aux desseins qui jouent « LÀ ». La mise en scène pensée par la commissaire Axelle Galtier explique, avec une ingénuité qui lui est propre, qu’elle présente dans cette chambre cinq étapes ou cinq étages de la vie. Rien ne se donne à lire immédiatement, tout s’élève progressivement dans l’espace, tous les objets présents évoquent et déposent tour à tour leurs discours dont chacun y reconnaîtra quelque chose de son expérience personnelle et de sa propre avancée dans la vie. Tous pourront y lire une allégorie du cycle de la vie d’homme. C’est tout cela que nous racontent les oeuvres des artistes, – Elena Costelian, Rodolphe Millot, Patrick Lefebvre & Émile Kenmoé, Richard Baquié, Marc Fraison -, résolument singulières dans un paysage artistique qui ne s’encombre plus guère de sentiment, de psychologie et de biographie. Ces artistes et leur commissaire, eux, non pas peur des affects, qu’ils font coïncider, d’une manière délicate et pleine d’humour avec les pratiques et les usages en cours en 2015, les communications virtuelles autant que les transmutations génétiques. Cela fait d’eux des artistes universels et atemporels autant que les porte-parole d’une génération bien ancrée dans son temps.

    Texte d’Axelle Galtier

     

    Rodolphe MILLOT aka ZOOL – www.extra-gallery.com/createurs/rechercheCreateurs.php – ZOOL Recyclage

    Richard BAQUIÉDe l’importance du verbe, des mots, et de la lettre. Il est vrai que s’il est un fait presque inséparable des travaux de l’artiste, il s’agit bien de la présence des mots. En effet, toujours placés au cœur de l’œuvre, les mots confèrent aux créations de Richard Baquié, si diverses soient-elles, une puissance nouvelle, une puissance éminemment humaine. Richard Baquié avait, en ce sens, confié à Gérard Traquandi (qui précise qu’il faut manipuler avec précaution cette phrase) que « les mots sont des béquilles », sinon, que les mots sont pour lui des outils. Les mots agissent entre eux s’articulent, de même que les lettres s’articulent entre elles. L’œuvre de l’artiste marseillais se fonde, en grande partie, sur ces principes. Recherche de la certitude n°2 se présente ainsi comme un puzzle sur lequel un texte a été découpé en négatif (texte agrémenté de volutes rappelant les anches d’un violon, pourvues d’écritures, elles aussi). Il y est écrit : « Le cerveau construit des représentations identifiables à des états physiques ». Là encore, le regardeur bascule dans l’intime. Les représentations mentales qui se font, ici au travers des mots, provoquent des incidences sur le corps (états physiques). Ces dernières se font normalement à partir de la mémoire, chaque mot renvoie en conséquence son lecteur à une perception intime, laquelle agit directement sur son corps. Ici encore, il n’est pas impertinent de parler d’interactivité. Le bricolage amène à l’objet, l’objet à l’échange, en conséquence, c’est de cet objet que naît le lien social, l’expérience de l’autre, de « l’en dehors », au travers notamment du langage. Le mot est donc, encore une fois, un outil, une « béquille ». Certes, une certaine fraîcheur se dégage des œuvres de Richard Baquié, encore faut-il séparer les faits précédemment énoncés et décrits de la volonté et de la pensée de ce dernier. C’est une poésie qui peut appeler à la mélancolie, ou à la nostalgie, qui peut raviver des joies passées ou assombrir le présent de ses fantômes. Les mots sont puissants, les images choisies (mobilier de café, chaises en face à face, croix puissante qui s’impose et occupe l’espace) le sont tout autant, il s’agit bien ici d’une poésie dont le procédé est celui de métaphore ouverte. Cependant, il ne faut pas y voir trop loin, ces éléments ne sont pas d’ordre métaphysique, l’artiste ne recherche pas le fond commun à l’Humanité, le mythe premier. Encore une fois, il faut se rappeler que Richard Baquié est un artiste marseillais. La cité phocéenne est une ville portuaire où depuis l’Antiquité transitent des individus venus de loin, un lieu cosmopolite au plus haut point. Mais un lieu aussi où règne le chaos, ce que l’artiste nommait « le désordre à l’italienne », la précarité, le soleil y sont rudes, ils exacerbent la misère commune et, dans le cas de cette ville, presque « ordinaire ». Ces faits sont d’une importance capitale, Richard Baquié, en effet, tire sa poésie du lieu où il vit, non de mythologies contemporaines communes et déracinées. Il dit : « Ce sont des questions que je me pose, non pas sur ma vie, mais sur le lieu où je vis ». Néanmoins, ce lieu de vie, à l’image de la situation artistique postmoderne, demeure lieu de l’accumulation des fragments, de la juxtaposition des plus fortes contradictions, de l’éphémère, peut-être même du « capharnaüm », de ce désordre, ordonné selon une logique imperceptible. Quoi qu’il en soit, le point central de l’œuvre de Richard Baquié part de ce carrefour, de ce croisement d’origines, de destinations et de destinées. Si poésie il y a chez Richard Baquié, c’est avant tout la poésie du voyage, l’aventure.

    Marc FRAISON est né à Paris il vit et travaille à Marseille. Marc Fraison alimente et rattache son univers sculptural à la terre d’Aveyron où il a grandi.
    Les Grotesques contemporains de Marc Fraison. De cette ruralité forte et diverse, il ne retient et explore obsessionnellement que la part sombre et cachée : forêts profondes, humides, lumières filtrées, matières ambiguës, textures indéfinies, couleurs chatoyantes… C’est d’abord en modelant la terre que son vocabulaire formel a pu se mettre en place patiemment et en ordre de marche. Aujourd’hui, l’usage du verre massif lui permet de mieux réinventer les messages de sa mémoire : mares, crevasses, trous d’eau habités, surpeuplés de lézards, grenouilles, crapauds, salamandres, insectes… . Tout ce monde embarque et se presse vers une histoire ou un scénario improbable… À peine a-t-il dressé les décors de son théâtre enfantin que déjà l’artiste fait entrer en scène un nouveau bestiaire autrement dérangeant et complexe… tout continue de grouiller gentiment… tout mute, se mélange, se métisse, s’accouple…. . Les créations de Marc Fraison nous invitent à rencontrer des êtres féeriques et monstrueux. Les normes de ce monde envoûtant sont chimériques et relèvent d’une esthétique baroque et charnelle. Pourtant, aux frontières du rêve et des cauchemars, Marc Fraison a sans doute trouvé son jardin des délices.
    Raymond Martinez ,sculpteur. Lurs.octobre.2014.
    Études et recherches : Artiste sculpteur verrier. Dr Marc FRAISON, Dentiste 251 Boulevard Casanova à Marseille. Expositions de groupe (sélection) 2015 – 2014 : Bienal Arte Contemporáneo Fundación Once, Espace Culture, Artistocks Maroc, Djamel Kokene, La Ménagerie de Verre, Musée Lalique, Galerie Dutilleul, les Abattoirs, L’Arcada Galeria d’Art, Culture Time, Versant Est – Réseau art contemporain Alsace, Glass Line Magazine, Artsper, Heike Brachlow Glass Sculpture, Glasgalerie Stölting, Bullseye Glass Co., Neues Glas – New Glass: art & architecture, ESGAA – European Studio Glass Art Association, The Worshipful Company of Glaziers and Painters of Glass, Galerie Spätiinternational, Olivier Massebeuf Artwork, David Hobday Kiln Formed Glass, Dustin Yellin Studio, Washington Glass School, MAMO … 0033 6 09 35 45 55 – marc.fraison@free.fr – http://marcfraison.wix.com/marc-fraison.

    Patrick LEFEBVRE – C’est sans doute en découvrant le portrait noir et blanc de Virginia Woolf, réalisé par Gisèle Freund en 1939, que je me suis constitué, à l’âge de 13 ans, le socle d’un catalogue photographique mémoriel en comprenant la force évocatrice d’une image photographique.
    Je m’exerçais dès lors à jouer dans les cabines de photomaton en multipliant les autoportraits.
    Plus tard, en 1970, à 20 ans, Manhattan fut pour moi une forte plateforme émotive pour capturer mes premières images avec un appareil d’emprunt. Avec l’achat de mon premier appareil photo ce fut donc d’abord le portrait noir et blanc qui fut un champ d’investigation incessant puis, et encore maintenant, l’espace public comme théâtre de la réalité et matière à construire de multiples narrations, entre fictions et réalité. En 2011, je suis parti en pays Bamiléké au Cameroun pour y photographier les funérailles d’un notable et la vie sur les plateaux de l’Ouest. Fin 2015 je prépare un second séjour chez les Bamilékés pour une approche du monde invisible.
    Patrick Lefebvre a été Agent de la DST et Responsable du patrimoine de la SNCF. Études : Université d’Aix-Marseille. Dernières expositions : – Fictions, logique du visible, L’Usine – Centre chorégraphique Jean-Charles Gil- Allauch. – Exposition collective aux Rencontres Internationales de Ghar el Melh – Tunisie. – Je n’accepte pas qu’on me tolère – Virgin Marseille. – New York (We are all in the gutter but some are looking at the stars) – Virgin Marseille. Éditions : – 7 couvertures de romans noirs (Editions Rivages). – Illustrations de “Genet” de Maurice Chevaly.

    Émile KENMOÉ Bamiléké – Emile Kenmoé, né le 10 Juillet 1972 à Batié Cameroun est le fils et le petit fils de notables de l’ethnie Bamiléké. Cette éthnie, qui serait venue de l’Egypte vers le IXème siècle, occupe actuellement les hauts plateaux de l’Ouest du Cameroun divisés en une centaine de petits royaumes indépendants. Ce peuple respecte ses traditions ancestrales. La plus ancrée des traditions est la relation que les vivants entretiennent avec les morts. Ainsi, « Les ancêtres », c’est-à-dire ceux qui sont parvenus à la sagesse, peuvent agir sur les vivants. Les morts s’expriment à travers les éléments naturels, l’eau qui coule ou l’eau qui dort, l’arbre qui frissonne, le rocher qui parle…
    Emile Kenmoé, son nom signifie « celui qui est né après des jumeaux », est arrivé en France en 2004. Il retourne dans son pays régulièrement pour y retrouver sa famille et assister aux grands rituels qui concernent son clan. En Mai 2011, son père, Dzeumekeu Gounou, un grand notable de Batié, décède. Il est enterré dans sa maison, auprès des crânes de ses ancêtres. Le 18 Novembre de la même année, ses funérailles, auxquelles assiste le roi Fô’o Tchouankam Dada Théodore, réunissent un millier de personnes.
    Notes : Les Bamilékés se sont massivement engagés, à partir du milieu du XXème siècle dans le mouvement d’indépendance du Cameroun, ancienne colonie française et anglaise. Ils forment aujourd’hui un peuple à forte capacité migratoire, bien au-delà des frontières du Cameroun et du continent africain.
    Notable Bamiléké vivant 52, Avenue David Dellepiane 13007 Marseille – 06 70 18 82 25

    Elena COSTELIANÀ propos du projet Tchernobyl on tour. Elena Costelian est venue à Tchenobyl par les chemins de son enfance. Née en Roumanie sous le régime de Ceausescu, exilée en France à l’âge de 12 ans, elle n’eut de cesse, depuis, dans des dispositifs scéniques aux confins de l’installation et de la performance, d’interroger l’Histoire politique du XXe siècle qui marqua si profondément son histoire personnelle. Le travail qu’elle a engagé en 2009, en se rendant en Ukraine aux abords de la zone contaminée par l’explosion de la centrale nucléaire, pourrait être compris comme une nouvelle exploration des territoires de cette enfance, afin, peut-être, d’en toucher cette fois les frontières spatiales et temporelles… D’un sujet aussi grave, nourri par des rencontres faites sur le terrain, Elena Costelian a déjà tiré une exposition, présentée en 2012 à la Kunsthalle de Mulhouse. Composée de films documentaires, de photographies, d’un décors reconstitué à partir d’une image faite dans les ruines de Pripyat, la ville jadis construite à proximité de la centrale, Tchernobyl Tour entendait, entre autres, dénoncer l’exploitation spectaculaire de la catastrophe, avec, en ligne de mire, les activités d’une agence de voyage éponyme qui officie sur les lieux. Tchernobyl faisant sans doute partie de ces sujets dont on ne vient jamais à bout ; depuis, Elena Costelian poursuit son questionnement sur la représentation de la zone, à partir de l’expérience personnelle qu’elle en a faite. Elle présente ici une nouvelle série de cartes qui dessinent les contours de la menace radioactive, de la mémoire meurtrie et du spectre de la disparition. Une cartographie du désastre. Texte de Laurent Buffet
    L’artiste est née en 1979 (Roumanie), diplômée de l’École des Beaux Arts de Nantes et de l’École Supérieure Arts décoratifs de Strasbourg. En 2015 elle performe au Palais de Tokyo invitée par Jean de Loisy. En 2011, elle participe à la biennale d’art Contemporain « Evento » à Bordeaux (FR). Pour sa première exposition personnelle, elle a présenté le projet « Tchenobyl on tour » en 2012 à la Kunstahlle de Mulhouse (FR), dont l’installation La Veillée est accompagnée d’une performance musicale en collaboration avec l’Orchestre Symphonique de Mulhouse (FR). Depuis 2009 elle collabore ponctuellement avec Central Booking puis le centre d’art White Box New-York (US). Sa première exposition personnelle à New-York à lieu au Center for Book Arts en 2013. Cette exposition est élaborée pendant un temps de résidence à la Friche de la belle de Mai et soutenue par Astérides (Marseille) ainsi que le centre d’art le CEEAC (Strasbourg). Résidence en 2014 à Voyons Voir & Exposition au Domaine de Saint-Ser, Puyloubier.

     

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    PRESTATIONS DE L’ASSOCIATION OÙ
    EXPOSITIONS, ÉDITIONS, WORKSHOPS, CONCERTS, PERFORMANCES, LECTURES, CONFÉRENCES, SPECTACLE VIVANT, DANSE, PROJECTIONS, CONVERSATIONS, DÉAMBULATIONS URBAINES, DESIGN, ARTS DE LA RUE, ETC…

     

    OÙ Association & Lieux d’Expositions Résidences

    OÙ Contacts
    OÙ Bureau
    152 rue Paradis 13006 Marseille
    Permanence tous les jours sur rdv
    mob 06 98 89 03 26
    t/f 04 91 81 64 34
    ounousecrire@club-internet.fr
    http://www.ou-marseille.com/

    OÙ Lieux d’expositions
    OÙ Galerie Paradis 152 rue Paradis 13006 Marseille. 7ème étg ouvert tous les jours même le dimanche Passez directement sonnez à Association OÙ 1er étg, ou téléphonez au 06 98 89 03 26
    Galerie commerciale
    OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel 58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille
    Horaires et jours d’ouverture jeudi-samedi _ 16h-19h, et plus selon les événements in situ
    Espace d’expérimentation et d’exposition, de résidence atelier/logement
    OÙ et L’Aventure Place des Cèdres 58 bis Boulevard Bouge 13013 Marseille Malpassé
    Œuvres éphémères dans l’espace public, visibles 24/24, 7/7
    Exposition dans l’espace public

    OÙ Résidences
    OÙ résidence Atlantique 37 rue de la Semie 40130 Capbreton
    OÙ résidence Méditerrannée 58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille
    Espaces d’expérimentation, de résidence atelier/logement

    OÙ en tournée – Cabane Georgina, Hotel Burrhus Supervues Vaison la Romaine (84), HLM (13), Galerie du 5ème Marseille (13), etc …

     

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    Axelle Régine GALTIER

    Présidente et responsable de la programmation artistique des espaces d’expositions OÙ [<http://www.facebook.com/axelle.galtier?ref=tn_tnmn>]

    Présidente et membre coresponsable des projets de l’association Perspective Trouble [<http://www.verif.com/societe/ASSOCIATION-PERSPECTIVE-TROUBLE-794538447/>]

    Membre actif du Comité d’Expert responsable des projets du réseau associatif Marseille expos [<http://www.marseilleexpos.com/>]

    Présidente et membre actif de Take Off Production – Association des Arts du spectacle vivant [<http://www.manageo.fr/fiche_info/508670429/36/take-off-production.html>]

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    Plus d’informations

    OÙ association loi 1901, expérimente trois espaces d’exposition à Marseille – OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel dans le 1er arrd, OÙ et L’Aventure dans le 13ème et OÙ Galerie Paradis dans le 6ème – et deux lieux de Résidences d’artistes, critiques d’art, commissaire d’expositions, à Marseille et Capbreton.

    Depuis le 1er mai 2000 l’association donne à voir le premier projet OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel dans le quartier Palais Longchamp – la Friche 13001 – “Ceci n’est pas une galerie – Leslie Compan – Le lieu d’exposition de la rue Jean de Bernardy, semble paradoxalement se situer dans un territoire indéterminé qui serait peut-être celui de l’art contemporain. Aménageant les possibles, OÙ est un territoire où se déterminent simultanément les espaces de création et des temps de regards. Mais la quête d’une quatrième dimension, d’un espace-temps nouveau n’a rien de fictionnel. Ancré dans les réalités économiques et laborieuses de la création et de l’exposition, le lieu travaille à exploiter les contraintes. Renversant alors l’énoncé, OÙ interpelle : jusqu’où ces réalités peuvent-elles mener ? Lieu où les expositions se succèdent à un rythme effréné depuis l’an 2000, OÙ accroche et décroche des expositions individuelles ou collectives présentées pendant quatre semaines. Entre deux expositions ne s’écoule généralement pas plus d’un week-end. Mais ceci n’est pas non plus une machine : ce qui motive ce rythme relève davantage de la volonté de refléter le bouillonnement créateur des artistes, la dimension active de leur travail en tant que réalité trop souvent oubliée. OÙ est avant tout LE lieu où l’on produit pour expérimenter, pour engager une quête artistique parfois inattendue. Les expositions présentées provoquent avant tout la rencontre entre les productions formellement différentes et un large public. Sans titre, sans thématique qui orienterait la lecture du spectateur et surtout sans opposition, ce choix tient du démantèlement des systématismes généralement exploités par les commissaires d’exposition. Ici, les travaux artistiques sont présentés pour ce qu’ils sont et pour un potentiel qu’ils ne soupçonnent pas eux-mêmes. Subtilement poussés à dépasser leur démarche respective, les artistes présentent ainsi des oeuvres dévoilées dans leur simplicité et valorisées dans une force singulière. Pourtant, la cohérence et l’unité nous touchent ici au plus profond et de manière si naturelle que la formulation même de leur explication est difficile. Et c’est sans doute là que se situe l’abolition même des automatismes thématiques ou visuels du commun des expositions. Les accrochages sont envisagés contre la facilité et le conventionnalisme, tout en rendant naturellement sensible le travail même de celle ou celui qui l’a pensé.”

    En 2013, le 11 mai, l’association développe le deuxième projet OÙ et L’Aventure 58 bis Boulevard Bouge dans le quartier Malpassé 13013 Marseille. Espace de diffusion artistique s’inscrivant dans l’espace public avec des expositions et des déambulations urbaines. Un rendez-vous qui mêle les arts de la rue et arts plastiques, est donné. Cet engagement est un moteur de régénération urbaine, musée à ciel ouvert en plein coeur des quartiers Malpassé 13ème jusqu’à Palais Longchamp – la Friche 1er. De quoi faire éclater le carcan des disciplines artistiques (ici, on n’imagine de formes que collaboratives, qui se fichent d’appartenir à un quelconque champ de la culture). Au commencement de cette propagation artistique, le point « OÙ et L’Aventure » à Malpassé 13013 Marseille, un volume de ciment, reste d’une oeuvre de Richard Baquié, l’Aventure, désormais détruite par manque d’entretien. Une dialectique le lie au terminus « OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel » 13001 Marseille. Effectivement, tandis qu’à Malpassé l’espace et les murs extérieurs sont investis des interventions des artistes, le lieu d’exposition OÙ offre la visite d’une exposition dans l’espace et les murs intérieurs. Ces « murs » deviennent un creuset de « situations » et espace d’hospitalité. Les artistes participant aux projets invitent le visiteur à dialoguer, à inventer, à se déplacer, à produire, à tester.

    Et c’est en novembre 2014 que l’association inaugure un troisième espace d’exposition OÙ Galerie Paradis. Le lieu est mis à disposition d’un commissaire artiste pour une durée de deux ans, qui lui ré-attribue un nom, un fonctionnement et une programmation spécifique de son choix. La galerie de 5,5m2, située 152 rue Paradis 6ème arrondissement dans le quartier chic de Marseille, avec une vue incroyable, est un espace intime et personnel dominant la ville, autre fois chambre de bonne. Cela veut dire qu’on ne peut pas tout montrer, cela veut dire qu’on optimise un lieu avec toutes les choses que l’on a apprises et expérimentées pour donner un sens certain, tout au moins voulu, ardemment souhaité, à des oeuvres qui n’auraient peut-être jamais été vues dans d’autres circonstances.

    Partenaires : www.fidmarseille.org / www.esba-lemans.fr / www.actoral.org /

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