Nourri de références médiévales historiques, d’emprunts à la sociologie de la mode, à l’étude des genres et au monde clinique, le travail de Floryan Varennes pose la question de la représentation et de l’ornementation dans des installations sculpturales puissantes et minimalistes, à la charge évocatrice et sacralisante fortes où le vêtement règne en maître. Porteur d’identité, de mémoire, artefact des sociétés, emblème du corps, féminin comme masculin, le vêtement permet à Floryan Varennes de conjuguer des contraires, l’implicite et l’explicite dans des œuvres qui s’incarnent comme des révélations. L’exposition au Centre d’Arts Fernand Léger sera la confluence d’une recherche sur la belligérance et la répétition de certains motifs. S’entrecoiseront réminiscences médiévalistiques, vêtements du XXIème siècle et réflexions sur l’histoire du travail textile où genre et ictus se confrontent dans un espace/temps coordonné.
Floryan Varennes, Biographie
Floryan Varennes // Né en 1988 à la Rochelle, il vit et travaille entre Toulon et Paris // www.floryanvarennes.com
Diplômé en 2014 de l’Ecole supérieure d’art et design de Toulon Provence Méditerranée, il intègre le Laboratoire Espace Cerveau – Vers un monde cosmomorphe, Station 1(2) à l’institut d’Art Contemporain de Villeurbanne en 2017. Il a participé depuis à plusieurs expositions collectives comme Up to date au Musee d’Art de Toulon ou la Biennale des jeunes créateurs d’Europe et Méditerranée à Milan. La galerie du Globe à Toulon l’invite en 2015 à concevoir sa première exposition personnelle, Re-Tenue. Il est cette année même lauréat du prix Elstir pour l’art contemporain. En avril 2016 il expose plusieurs de ces nouveaux travaux sur les vêtements au centre d’art contemporain de Istres avec la Quant la matière devient forme, puis à la Biennale de la jeune création et pendant le Printemps de l’Art Contemporain au Château de Servières à Marseille avec le retour de Biennale de la Méditerranée, Mediterrenea 17. En septembre de cette même année avec l’Afiac – Noir c’est noir, il expérimente un aspect médical de ses recherches. En 2017 il participe à une exposition collective Identity à la Under Construction Gallery à Paris, et à partir de septembre il sera en résidence à Pollen situe à Montflanquin. A la suite de cette résidence, une exposition personnelle et un premier catalogue monographique sont mis en place par Pollen pour la diffusion de son travail. En 2018, il prendra part à une exposition collective sur la figure des sorcières au centre d’art contemporain La Traverse commissionnée par Julie Crenn, et enfin deux expositions personnelles lui permettrons de montrer ses nouvelles recherches. L’une pendant le PAC au centre d’art Fernand Leger avec un projet crossover composé du GMEM et du ballet national de Marseille, l’autre au centre d’art contemporain d’Istres de septembre à décembre pendant Pareidolie sur l’invitation de Catherine Soria. Parallèlement, il a été publié dans plusieurs catalogues, revues et magazines spécialisés, en ligne ou en version papier tel Artpress, Semaine avec les éditions analogue, Teste, Tk-21, Branded, Arts Sacrés, Artaïssime, ainsi que Point contemporain qui lui offre sa toute première entrevue pour leur revue #4.