Je fais de la peinture en pensant à la musique, je fais des vidéos en pensant à la peinture et à la musique. Je fais de la «basse-couture» en pensant à la photographie ou au sexe. Je fais de la musique en pensant à la vidéo, à la peinture, au dessin ou à l’écriture. J’écris en pensant à toutes ces choses en même temps. Pour la céramique je ne pense à rien donc, aucun intérêt à m’étendre sur le sujet.
Quant au…sujet… de mon travail, hormis le fait que j’en sois le centre plus ou moins direct tout en essayant de le masquer, je m’efforce de créer des histoires à tendances abstraites, sans la moindre hiérarchie entre les médias utilisés, afin qu’il en résulte une forme de narration fictionnelle prenant ses origines dans ce que j’imagine être le sens commun.
Je pense que la particularité peut-être une qualité, mais j’essaie aussi en permanence, de dépasser mes limites techniques et intellectuelles, avec comme seul but de faire le meilleur travail possible.
Et même si la poésie technique me semble plus appropriée que la prouesse technique, l’intention onirique reste primordiale, tout comme sa libre interprétation par le spectateur.
Si je devais nommer mon travail, je dirais que je fais du FUN TRAGIQUE.