« La tentation de l’artifice ou la peinture en question.
L’artifice est ici une suite d’acrobaties visuelles faite d’écarts et d’astuces de peintre. L’illusion agit aussi bien sous l’effet d’un arbre surgissant que dans l’apparition d’un objet faussement géométrique. La toile devient une sorte de théâtre d’ombres mouvantes où le motif sérigraphié, redoublant le trompe-l’œil, mettrait la peinture à découvert.
Le jeu de plans en cascade m’assure avec soulagement que la toile possède bien une troisième dimension. Au détour d’une rêverie hypnagogique, dans cet état propice et intermédiaire, je cède alors volontiers à la tentation d’une peinture offrant le spectacle de son propre simulacre. »
Le jeu de plans en cascade m’assure avec soulagement que la toile possède bien une troisième dimension. Au détour d’une rêverie hypnagogique, dans cet état propice et intermédiaire, je cède alors volontiers à la tentation d’une peinture offrant le spectacle de son propre simulacre. »
Nicolas Pincemin