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  • Anne-Valérie Gasc, Josué Rauscher, Rémi Bragard, Stéphanie Majoral, Yves Schemoul.
  • Matérialité(s) photographique
  • Nous proposons d’entamer ce questionnement autour de la matérialité de l’image en rassemblant certaines pièces produites par des artistes de la scène régionale. L’exposition a été conçue par Vol de Nuits avec l’aimable concours de l’association Documents d’artistes Paca.
    Cette exposition collective rassemble différents points de vue et pratiques qui explorent les possibles du médium photographique en questionnant son double statut : à la fois image et objet : Image / Objet.
    Travailler l’image comme un matériau en soi : la sculpter, l’inciser, l’occulter, la déplier, la déployer dans tous les sens, la remettre en question, la déconstruire… A l’instar de la citation de Victor Hugo « la forme c’est le fond qui remonte à la surface », les artistes invités (et les oeuvres convoquées) poussent « la forme » photographique dans ses retranchements, au delà de certaines limites. S’attaquer à la matière pour révéler quelque chose de l’ordre de l’immatériel, tentatives d’y faire émerger un nouveau sens. La mise en valeur n’est pas de prime abord le sujet photographié mais plutôt le support. Cependant se tisse un lien étroit entre les deux, au point où sujet et matière se mêlent et s’abîment.
    L’image en tant qu’objet. Quand la photographie se prend elle-même pour objet elle nous montre ses envers et les infimes détails du dos des tirages argentiques : pliures, griffonnages, tons rompus à l’image du temps qui a passé révélant les qualités physico-chimiques et poétiques des papiers. (Photographies d’Yves Schemoul.)
    L’objet en tant qu’image. La sculpture pourrait se définir comme une image tridimensionnelle. Alors pourquoi ne pas penser la sculpture comme image augmentée ? Une sculpture pourrait naître d’une image bidimensionnelle qui prendrait corps et épaisseur. (Installation de Josué Rauscher.)
    Mise en scène de l’espace par l’image. Par la spatialisation, le changement d’échelle ou des évidements de son sujet, l’image habite le lieu et devient espace de projection mentale. (Installation de Stéphanie Majoral.)
    Mise en scène de l’image dans l’espace. Quand l’image génère du volume, prend corps ou se matérialise, c’est une dimension qui s’ajoute ou se soustrait au sujet. Déplacements de médiums à médiums. Passages de la 2d à la 3d à la 2d… (Sculpture de Rémi bragard).
    Incarnation & matérialité. Quand le sujet s’incarne littéralement dans son image et fait corps avec son support, l’attention portée aux processus d’apparition de l’image devient aussi important que l’image représentée. (Sérigraphies d’Anne-Valérie Gasc.)
    Exposition (6 semaines) / commissariat: Doriane Souilhol

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