En Mars, Catherine Ursin et Philippe Azema viennent rejoindre Jean-Pierre Nadau à la galerie Polysémie.
» Je vis comme une énorme machine qui mouline en continu, absorbant sans relâche, des tas
de nourritures extérieures qui se bousculent, s’impatientent et s’enragent pour pénétrer à
l’intérieur. A un rythme effréné, elles se plantent dans mon coeur, se logent dans mon ventre,
m’envahissent et m’empêchent de respirer. Corps et âme je me bats. Je les secoue, les retourne, les torture pour mieux les digérer, les apprivoiser, les faire miennes. épuisée par cette lutte acharnée, rougie de rage et de sang, remplie comme une outre, débordante et dégoulinante, j’attends. J’attends fiévreusement, la rencontre magique du porteur de clé qui déclenchera l’ouverture des portes, les expulsant avec furie vers l’extérieur, les rendant à leur propre liberté. »
Catherine Ursin
» Probable ascendance Ostrogothe. Enfance près de la Méditerranée. Scolarité n’importe quoi (de type non – Ostrogothe). Dés le plus jeune âge, fort goût pour les images et les lettres, grand intérêt pour Maciste, Zembla ainsi que pour la chasse aux larves d’éphémères, les fourmilières, les fermes à l’abandon. Goûts qui s’affineront plus tard dans d’autres directions. Vit actuellement dans le Tarn. Œuvre en tant qu’ ouvrier outre ses ouvrages de peintures. Artiste apparemment peu pourvu de Sémitycholine Acéthylolidrique. A signaler, le cas échéant… «
Philippe Azéma