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  • Boris Chouvellon
  • SUPERVUES #09 / BORIS CHOUVELLON SOLO SHOW CURATED BY ARNAUD DESCHIN
  • BORIS CHOUVELLON Everywhere Is Nowhere (Pigalle) Moteur de boule à facettes, miroirs 2014 Collection particulière Paris

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    ARNAUD DESCHIN (LA GAD MARSEILLE) REPRESENT
    BORIS CHOUVELLON
    SOLO SHOW

    @SUPERVUES #09
    PETITE SURFACE DE L’ART CONTEMPORAIN

    LES 18, 19 ET 20 DECEMBRE 2015
    VERNISSAGE VENDREDI 18 DECEMBRE 18H
    VEN 18H-21H / SAM 11H-21H / DIM 11H-18H

    Participation libre
    35 CHAMBRES OCCUPEES
    35 ARTISTES/GALERIES A DECOUVRIR …

    HOTEL BURRHUS
    1, PLACE MONTFORT
    84 110 VAISON -LA-ROMAINE
    WWW.SUPERVUES.COM

     

     

     

    Mon champ d’exploration se situe à la limite de l’espace urbain et sa périphérie (territoriale, sociale, et humaine). Avec une pratique de la déambulation, je navigue (à pied, en voiture, en train) dans des espaces frontières (voies périphériques, autoroutes, littoraux, cours d’eau). Je tente de reproduire une représentation de la ruine moderne ou se greffe aussi bien zones agricoles, industrielles, commerciales, et zones de construction à l’abandon, oubliées. Tous ces états du monde contemporain sont documentés, photographiés, enregistrés, filmés. Ma méthode de travail consiste à prélever dans le monde réel des objets, des formes, des impressions que je transforme ensuite dans l’espace de l’atelier. Mon but est d’opérer des déplacements et des déconnexions qui en même temps qu’ils amènent des fragments du monde vers une dimension imaginaire, onirique en révèlent aussi l’état. Ce processus est à chaque fois une expérience tendue, sur le fil du rasoir, proche du déséquilibre où je tente d’éviter l’enfermement qu’engendre la répétition des formes, des motifs et de la maîtrise.

    Boris Chouvellon

     

    My field of exploration is situated on the boundary of urban space and its outskirts (territorial, social and human). Through the practice of walking, I navigate (by foot, car, or train) in the border spaces (peripheral roads, motorways, coasts, rivers). I try to reproduce a representation of modern ruin, where agricultural, industrial, commercial zones, as well as construction zones in a state of neglect and oblivion are transplanted. All these states of the contemporary world are documented, photographed, recorded, and filmed. My working method consists of selecting objects, forms, and impressions in the real world, and then transforming them in the studio space. My aim is to operate displacements and disconnections, which at the same time reveal their state, by bringing the world’s fragments into an imaginary and dreamlike dimension. This process is always a tense experience on the cutting edge, close to disequilibrium, where I try to avoid a confinement generated by a repetition of forms, motifs and control.

     

    Boris Chouvellon

     

     

    « L’hôtel est communément un lieu de passage, un lieu d’étape. Dans l’imaginaire collectif, c’est un ailleurs, un lieu extra-ordinaire, cadre idéal de fictions. Si le cinéma et la littérature on pu en traiter le potentiel dramaturgique, les artistes sont également nombreux à avoir explorer les mythes sous-jacents qu’il incarne, et ce depuis le début du XIXe siècle. De sujet pour les peintres, l’hôtel est devenu objet de propositions artistiques pour les artistes contemporains.

    Aujourd’hui, les hôtels n’accueillent plus seulement des visiteurs ou des artistes de passage, ils ouvrent leurs espaces publics et privés à la création, éphémère ou pérenne, s’associent aux plus grands événements de l’art contemporain. Supervues ne procède pas de cette dernière dynamique, dans la mesure où il est l’événement, il est l’hôte par et avec excellence, une petite surface de l’art contemporain, à dimension humaine, inscrit dans un rapport de proximité. Hôteliers et amateurs d’art, Laurence et Jean-Baptiste Gurly, se sont entourés dès le début de cette aventure de collectionneurs et d’artistes pour créer de manière collective un rendez-vous professionnel, de qualité et convivial.

    L’hôtel Burrhus, hôtel atypique au cœur de Vaison-la-Romaine, est doté de 35 chambres, chacune d’entre elles possédant des dimensions, un mobilier et une atmosphère unique. Depuis 2007, le second week-end de décembre, l’hôtel Burrhus invite des institutions, centres d’art, lieux d’art contemporain, galeries, à réfléchir et à participer à la programmation de Supervues en proposant à un artiste d’investir l’une des chambres de l’hôtel. Investir une chambre, tirée au sort, avec ses œuvres, installations conçues spécialement pour l’événement, voire des performances. L’habiter, vivre pendant trois jours parmi sa propre création, au contact des artistes voisins, tout en étant le médiateur de son propre travail pour un public toujours plus curieux et nombreux avec près de 1200 visiteurs lors de l’édition 2013. Au dernier étage, la « suite » accueille une sélection d’œuvres d’un collectionneur. La manifestation est ponctuée de temps forts (performances, projections, concerts) et de parcours proposés par des complices de toujours : collectionneurs, galeristes, artistes. C’est une expérience emprunte de générosité, où les maître-mots restent le partage et la rencontre, à laquelle les artistes et les visiteurs sont invités à prendre part »

    Diane Pigeau, 2014

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