MARION ALBERT – Rencontre, Textes, Dessins, Photographies & Édition « D’OÙ la nécessité de sortir le vivre de soi » le samedi 07 mai 2016 à 16h précises …. Soir du vernissage de Daphné Le Sergent et Dae Jin Choi
Rencontre, Textes, Dessins, Photographies & Édition en partenariat avec l’ESADMM
Contacts : Albert Marion [M : mpsalbert@gmail.com / T : 0762888856]
Daphné Le Sergent et Dae Jin Choi
Exposition Dessin & Vidéo du 01 mai au 01 juin 2016
Vernissage samedi 07 mai de 16h à 19h
En Partenariat avec : la Galerie Métropolis (Paris), la Galerie de la Bibliothèque municipale (Lyon), la CAN Foundation / Space Can (Séoul), François Michaud conservateur vidéo du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris et Perspective Trouble
Cette exposition est soutenue par l’Institut Français
Manifestation organisée dans le cadre du Temps Fort à Marseille de l’Année France-Corée 2015-2016 et en écho au PAC 2016 (Printemps de l’Art Contemporain)
OÙ Résidence Méditerranée avec Daphné Le Sergent et Dae Jin Choi – artistes en résidence pendant l’année 2016
Présentation de leurs travaux du 01.05 au 01.06 – jeudi au samedi de 16h à 19h & sur rdv tous les jours même le dimanche. Contacts : [M : ounousecrire@club-internet.fr / T : 0698890326]
OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel
58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille
Horaires et jours d’ouverture jeudi-samedi _ 16h-19h sur rdv, et plus selon les événements in situ – T.:06 98 89 03 26
Espace d’expérimentation et d’exposition, de résidence atelier/logement
L’Association OÙ est soutenu par le Département 13, la Région PACA, la Ville de Marseille et les membres de l’Association OÙ.
Partenaires des expositions : QUOTIDIEN DE L’ART et Paris-ART.
L’Association OÙ est membre du réseau MARSEILLE EXPOS.
***********
MARION ALBERT – Textes, Dessins, Photographies & Édition « D’OÙ la nécessité de sortir le vivre de soi »
D’OÙ la nécessité de sortir le vivre de soi,
le vécu ensemble si beau qu’il soit
se doit d’être inscrit célébré
valorisé
Le mouvement vers la mort ne changera pas, mais la direction peut être transformée,
quʼil faille DIRE ou FAIRE
la faculté, le devoir, de RECONNAITRE dʼACCROITRE
Pourquoi pas 100 pages arrachées au temps, sans la construction,
« D i s p a r s » !
faits
ni convaincants ni universels, éclats hétéroclites
!!!!!!!!!!!!!!! ! ! ! ! ! ! ! ! lʼécriture,
lʼordre
lier/relier,
La disposition des matières est nouvelle.
suivant le sens, lʼintuition, la géométrie..
dans lʼoptique de l’approfondissement dʼun sujet, dʼune fiction, dʼun résultat esthétique,
lʼensemble fera formé.
Le temps et les jours sʼenchaînent,
100 pages donc en pile clouées sur une planche,
le feuilletage serait radical puisque il s’agira de dépouiller l’une pour passer à l’autre. Alors l’expérience nouvelle, La position, Le geste in/volontaire
Parmi la matière des possibles diffus
L’agir, l’évènement, l’enlèvement
Une fois la page en main, qu’il s’agisse d’une photo, d’un dessin reproduit, ou d’un poème, celui qui l’a entre ses mains, possède désormais, il élimine autant quʼil élit saisit lʼoccasion promise, libre à lui de la garder, de la rendre, de l’installer quelque part. Lʼautonomie autorisée, encouragée créative, consacrée par la situation artistique.
La valeur m’intéresse tant elle a rongé le rapport entre les hommes et les choses, et les hommes entre eux, qu’il s’agisse de spéculation ou d’envie,
il y a beaucoup à développer…
Je suis toujours impressionnée des moyens pris et des gros prix pour la reproduction de photographies et je choisi depuis longtemps d’offrir à ma pratique un cout inférieur à 10 cts.
A lʼheure ou les mots dits sont filtrés, la planification comme la surveillance ont dépassés lʼintime pour la génétique, le contrôle invisible, subtil, est inattaquable..
Le signifiant précède lʼacte même compliquant les initiatives qui ne sont pas officielles,
les statuts sʼépaississent jusqu’à lʼasphyxie du singulier, les leurres quand à lʼappropriation de la réalité fleurissent dans un massif divisé habilement inhumain,
(…) Le respect comme la raison ne semblent plus représentés. La création bordée de censure, alors la rédemption contemplative dʼou née lʼintuition est détournée au profit de lʼactivité productrice excluant toute expérimentation, qui porte lʼéchec.
Mais le savoir sʼéchappe de la poigne, et la création sʼen sort toujours,
la marelle monte au ciel et je lance mon palet/
Lumineux qui comme lʼenfant se fiche du vocabulaire pour qui les barrières participent à l’expérimentation furieuse du risque..!! les figures légères jusqu’à lʼenvol ! Lʼobjectivité sans mesure, agit de son imaginaire, la perception pourtant! ! extrêmement!! ! ! sensible ! aux détails..
poésie…
Capable de transformer le monde,
Emporté dans ce grand fleuve sans mémoire, Au sein de la source, le jeux, la danse, le chant, la tentative pour conjurer le sort, comme si la vie sʼapprivoisait par la grâce..
l’importance, la valeur de l’instant, hors système, sans les archives, sans statut,
le choix de l’esthétique comme expérience de la vie, alors le beau surgit, transparait du naturel,
rapprochement avec l’éclat d’un rire.
La pensée sʼexpérimente au risque dʼamertume,
lʼidée alimentée des mots, lʼexpression par le langage des formes,
Les causes et les conséquences de tout acte,
regard sur ce qui n’est pas encore, mais que l’on peut prédire, qui arrive dans le même temps que la prédiction,
tout les vivants, vivants au même endroit, redécouverte de lui même a l’être au rapport ensemble
à la poésie les problématiques sont nombreuses, ma pensée
fragmentée l’abandonne au profit de lʼinstant, toujours lʼinstant. jʼessaye de faire valoir la valeur de ce qui risque de sʼéteindre définitivement, le pouvoir, le droit que tout le monde à dʼobserver et commenter calmement, clairement. Comment conserver suffisamment dʼénergie pour créer
quand nous sommes épuisés à passé au delà les jugements ?
La réponse semble naitre des activités collectives, dans la force quʼun groupe abrite,, alors le risque dʼun espace clos bien ouvert. Tout semble être organisé pour que les différences éloignent un peu plus les uns des autres,
tant pis la volonté est optimiste.
MARION ALBERT
CV
Novembre 2015 Résidence d’artiste à Jakobstad en Finlande avec
Alice Griveau, Terminus d’une circulation de 6mois en Europe.
2011 Bac STI ArtsAppliqués à Aix en Provence, 2013 DNAP ESDAMM,
Depuis 2011 Intérimaire, Hotesse d’accueil, événementiel, culturel, commerciaux, sportif, congrés. Distribution Flyer. Placement au vélodrome,
Figuration en 2015 au théâtre des libertés à Toulon pour la pièce de Rodrigo Garcia, » Jetez mes cendres sur Mickey »
Aout 2014, Stagiaire Libraire, Art-o-rama, auparavant stagiaire pour Triangle France à la friche
En septembre 2013 Benevolat service municipal des communes des Fjords de l’est islandais, travaux extérieurs, Jardinage
Depuis toujours bénévolat festivals de musique, (dont AirWaves à Reykjavik, Iceland, Nuits sonores Lyon) et Emaüs Plan de Campagne
***********
Année France Corée chez OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel
PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DU PROJET
Une exposition de Daphné Le Sergent et Dae Jin Choi
En partenariat avec la Galerie Métropolis (Paris), la Galerie de la Bibliothèque municipale de Lyon et la CAN Foundation / Space Can à Séoul et avec François Michaud conservateur vidéo du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Axelle Galtier commissaire artistique de OÙ Association & Lieux d’Expositions Résidences
Résidence des artistes chez OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel durant l’année 2015 – 2016
Cette exposition est soutenue par l’Institut Français
Manifestation organisée dans le cadre du Temps Fort à Marseille de l’Année France-Corée 2015-2016 et en écho au PAC 2016 (Printemps de l’Art Contemporain)
Dans un souci d’ouverture au monde et d’inscrire les artistes accueillis dans le mouvement de la scène locale et internationale, OÙ réitère et développe des partenariats exigeants dans le cadre, et en partenariat avec les événements artistiques qui rythment la saison culturelle dans la région.
Ce projet est né de discussions, au cours de l’année 2014, au sein de la plateforme d’échanges qu’est la Galerie Métropolis, entre Dae Jin Choi, Daphné Le Sergent, Marie Guilhot-Voyant, Axelle Galtier et François Michaud.
L’instantanéité, l’interconnexion, l’interchangeabilité, l’interdépendance s’opposent à la tradition d’un espace et d’une culture locale définis.
La Corée a l’expérience historique d’une dynamique paradoxale d’assimilation et de rejet. Cela en fait un territoire unique d’expérimentation de l’opposition du global et du local, compris dans le sens homogénéisation / intégration / diversification, dans ses conséquences économiques, sociales, politiques, mais aussi psychiques et identitaires.
« Overflow » sera le produit entrecroisé des réflexions de deux artistes : Dae Jin Choi, déjà invité chez OÙ en 2012, dont le travail se nourrit des liens qu’il a tissé avec la France depuis plusieurs années et Daphné Le Sergent, née en Corée, ayant grandi en France et travaillant aujourd’hui sur le passé et le présent de son pays natal.
« Overflow » est la résultante d’un jeu complexe entre des composants interconnectés et interdépendants, intrinsèquement liés.
Chacun des deux artistes exprime à sa manière et de son point de vue particulier, personnel et culturel, la double dialectique global / local – assimilation / expulsion.
« Il s’agit d’immerger le spectateur dans l’instabilité entre réalité et tradition »
OÙ présentera cette exposition internationale qui sera ensuite montrée à la Galerie Métropolis à Paris et à la Galerie de la Bibliothèque municipale de Lyon, et s’exportera à Séoul à la CAN Foundation / Space Can courant du deuxième semestre 2016.
OÙ prépare un PAC 2016 d’une belle envergure !
À partir de l’évènement chez OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel, Overflow voyagera en France et en Corée.
Dae Jin Choi né en 1974 à Pusan en Corée, est issu d’une lignée d’aristocrates ruinée par l’occupation japonaise.
Il a reçu l’éducation archaïque d’un lettré traditionnel : calligraphie, poésie, classiques chinois.
Pour échapper à cet héritage, il est venu en France où il a vécu une dizaine d’années avant de rentrer à Séoul ou il réside désormais.
Le travail de Dae Jin Choi est à l’exacte intersection de plusieurs réalités :
– celle de la guerre froide en Corée son pays d’origine,
– celle du monde global dominé par l’internationalisation des influences économiques, politiques, ou religieuses,
– celle enfin de l’échappée artistique plurielle de tous les possibles.
Daphné Le Sergent est née en 1975 à Séoul, en Corée du Sud.
Adoptée et éduquée en France, son physique asiatique la ramène toujours à une culture qui lui est, de fait, complètement étrangère.
Ses dessins, photos et vidéos matérialisent le décalage, la sensation de « pas raccord », la mémoire…
Plasticienne et théoricienne, Daphné Le Sergent utilise son expérience personnelle pour mener une réflexion sensible sur la légitimation des moments et des formes traçant la frontière entre la réalité, la reconstruction et l’oubli.
***********
PRÉSENTATION ANALYTHIQUE DU PROJET
Daphné LE SERGENT – Dae Jin CHOI
Du 01 mai au 01 juin 2016
Exposition OVERFLOW, Dessin, Vidéo et Sculpture
Année France Corée chez OÙ 2016
En partenariat avec la Galerie Métropolis (Paris), la Galerie de la Bibliothèque municipale de Lyon et la CAN Foundation / Space Can à Séoul et avec François Michaud conservateur vidéo du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Axelle Galtier commissaire artistique de OÙ Association & Lieux d’Expositions Résidences
Résidence des artistes chez OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel durant l’année 2015 – 2016
Cette exposition est soutenue par l’Institut Français
Manifestation organisée dans le cadre du Temps Fort à Marseille de l’Année France-Corée 2015-2016 et en écho au PAC 2016 (Printemps de l’Art Contemporain)
L’exposition Owerflow est le produit des réflexions entrecroisées de deux artistes : Dae Jin Choi, dont le travail se nourrit des liens qu’il a tissé avec la France depuis plusieurs années, et Daphné Le Sergent, née en Corée mais élevée en France, qui travaille aujourd’hui sur le passé et le présent de son pays natal. L’exposition s’articule autour de l’idée de la Corée comme lieu d’expérience historique de la dynamique de rejet – assimilation des autres cultures.
Ce projet est né de discussions, au cours de l’année 2014, au sein de la plateforme d’échanges qu’est la Galerie Métropolis, entre Dae Jin Choi, Daphné Le Sergent, Marie Guilhot-Voyant, Axelle Galtier et François Michaud, conservateur vidéo au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris et récemment commissaire d’une exposition sur l’Asie. Chacun des deux artistes exprime à sa manière et de son point de vue particulier, personnel et culturel, la double dialectique global / local – assimilation / expulsion. Le croisement des travaux de Dae ]in Choi et Daphné Le Sergent se propose d’immerger le spectateur dans l’instabilité entre réalité et tradition. À partir de l’évènement chez OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel, Overflow voyagera en France et en Corée.
Description générale du Projet international
L’instantanéité, l’interconnexion, l’interchangeabilité, l’interdépendance s’opposent à la tradition d’un espace et d’une culture locale définie.
La Corée a l’expérience historique d’une dynamique paradoxale d’assimilation et de rejet.
Cela en fait un territoire unique d’expérimentation de l’opposition du global et du local, compris dans le sens homogénéisation / intégration / diversification, dans ses conséquences économiques, sociales, politiques, mais aussi psychiques et identitaires.
Overflow sera le produit entrecroisé des réflexions de deux artistes Dae Jin Choi, dont le travail se nourrit des liens qu’il a tissé avec la France depuis plusieurs années et Daphné le Sergent, née en Corée, ayant grandi en France et travaillant aujourd’hui sur le passé et le présent de son pays natal.
Overflow est la résultante d’un jeu complexe entre des composants interconnectés et interdépendants, intrinsèquement liés.
Chacun des deux artistes exprime à sa manière et de son point de vue particulier, personnel et culturel, la double dialectique global / local – assimilation / expulsion.
« Il s’agit d’immerger le spectateur dans l’instabilité entre réalité et tradition »
Motivation du choix
Le croisement des travaux de Dae Jin Choi (coréen connaissant bien la France) et Daphné le Sergent (née en Corée, élevée en France) se propose d’immerger le spectateur dans l’instabilité entre réalité et tradition.
Chacun de ces deux artistes illustre à sa manière et de son propre point de vue, personnel et culturel, la dialectique global / local en Corée comme un jeu perpétuel entre deux composants interconnectés et interdépendants, intrinsèquement liés.
Ce projet est né des discussions au sein de la plateforme d’échange qu’est la Galerie Metropolis. François Michaud, dont l’un des derniers commissariats au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris concernait directement l’Asie, s’est naturellement inscrit dans ces échanges et a contribué à l’élaboration théorique et pratique du projet.
Ce projet prend pour cadre l’année de la Corée en France 2015-2016, sous le haut commissariat de l’Institut Français.
Description détaillée du projet
a. Philosophie
La Corée, une histoire marquée par la résistance.
Située entre la Chine la Russie et le Japon, La Corée est soumise à l’influence de ses puissants voisins autant qu’elle est l’enjeu de leur rivalité.
Son histoire est constituée des nombreux apports étrangers qu’elle a reçu et transmis sans être jamais assimilée à une autre culture.
Histoire des influences
Influences turques et chinoises par le nord, (des Huns au IVème siècle jusqu’aux Manchou au XVIlème siècle).
Influences japonaises par le sud à partir du XVIème siècle.
Le XIXème siècle est marqué par l’arrivée des influences occidentales en Asie qui déchirent le pays entre les tenants d’une ouverture vers la modernité occidentale et ceux de l’isolationnisme censé préserver l’indépendance culturelle et politique. De nombreux conflits armés en découlent : expédition française de 1866, expédition américaine de 1871, guerres sino-japonaises (1894-1895) et russo-japonaises (1904-1905). Ils se déroulent en partie sur les territoires coréens.
En 1905, le Japon occupe et annexe la Corée jusqu’en 1945.
Après la Seconde Guerre mondiale, la reddition du Japon permet la libération de la Corée.
Les troupes japonaises sont désarmées, respectivement par les USA et l’URSS selon deux zones situées au nord et au sud du 38ème parallèle et produit la création de deux états indépendants en 1948.
Le principe de l’unification est maintenu mais chacun des deux régimes revendique sa souveraineté sur l’ensemble de la Corée.
Un nouveau conflit éclate en 1950 entre les deux Corées. C’est à la fois une guerre civile et le théâtre de la guerre froide. L’armistice de 1953 entérine la partition de la Corée en deux états indépendants, deux états et deux régimes politiques.
Fin XXème, la fin de la guerre froide, l’effondrement du communisme, la mondialisation font renaitre l’idée d’une réunification.
Local / Global
Aujourd’hui, la circulation et la convergence des informations de capitaux débordent des frontières.
« C’est le monde global, la fin de la géographie. » Paul Virilio
L’instantanéité, l’interconnexion, l’interchangeabilité et l’interdépendance, s’opposent à la tradition d’un espace et d’une culture locale définie. La Corée a l’expérience historique de la dynamique paradoxale d’assimilation et de rejet. Cela en fait un territoire unique d’expérimentation de l’opposition global/local, compris dans le sens homogénéisation/intégration/diversification. Dans ses conséquences économiques, sociales, politiques, mais aussi psychiques et identitaires.
b. Nature du projet
Exposition Overflow
Le projet se manifeste en France dans les lieux suivants :
– Marseille : OÙ lieu d’exposition pour l’art contemporain
58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille
Exposition programmée mai-juin 2016
Galerie Metropolis 16 rue de Montmorency, 75003 Paris
Le projet sera ensuite présenté en Corée
– Séoul : CAN Foundation/Space CAN (2016)
46-26 Seongbuk dong Seongbuk-gu, Seoul Korea 136-822
L’exposition fera l’objet d’un catalogue trilingue, sous réserve de financement complémentaire.
***********
INFORMATIONS SUR LES ARTISTES
Daphné LE SERGENT
Daphné Le Sergent, née en 1975 à Séoul (Corée), vit et travaille à Paris 16, rue des Roses 75018. Tél. : 06 62 38 85 11. Email : daphnelesergent@gmail.com
Biographie
Daphné le Sergent est née à Seoul, en Corée du Sud.
Adoptée et éduquée en France, son physique asiatique la ramène toujours à une culture qui lui est, de fait, complètement étrangère.
Ses dessins, photos et vidéos matérialisent le décalage, la sensation de « pas raccord », la mémoire…
Plasticienne et théoricienne, Daphné Le Sergent utilise son expérience personnelle pour mener une réflexion sensible sur la légitimation des moments et des formes traçant la frontière entre la réalité, la reconstruction et l’oubli.
Expositions personnelles
2013 «Revers du Geste», Paris, Galerie Metropolis, (6 juin-13 juillet)
2012 «Dépliements» avec Aï Kitahara, Lyon, La BF15 (22 nov 2012-19 janv. 2013)
2011 «History is another day», Séoul, Galerie On (juillet)
2010 «Le long du 38ème parallèle», Carcassone, Centre Méditérranéen de l’image, Château de Malves (mars)
2009 «Schize et frontières», Paris, Centre Culturel Coréen (mars)
Expositions collectives
2015 «Drawing Now Paris», Salon du dessin contemporain, Paris, (25-29 mars) Le Magasin de Jouets, Arles (13 mars-7 avr.)
2014 «Sonamou, son.âme.où?», Paris, Cité internationale des Arts (5-18 dec.)
«Mythographe I, Noé», Paris, Galerie Metropolis (13 sept-20 oct.
«Les Nuits Photographiques», Paris, Pavillon Carré de Baudoin, (13 juin- 2 aout)
«Drawing Now Paris», Salon du dessin contemporain, Paris, Galerie Metropolis (2 5-31 mars)
2013 «Christmas Pop Shop, le monde où nous vivons», Paris, Galerie Metropolis (18 nov-31 dec.)
«Festival de vidéo en Bourgogne», 4ème édition, présentation collection privée, au Lieu-Dit de Besseuil, 71460 (13/14 juillet)
«LOOP Barcelona», Barcelone, Galerie Metropolis (29 mai-7 juin)
«Notre Histoire», Nantes, Cosmopolis (27 mai-16 juin)
2012 «de ce qu’ils pourraient voir», Paris, Galerie Metropolis (27 oct.-12 dec.)
«Paysages occupés/saison vidéo#1», www.saisonvideo.com, (21mai-10juin)
2011 13ème Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris, Collectif Jeune Cinéma, Paris, Les voûtes (6-11 dec.)
Hors concours, Exposition.
«Being on the move: Reflections on migration», Séoul, Litmus Art Center (26 nov.-18 dec.)
«L’alternativa», 18ème Festival de cinéma indépendant de Barcelone, Barcelone, Espagne (11-19 nov.)
«Vidéo Art», Paris, Cinéma le Latina (3 oct.)
«Les Nuits Photographiques», Paris, Parc des Buttes Chaumonts (juin) 2010 12ème Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris, Collectif Jeune Cinéma, Paris et Saint-Ouen, Les voûtes et Mains d’Oeuvres (7-12 déc.)
Centre Culturel Coréen, Varsovie, Pologne (juin-sept)
«Néo-graphie», Paris, Cité internationale des Arts, (mars)
2009 FiAV, Festival international de Vidéo, Université Hassan ii de Casablanca, Maroc
Expositions en tant que commissaire-artiste
2013 «Nuit Jaune», Espace des Arts sans frontières, Paris, 5 octobre (parcours officiel de la Nuit Blanche)
2010 «Corée(s): dos à dos», co-comissariat avec Alain Nogués, Paris, Espaces des Arts sans frontières
2007 «Tout contre», La Générale en Manufacture/DRAC, Manufacture de Sevres
2005 «Emerveiller», Conseil Général de Dordogne, Riberac, France
COMMUNICATIONS / TABLES RONDES
«Boiler Room / Nomadisme de l’atelier, nomadisme du curateur», IN EXTENSO, table ronde organisée par Agnès Violeau, Jeunes Commissaires, 13 avril 2015, Fondation Ricard/institut Français.
«Les gestes de l’image», Casino Luxembourg, 26 novembre 2013, cycle de conférences «les Mardis de l’Art», Casino Luxembourg / Université de Luxembourg (Laboratoire d’Arts Visuels) / MUDAM Luxembourg
«Face à l’artiste, les artistes et les critiques parlent-ils le même langage?», table ronde organisée par l’AiCA, 9 mars 2012, Ecole des Beaux-arts de Paris
PUBLICATIONS
invitation à publier une série de dessins dans ROVEN N°11, revue critique sur le dessin contemporain, éd. Presses du Réel, mars 2015
PRIX
Prix de la presse 12ème Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris, 2012.
PROJET PROPOSÉ
Daphné Le Sergent: Diluvatian times, reload and overload
«Le sujet performant s’exploite lui-même jusqu’à se consumer complètement» écrit le philosophe coréen Byung-Chul Han.
Daphné Le Sergent
Adoptée et éduquée en France, son physique asiatique la ramène toujours à une culture qui lui est, de fait, complètement étrangère. Ses dessins, photos et vidéos matérialisent le décalage, la sensation de « pas raccord », la mémoire… Plasticienne et théoricienne, Daphné Le Sergent utilise son expérience personnelle pour mener une réflexion sensible sur la légitimation des moments et des formes traçant la frontière entre la réalité, la reconstruction et l’oubli.
Elle a participé à une trentaine d’expositions individuelles ou collectives et a remporté en 2012 le Prix de la presse au 12ème Festival des cinémas différents et expérimentaux de Paris.
Projet proposé
Diluvatian times, reload and overload
“Le sujet performant s’exploite lui-même jusqu’à se consumer complètement” écrit le philosophe coréen Byung-Chul Han.
“Pour Overflow, mon projet vise à créer un rapprochement entre le phénomène d’infobésité (saturation d’informations, médias, Internet, réseaux sociaux) avec le mythe du déluge. « Cloud », « surf», « data smog », « flux ». La métaphore de l’eau exprime le fantasme de voir se transformer le milieu environnant des informations au rythme d’une climatologie imprévisible et irrationnelle. Nos interfaces deviennent comparables à des peaux informatiques, nous enveloppant comme des « bulles » (Peter Sloterdjik), dont tantôt la membrane paraît pleine de promesse et aspirer le monde ou bien se rétractant comme sur le point d’éclater.” Daphné Le Sergent
1) « fuck the cloud / ensemencer les nuages » installation
Des photographies / dessins, de nuages et des volumes en forme d’armes blanches (flèches, dagues) évoquent l’ambition impossible de crever les nuages.
2) Le déluge et Noé : où le spectateur est invité à rentrer dans un caisson pour visionner la vidéo, se recroquevillant devant l’histoire de Noé. Face au flux incessant d’informations, la schize parfois semble se rétracter, jusqu’aux limites
du corps, jusqu’à la scène originelle primitive de son apparition.
Exemples de projets déjà réalisés
« BOX », 2015
Dessin d’un billet de banque nord-coréen, baguettes entourées d’un billet de banque chinois, dans une sushis-box
« BOX Il », 2015
Dessin et céramique dans carton coréen
« Practice pour jeune artiste », vidéo en forme de jeu d’arcade
***********
Dae Jin CHOI
Né en 1976 à Pusan (Corée) vit et travaille à Séoul et à Paris
140-040 Hyochangwon-ro 15-GIL Yongsal-gu, Seoul – Tél. : +82 10 25 53 94 96
Email : choideajin@gmail.com
Biographie
Dae Jin Choi est né en Corée d’une lignée d’aristocrates ruinée par l’occupation japonaise.
Il a reçu l’éducation archaïque d’un lettré traditionnel : calligraphie, poésie, classiques chinois.
Pour échapper à cet héritage, il est venu en France où il a vécu une dizaine d’année avant de rentrer à Séoul où il réside désormais.
Le travail de Dae Jin Choi est à l’exacte intersection de plusieurs réalités :
– celle de la guerre froide en Corée son pays d’origine,
– celle du monde global dominé par l’internationalisation des influences économiques, politiques, ou religieuses,
– celle enfin de l’échappée artistique plurielle de tous les possibles.
Formation
2007-2008 Post-diplôme Art, Ecole Nationale des Beaux-Arts de Lyon
2007-DNSEP, ENSAPC (Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy)
Expositions personnelles
2012 Galerie Metropolis, Paris
Art Space Sarubia, Séoul, Corée
2011 Alternative Space Loop, Séoul, Corée
Galerie Metropolis, Paris
Espace Kugler, Genève, Suisse
Drawing Now Paris/Salon du dessin contemporain
Carrousel du Louvre, Paris
Big Show, Toshiba House, Besançon
2010
From bad to worse (hommage à Laurence Weiner), Galerie Metropolis, Paris
Night Landscape, Collège Maurice Genevoix de Decize, Hors les Murs Parc St-Léger
Temporary States, Collège Le Rimorin de Dorne, Hors les murs Centre d’art contemporain de Parc St-Léger
2009 20th Century Boy, Lavitrine, en collaboration avec Ecole Nationale Supérieure d’Arts de Limoges, Limoges
DMZ (demilitarized zone), Galerie Metropolis, Paris
2008 Polyurethane Jungle, Galerie La Jeune Création, Paris
Expositions collectives (sélection)
2015 The Idea of North — Schizo-geography, Amado Art Space, Seoul
Secret Action TMCA, Seoul
Super Romantics Daegu Art Factory, Daegu, Corée
2014 Korea, Here and Now, Concept-store Tom Greyhound
Gwangju Museum of Art, Corée The mirror and Monitor of Democracy in Asia
Space BM, Séoul, Corée Somewhere out ofthere
2013 Les Nuits Jaunes, Espace des Arts Sans Frontières, Paris
Exposition ADIAF de leur temps 4, Nantes
2011 ArtParis, Grand Palais, Galerie Metropolis, Paris
2010 Draw, Toshiba house, Besançon
Tender, DaeJeon Museum of Art, Dae Jeon, Corée
2009 ShowOff, Port des Champs-Elysées, Paris
Mavrik, Galerie Metropolis, Paris
Dark Pearl, La générale en Manufacture, Sèvre
Fragile (Commissaire : Lorand Hegyi), Musée d’Art Moderne de Saint-Etienne
ArtParis, Grand Palais, Paris.
2008 ShowOff (Galerie Metropolis), Espace Pierre Cardin, Paris
RDV 2008 (commissaire : Yves Robert, Isabelle Bertolotti, Nathalie Ergino) Musée d’Art Contemporain de Lyon
5 Vidéos, FID (Festival Internationale de Documentaire), Marseille
Sage et attentif, Musée des Beaux-Arts de La Roche sur Yon
Void Has No Exit (commissaire : Pascal Beausse & Yukiko Ito), The Former Bank of Japan,
Hiroshima, Japon
Aujourd’hui Heure Incertaine, Cerclade (Université de Cergy), Baron Samedi, Paris
2007 Exposition de Noël, Ancien Musée de la peinture, Le magasin (Centre National D’art Contemporain), Grenoble
Le monde, Terre Incertaine, Kaywon School of Art & Design, Seoul, Corée
Trois Canons, Maison Chevolleau, Fontenay-le-Comte
Propagation, Cerclade (Université de Cergy) en collaboration avec l’ENSAPC
2006 Biennale d’art contemporain de Bourges (Panorama de la jeune création), Bourges
2005 Jeune Création, 2005, La Bellevilloise, Paris
2003 Trois en chantier Centre municipale culturelle, Vigen
Bourses, Résidences
2010 Résidence à Mains d’Oeuvres, Saint-Ouen
2009 Résidence Internationale à NCCA (National Center for Contemporary Art),
Biennale de Moscou, Russie
Résidence secondaire, Centre d’Art Contemporain du Parc St-Léger, Pougue-les-Eaux
Résidence atelier, La Générale en Manufacture, Sèvre
2008 Aide aux projets d’art plastique, DAC (Direction des Affaires Culturelles), Paris
Résidence d’artiste, Ecole d’art de La Roche sur Yon
2007 Résidence d’artiste à Kaywon School ofArt & Design, Seoul, Corée
Résidences d’artiste « Maison chevolleau », Fontenay-le-Comte
Catalogue, Publication
Drawing Now/Salon du dessin contemporain, 2015
Naver Magazine/dossier spécial consacré à Dae Jin Choi :
http: //navercast.naver.com/contents.nhn?rid=22 0&contents id=56472
Drawing Now / Salon du dessin contemporain, 2011
Fragile, Musée d’Art Moderne de St-Etienne Métropole, éditions Flammarion, 2009
FID MARSEILLE, 2008
Post-Diplôme 2007-2008, ENBA Lyon, éditions Beau Fixe
Biennale d’art contemporain de Bourges, 2006
Jeune Création, 2005
Dae Jin Choi est né en Corée d’une lignée d’aristocrates ruinée par l’occupation japonaise. Il a reçu l’éducation archaïque d’un lettré traditionnel : calligraphie, poésie, classiques chinois. Pour échapper à cet héritage, il est venu en France où il a étudié à l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy, puis à l’ENSB-A de Lyon. Il est ensuite retourné vivre à Séoul. Depuis 2003, il a participé à une quarantaine d’expositions individuelles ou collectives, en France et en Corée principalement. Il a été accueilli en résidence, notamment au National Center for Contemporary Art en lien avec la Biennale de Moscou. Il a également bénéficié d’une Aide à la création de la Ville de Paris. Il a, enfin, plusieurs publications à son actif.
La réflexion de Dae Jin Choi entrecroise trois aspects principaux :
– celle de la guerre froide en Corée son pays d’origine
– celle du monde global dominé par l’internationalisation des influences économiques, politiques, ou religieuses
– celle enfin de l’échappée artistique plurielle de tous les possibles
Projet proposé
“L’ensemble de mon travail concerne la problématique du flux, des influences internationales exogènes dans la culture locale : identification, intégration, transformation. C’est le sujet développé dans l’exposition. Je compte utiliser des pièces déjà existantes (dessins + vidéos & sculptures) et les contextualiser spécifiquement dans les différents espaces d’expositions. Mon travail vise autant à créer des pièces qu’un environnement, une atmosphère particulière mettant le spectateur dans une situation d’empathie propre à une expérience de sensations nouvelles. Je compte séjourner dans les différents lieux d’expositions afin de concevoir et de réaliser une mise en scène des œuvres avec des calligraphies murales éphémères spécifiques à chaque espace.”.
Dae Jin Choi
***********
OÙ Association & Lieux d’Expositions Résidences
OÙ Contact
OÙ bureau – Permanence 152 rue Paradis 13006 Marseille, tous les jours sur rdv
T : 06 98 89 03 26
F : 04.91.81.64.34
M : ounousecrire@club-internet.fr
W : http://www.ou-marseille.com/
http://www.cnap.fr/ou-lieu-dexposition-pour-lart-actuel
http://www.marseilleexpos.com/?page_id=3068
OÙ Lieux d’expositions
OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel – 58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille.
Horaires et jours d’ouverture jeudi-samedi _ 16h-19h, et plus selon les événements in situ.
Espace d’expérimentation et d’exposition, de résidence atelier/logement.
OÙ et L’Aventure – Place des Cèdres, 58 bis Boulevard Bouge, 13013 Marseille Malpassé.
Œuvres éphémères dans l’espace public, visibles 24/24, 7/7.
Exposition dans l’espace public.
OÙ Galerie Paradis – 7ème étg 152 rue Paradis 13006 Marseille. Ouvert tous les jours même le dimanche. Passez directement, sonnez à Association OÙ 1er étg, ou téléphonez.
Galerie privée non subventionnée.
OÙ Résidences
OÙ résidences d’artistes, commissaires d’exposition, critiques d’art, théoriciens de l’art, historiens de l’art
OÙ résidence Atlantique – 37 rue de la Semie 40130 Capbreton.
OÙ résidence Méditerranée – 58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille.
Espaces d’expérimentation, de résidence atelier/logement.
OÙ en tournée – Cabane Georgina, Hotel Burrhus Supervues Vaison la Romaine (84), HLM (13), Galerie du 5ème Marseille (13), etc …
PRESTATIONS – EXPOSITIONS, ÉDITIONS, WORKSHOPS, CONCERTS, PERFORMANCES, LECTURES, CONFÉRENCES, SPECTACLE VIVANT, DANSE, PROJECTIONS, CONVERSATIONS, DÉAMBULATIONS URBAINES, DESIGN, ARTS DE LA RUE, ETC…
OÙ association loi 1901, expérimente trois espaces d’exposition à Marseille – OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel dans le 1er arrd, OÙ et L’Aventure dans le 13ème et OÙ Galerie Paradis dans le 6ème – et deux lieux OÙ Résidences d’artistes, critiques d’art, commissaire d’expositions, à Marseille et Capbreton.
Depuis le 1er mai 2000 l’association donne à voir le premier projet OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel dans le quartier Palais Longchamp – la Friche 13001 – “Ceci n’est pas une galerie” – Leslie Compan – Le lieu d’exposition de la rue Jean de Bernardy, semble paradoxalement se situer dans un territoire indéterminé qui serait peut-être celui de l’art contemporain. Aménageant les possibles, OÙ est un territoire où se déterminent simultanément les espaces de création et des temps de regards. Mais la quête d’une quatrième dimension, d’un espace-temps nouveau n’a rien de fictionnel. Ancré dans les réalités économiques et laborieuses de la création et de l’exposition, le lieu travaille à exploiter les contraintes. Renversant alors l’énoncé, OÙ interpelle : jusqu’où ces réalités peuvent-elles mener ? Lieu où les expositions se succèdent à un rythme effréné depuis l’an 2000, OÙ accroche et décroche des expositions individuelles ou collectives présentées pendant quatre semaines. Entre deux expositions ne s’écoule généralement pas plus d’un week-end. Mais ceci n’est pas non plus une machine : ce qui motive ce rythme relève davantage de la volonté de refléter le bouillonnement créateur des artistes, la dimension active de leur travail en tant que réalité trop souvent oubliée. OÙ est avant tout LE lieu où l’on produit pour expérimenter, pour engager une quête artistique parfois inattendue. Les expositions présentées provoquent avant tout la rencontre entre les productions formellement différentes et un large public. Sans titre, sans thématique qui orienterait la lecture du spectateur et surtout sans opposition, ce choix tient du démantèlement des systématismes généralement exploités par les commissaires d’exposition. Ici, les travaux artistiques sont présentés pour ce qu’ils sont et pour un potentiel qu’ils ne soupçonnent pas eux-mêmes. Subtilement poussés à dépasser leur démarche respective, les artistes présentent ainsi des oeuvres dévoilées dans leur simplicité et valorisées dans une force singulière. Pourtant, la cohérence et l’unité nous touchent ici au plus profond et de manière si naturelle que la formulation même de leur explication est difficile. Et c’est sans doute là que se situe l’abolition même des automatismes thématiques ou visuels du commun des expositions. Les accrochages sont envisagés contre la facilité et le conventionnalisme, tout en rendant naturellement sensible le travail même de celle ou celui qui l’a pensé.”
En 2013, le 11 mai, l’association développe le deuxième projet OÙ et L’Aventure 58 bis Boulevard Bouge dans le quartier Malpassé 13013 Marseille. Espace de diffusion artistique s’inscrivant dans l’espace public avec des expositions et des déambulations urbaines. Un rendez-vous qui mêle les arts de la rue et arts plastiques, est donné. Cet engagement est un moteur de régénération urbaine, musée à ciel ouvert en plein coeur des quartiers Malpassé 13ème jusqu’à ceux du Palais Longchamp – la Friche 1er, et de Castellane – Prado 6ème. De quoi faire éclater le carcan des disciplines artistiques (ici, on n’imagine de formes que collaboratives, qui se fichent d’appartenir à un quelconque champ de la culture). Au commencement de cette propagation artistique, le point « OÙ et L’Aventure » à Malpassé 13013 Marseille, un volume de ciment, reste d’une oeuvre de Richard Baquié, l’Aventure, désormais détruite par manque d’entretien. Une dialectique le lie aux terminus « OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel » 13001 et « OÙ Galerie Paradis » 13006 Marseille. Effectivement, tandis qu’à Malpassé l’espace et les murs extérieurs sont investis des interventions des artistes, les lieux d’expositions OÙ offre la visite d’expositions dans l’espace et les murs intérieurs. Ces « murs » deviennent un creuset de « situations » et espace d’hospitalité. Les artistes participant aux projets invitent le visiteur à dialoguer, à inventer, à se déplacer, à produire, à tester.
Et c’est en novembre 2014 que l’association inaugure un troisième espace d’exposition OÙ Galerie Paradis. Le lieu est mis à disposition d’un commissaire artiste pour une durée de deux ans, qui lui ré-attribue un nom, un fonctionnement et une programmation spécifique de son choix. La galerie de 5,5m2, située 152 rue Paradis 6ème arrondissement dans le quartier chic de Marseille, avec une vue incroyable, est un espace intime et personnel dominant la ville, autre fois chambre de bonne. Cela veut dire qu’on ne peut pas tout montrer, cela veut dire qu’on optimise un lieu avec toutes les choses que l’on a apprises et expérimentées pour donner un sens certain, tout au moins voulu, ardemment souhaité, à des oeuvres qui n’auraient peut-être jamais été vues dans d’autres circonstances.
Partenaires : www.fidmarseille.org / www.esba-lemans.fr / www.actoral.org /
***********
Axelle Régine GALTIER
Présidente et responsable de la programmation artistique des espaces d’expositions OÙ [<http://www.facebook.com/axelle.galtier?ref=tn_tnmn>]
Présidente et membre coresponsable des projets de l’association Perspective Trouble [<http://www.verif.com/societe/ASSOCIATION-PERSPECTIVE-TROUBLE-794538447/>]
Membre actif du Comité d’Expert et co-responsable des projets du réseau associatif Marseille expos [<http://www.marseilleexpos.com/>]
Présidente et membre actif de Take Off Production – Association des Arts du spectacle vivant [<http://www.manageo.fr/fiche_info/508670429/36/take-off-production.html>]
***********