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  • Quentin DÉSIDÉRI
  • OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel
  • Quentin DÉSIDÉRI


    Exposition Installation in situ Photographie & Édition (sous réserve)
    Artiste en résidence chez OÙ

    Partenariat avec les artistes Alice Griveau et Marion Albert – qui étudie aussi les Sciences Environnementales –
    Dans le cadre de la Saison du Dessin

    Quentin DÉSIDÉRI
    Né le 02 mai 1992, vit et travaille à Marseille
    http://www.quentindesideri.com

    CONTACTS.:
    Quentin DÉSIDÉRI <07.86.43.76.02>
    Marion ALBERT

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    Portrait de jeune artiste Quentin DÉSIDÉRI Par Alice Griveau

    Quentin Désidéri est un artiste photographe de 26 ans. Il est né et a grandit à Digne-Les-Bains.

    Adolescent il aperçoit ce que peut être la photographie argentique. Avant de s’y consacrer pleinement, il obtient une licence en histoire de l’art à la faculté d’Aix-en-Provence. Animé par l’envie de faire, il se réoriente alors vers une école plus cohérente avec son projet. À son entrée aux Beaux de Marseille, il s’initie à la photographie aux côtés des professeurs et assistants du studio photo de l’école qui lui offrent un approfondissement complet de cette discipline, discret il passe des heures dans la chambre noire, et développe, tire ses images. 

    Comme Quentin, son art est une discrétion qui forge la force de sa pratique, être au plus près, au plus intime de l’autre. Il a su saisir ce que la photographie offre de plus précieux, un entre-mélange du réel et de la plastique, où le grain porte et supporte une matière qui fait part d’un monde double : 
    celui d’hommes et de femmes qui ont voués leur temps au travail de la terre, et la condition de la terre même. 

    Quentin Désidéri profite de son diplôme à l’Ecole des Beaux Arts pour auto éditer son premier livre photo d’artiste sur la mémoire de sa ferme familiale, Faire résonner un écho dans nos vieilles bergeries où se jalonnent des émotions photographiques et poétiques et l’année qui suit une série de photographies où son goût pour le monde paysan l’a conduit aux presque désertiques campagnes Polonaises, saisissant alors les grands espaces gelés de l’Est.
     
    Il exposera chez OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel en mars 2019 son travail à l’occasion de sa première exposition personnelle.

    Texte de Quentin Désidéri

    Armé d’une boîte à lumière. Parcours des espaces pleins, des espaces libres. Découverte de l’ailleurs. 
Prendre la non-mesure de la vie.
Frères, sœurs. Des familles d’une journée, des familles du voyage.
Gîte d’égarés. C’est un hôtel de pèlerins à la recherche de la simplicité. C’est tout. C’est TOUT.
Là-bas le travail se fait avec une bouche en sourire. Loin des asphaltes, des contraintes.
État du don permanent là-bas. Donner de soi. Donner à l’autre, des instants partagés dans le simple, le concret, le terrestre.
Paroles de bêtes heureuses là-bas. Aussi calmes et sereines que leurs maîtres.
Des hommes et des femmes aux mains d’or. Des mains-sources, des mains créatrices de ce qui fait vivre. Des mains tendres qui plongent dans les boues et les échardes. Des mains si ridées que l’on dirait des cartes. Des géographies qui témoignent d’une histoire de vie, de don.
 Il n’y a pas de silence, mais il y a le calme. La sérénité dans l’écoute. Le baiser du vent qui emporte avec lui toutes les symphonies possibles, celles que l’on oublie dans les villes, les trous noirs, les vacarmes.
 Placer son regard. Chercher le beau. Chercher le simple. Trouver en l’autre la part manquante en nous. S’abreuver de lui comme on boit aux fontaines, d’une soif totale, ouverte et sans méfiance.
Le lait se boit comme de l’eau, abondant et encore tiède de sa source.
 Et tout est rituel. Rituel de paix. Abondance du repas, abondance du rire, abondance du partage. Multitude des langues. Inutile de comprendre leurs mots, il y a aussi les gestes et les sourires. Langue commune : l’unité, l’être ensemble.
 Des espaces, des horizons larges comme les vents. Pleine ouverture sur la lumière du matin, du midi, du soir. Émerveillement sur les paysages, sur les ciels, sur les yeux.
Ça ne dure que deux jours. Deux jours pleins séparés d’une nuit à écouter les façades, les plafonds et les sols de cette maison. La maison-mère qui respire toute sa bonté. Tous les cœurs battent sur le rythme de l’apaisement. On s’endort ici comme on s’endort sous le ciel : sans repères mais avec toute l’immensité du monde.
Réveil à l’aurore, avec la lumière aveuglante de l’astre. Avec l’horizon des champs et l’horizon du présent.
 On repart plein de ces instants courts empreints d’éternité. Les autres, on les emporte avec nous sous le cœur. On les emporte comme un paquet chargé de légèreté, dans un recoin de l’âme, dans un bout de mémoire. Quand on redécouvrira ces images, c’est tout cela qui reviendra. On ne peut pas capturer cela. On ne peut en garder qu’une trace ténue, mais éternelle et peut-être plus belle, parce qu’elle est le signe de ce qui a été.
    « Paix à celui qui travaille de ses mains » 2015
    https://quentindesideri.com/
     

    CV

    Exposition Collectives :
    « Shift + ctrl F » Haute École d’art de Zurich – Suisse – Janvier 2016
    « French invasion » Pop up Gallery Lokaal – Rotterdam – 2017 

    Editions Personnelles :
    « Faire résonner un écho dans nos vieilles bergeries » – 2016 

    Editions collectives :
    Cahier de dessin MUET #1 – à l’initiative de Frédérique Loutz – 2014 
    Revue Vagal #1,2,3 – 2018

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