Il y a au tout début une forme. Un volume qui se déploie dans l’espace, et à partir duquel je tire des lignes, des lignes rouges qui sont des hyperliens, les fils conducteurs d’une histoire que je raconte. Un hypertexte constitué d’objets de toutes sortes que j’adapte en fonction du lieu. Un « merzbau » commencé il y a de ça plusieurs années, entre chronique du quotidien et autofiction.

Pour cette exposition, je suis donc partie d’un pliage, un jeu d’enfant, pour raconter des histoires de travail, des histoires de Roger, Roger, c’est moi.

Au boulot on m’appelle Roger,

Y’a des matins où j’ai pas envie d’bosser

Y’a des matins où chortirais bien kalach’ devant

Y’a des matins où j’me dis

Putain, c’est pas une vie.

Performance texte / son avec Franck Barriac, le soir du vernissage (19h30 précises)

« ça c’est ça »

Et présentation de la Société Mobile, « Arrêtez de travailler, c’est capital » avec des textes, œuvres de Alain Andrade et Pédro Lino, Jérome Bertin, Franck Barriac, Philippe Blin, Laure Chaminas, Marijo Foehrle, Nicolas Gilly, Liliane Giraudon, Bernard Heidsieck, Josée Lapeyrère, Laurent Le Forban, Fabienne Létang, Camille Rausch, Stéphane Nowak Papantoniou, Véronique Vassiliou.