
L’exposition IMAGO, présentée à l’espace GT questionne le statut de l’image par le bais de la photographie, du dessin et de la vidéo. Terme utilisé par Jung pour qualifier les représentations inconscientes de l’homme, ou bien encore pour définir le stade final de développement de certains insectes, l’Imago parle d’une image dont le potentiel ne se limite pas à ce qui est vu. Par potentiel on peut entendre la capacité, propre à l’image, de s’effacer pour laisser place aux projections personnelles de celui qui la regarde. Mais la force de l’image consiste également à ne jamais être tout à fait ce que l’on croit, et à exister selon sa propre logique. Cette exposition évoque l’ambiguïté de l’image, entre lieu de représentations et espace de dévoilement.
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La démarche de Thaïva Ouaki interroge les cadres imposés à l’Homme. Les séries qui jalonnent son travail décrivent des états suspendus, affranchis du rythme social continu et normé. Ces situations, hors du temps et flottantes, sont représentées comme des potentiels de liberté.
« Dans le cadre du festival La Photographie Marseille #7 »