Du 27/01/2017 au 11/03/2017

Claire Colin-Collin conçoit son tableau comme un objet fuyant. Le métier de peindre s’articule alors autour de trois actions fondamentales : faire, défaire, refaire. Les couleurs sur le support dialoguent dans une tension ininterrompue, de toiles en toiles, entre apparitions et disparitions, afin de jouer l’éternel retour de la peinture. L’œuvre se montre dans un mouvement de dépouillement et témoigne d’une durée, d’un geste, d’un passage de la ligne, d’une accumulation de matière. Elle exprime un travail, la vie même de la peinture, simplement.
Claire Colin-Collin a récemment montré son travail à « L’Art dans les Chapelles » en Bretagne, à « L’H du Siège » à Valenciennes, ainsi qu’à la galerie Djeziri-Bonn (Paris) et à la galerie Béa-Ba (Marseille).
Elle rapporte : « Je suis sans cesse mobilisée par la capacité de la peinture à faire disparaître autant qu’apparaître. Jusqu’aux spectres. Je barre. La rature dessine. Ce qui se perd donne lieu à ce qui reste. L’empilement des couches ainsi que les recouvrements et les retraits luttent avec la disparition. »