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  • Aniara Omann, Caroline Mesquita, Kah Bee Chow, Martin Belou, Sara Sadik, Victor Yudaev
  • ATELIERS PORTES OUVERTES
  • Les artistes en résidence de Triangle France – Astérides ouvrent les portes de leurs ateliers le temps d’une soirée.

    Jeudi 29 novembre 2018
    18h — 21h
    2ème étage des Magasins
    Friche la Belle de Mai

     

    A propos des artistes :

    Martin Belou (FR)
    Vit et travaille à Bruxelles (BE)

    Martin Belou (né en 1986) est un artiste qui crée des situation performatives et des expériences utilisant les éléments : la terre, l’eau, l’air et le feu.
    Conduit par l’intuition et une sorte de savoir faire artisanal, il combine sculptures, dessins et matières organiques (champignons, épices, bois, métal, pierre, charbon…) dans des installations qui parlent souvent des notions universelles liées au travail manuel, la tradition et la communauté.
    Il a fondé De La Charge, un artist run space actif pendant 3 ans à Bruxelles, ainsi que The Walk, un agenda regroupant tous les lieux indépendants de la ville. Son travail à été montré dans plusieurs project spaces, galeries et institutions en France, Belgique, Mexique, Allemagne.

     Martin Belou, Les Hors D'oeuvres, Plâtre fumé au cèdre, champignons, gourdes, métal, bois dimensions variables, 2017

    Martin Belou, Les Hors D’oeuvres, Plâtre fumé au cèdre, champignons, gourdes, métal, bois, dimensions variables, 2017

     

    KAH BEE CHOW
    Née en 1980 à Penang (Malaisie). Vit et travaille à Malmö (SWE)

    Kah Bee Chow travaille avec des formes de clôture en relation avec les animaux et les humains, portant une attention particulière à l’espace et à l’environnement. Son travail de sculpture, de vidéo et d’écriture met en relation des événements et des références différentes comme fil conducteur, considérant les narrations et les taxinomies à travers mouvement, flux, étymologies et architecture.

    Originaire de Penang et Auckland, Kah Bee Chow vit et travaille depuis 2010 à Malmö. Elle est diplômée en 2012 de la Malmö Art Academy après l’obtention d’un BFA en 2004 au Auckland University of Technology.

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    Kah Bee Chow, [Haigui] (sea turtle), vue d’exposition, 2017, Tranen Contemporary Art Center, Hellerup, Danemark. © David Stjernholm

     

    CAROLINE MESQUITA
    Née en 1989 à Brest (FR) où elle vit et travaille aujourd’hui.

    Caroline Mesquita explore la vitalité et la complexité du comportement de groupe dans la plupart de ses installations sculpturales et travaux. La matière première fournit l’étincelle qui anime son engagement narratif avec des notions de religion, d’incarnation, de transformation, de sensualité et de sociabilité. Les travaux de Mesquita sont sombres, patinés et grossièrement texturés par un processus d’oxydation. Avec cette technique, Mesquita manipule le métal comme une forme de peinture. Ce qui était autrefois brillant, réfléchissant et brillant, est coupé, broyé, soudé, fondu et oxydé pour en révéler l’intérieur. Ces transformations matérielles fournissent un cadre pour une narration sur l’expérience humaine et les relations entre individus.

    Elle a été diplômée de l’École Nationale des Beaux-Arts de Paris en 2013, et a étudié à la Mountain School of Arts à Los Angeles au printemps 2014. Ses récentes expositions personnelles se sont tenues à la Kunstverein Langenhagen, Allemagne ; Jupiter Artland, Edinburgh, Ecosse ; Les Bains-Douches, Alençon, France, 2014, et 1m3 à Lausanne, Suisse, 2013. Son travail a également été inclus dans diverses expositions de groupe, notamment Europe Europe à Astrup Fearnley Museet, Oslo, Norvège, 2014 ; The Space Between Us, Fahrenheit, Los Angeles, 2014 ; Memory Palaces à Carlier-Gebauer, Berlin, 2014 ; La Vie Matérielle, 15ème Prix Fondation d’entreprise Ricard, Paris, 2013 ; et Rob Pruitt’s Flea Market à La Monnaie de Paris, Paris, 2012.

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    Caroline Mesquita, The Ballad, 2017, vidéo, 30 minutes. Courtesy de l’artiste.

     

    ANIARA OMANN
    En résidence dans le cadre du programme d’échange international avec Glasgow Sculpture Studios

    Née à Copenhague en 1987 . Vit et travaille à Glasgow (UK)

    Aniara Omann est diplômée de la Glasgow School of Art et de la Funen Art Academy, à Odense (Danemark). Elle a récemment participé à différentes expositions : Iwillmedievalfutureyou6, Kunsthal Aarhus ; Cross-feed, Market Gallery ; Transformationer, Kunsthal Ulys, Odense (DK); Final Incarnation, VoidoidARCHIVE, Glasgow ; In Drógum, Akureyri Art Museum (IS) ; Aniara Omann / Jos de Gruyter and Harald Thys, Celine Gallery, Glasgow.
    Ainsi que des performances à Artists Moving Image Festival à Tramway, Glasgow ; Gallery Celine. Prochaines publications : « Words of Unknown Origin », « Uncle Chop Chop » and « Gnommero ».

    Aniara Omann est accueillie dans le cadre du programme d’échange international entre Glasgow Sculpture Studios et Triangle France – Astérides.
    Un programme réalisé depuis 6 ans, bénéficiant du soutien du Service des Relations internationales de la Ville de Marseille.

    aniara_omann_2017

    Aniara Omann, Home is where the heart is (mouth), Kunsthal Ulys, Odense, Danemark, 2017

     

    SARA SADIK
    Née en 1994 à Bordeaux où elle vit et travaille.

    e travail de Sara Sadik s’ancre dans ce qu’elle désigne par le terme «beurcore», la culture des français d’origines maghrébines dans toute sa complexité, dont elle analyse les particularités afin de les traduire dans des concepts visuels et matériels.
    À partir d’analyses sémiologiques et sociologiques de la beurness, Sara Sadik développe différents alter-ego qu’elle interprète dans de courtes vidéos utilisant des techniques de compositing, mêlant chromakey et modulation 3D et qu’elle met en relation avec des éléments sculpturaux par l’installation.
    Elle utilise et se réapproprie des procédures d’adhésion collectives (des esthétiques visuelles, des systèmes d’économie et des langages multiples) établis et/ou utilisés par la communauté beur, afin de construire des situations fictives tirées du réel, qu’elles soient dans un présent actuel ou dans un futur prospectif.
    Par la réappropriation et le déplacement de ces référents, Sara Sadik tente d’établir une vision composite qui tend à se singulariser vis-à-vis des généralités médiatiques et d’établir des possibles évolutions futures.
    En 2016, Sara Sadik crée le personnage Melissa Lacoste, une chanteuse de R’n’B marseillaise. Ses textes sont une hymne autotunée à la ville de Marseille. En décembre 2016, elle sort son premier album « Gadji en Or » et a depuis performé sous ce pseudonyme lors du «Gadji en Or European Tour», dans des clubs, des festivals ou lors d’opening à Paris, Berlin, Genève, Bruxelles ou encore Rotterdam.

    Sara Sadik obtient en 2018 son DNSEP option Art avec les félicitations du Jury à l’École des Beaux-Arts de Bordeaux.
    Depuis 2015, son travail est présenté lors d’expositions collectives notamment à Karma International
    (Zurich, 2017), Occidental Temporary (Paris, 2015), Art Athina Fair (Athènes, 2017), Roodkapje (Rotterdam, 2018), Open’er Festival (Gdynia, 2017) et 221A (Vancouver, 2017).
    Elle a également donné de nombreuses performances durant des lives diffusés depuis l’Institut Suisse (Rome, 2015) et Triangle France (Marseille, 2016) et des festivals de musiques pour l’Europool (Berlin, 2017) et Transeuropa Fluid (Hildesheim, 2018). En juin 2018, elle présente sa première exposition personnelle à la galerie Silicone (Bordeaux), et prépare deux autres qui seront présentés à Continuum (Bordeaux) et au MoMA (Varsovie) à l’automne 2018.

    Mektoub_sarasadik

    Sara Sadik, Mektoub Inauguration, 2 min. 30, 2018

     

    Victor Yudaev (RU)
    Vit et travaille en France
    victorvictor.info

    Victor&moi.

    J’ai commencé à écrire une histoire sur victor avant la naissance de victor. Depuis, victor&moi sommes vraiment proches, même si nous avons des vies différentes et ne nous sommes jamais rencontrés. Je sais à propos de Victor autant qu’il sait sur lui-même. Victor est un vrai penseur, et j’apprends beaucoup tant que victor vit et aussi bien par la façon dont il vit. Il parle rarement comme il n’a pas de patience pour les mots, et il est très occupé. Néanmoins, il est assez simple d’écrire sur lui, comme nous sommes souvent dans les mêmes endroits ; il part toujours juste avant et parce que je viens, « victor vient de partir » mais il laisse beaucoup de choses, des pièces d’évidences, des traces – je vous remercie Victor – sont partagées presque partout. Et c’est moi qui doit les ramasser et faire face aux conséquences. Je suis victor presque partout, il est un grand marcheur, et passe beaucoup de temps en promenade. Je suppose qu’il est conduit par la simple curiosité, car il est difficile de reconstituer toutes ses pérégrinations dans un seul système. Plus je suis Victor et plus je découvre et plus j’apprends, mais lui-même reste toujours à distance de moi, à la distance d’une main tendue. On peut dire dans la proximité d’un bras tendu. « À distance, nous pouvons voir plus » qu’il pourrait dire. Tout ce que je sais à propos de victor provient des traces, des trésors et des objets abandonnés. En recueillant ses lettres, je suis à propos de ses interlocuteurs, ses recettes de stationnement racontent l’histoire des voyages. Victor compose soigneusement sa collection des disques et de livres, en fonction de leur référence historique, de leur auteur ou de leurs sujets. Mais, ainsi, leur taille a une importance. Je lis ses essais qui ne sont pas écrits pour être publiés, ses notes sur les minuties vexantes ainsi que des énigmes les plus insolubles ; parfois je vois le chien de victor errant dans les rues. Je sais exactement qu’il est le sien, car une fois comme le chien, ces rues ont été peintes par victor.

    Victor Yudaev est né en 1984 à Moscou (URSS). Il vit aujourd’hui à Marseille (France). Diplômé de l’Académie royale des beaux-arts de La Haye et de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Lyon. Victor Yudaev a présenté son travail à l’occasion d’expositions collectives à l’IAC Villeurbanne dans le cadre de la Biennale de Lyon en 2017 et à la Fondation d’entreprise Ricard (Paris) pour le 20e Prix de la Fondation, sélectionné par l’artiste Neïl Beloufa.

    Victor Yudaev, vue d'atelier © Triangle France - Astérides

    Victor Yudaev, vue d’atelier © Triangle France – Astérides

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