Samedi 13 avril 2019

Une journée ouverte à tous de rencontres autour des résidences en spectacle vivant et arts visuels au 3 bis f.

Samedi 13 avril à 11h

Visite en Langue des signes française et rencontre avec Matthieu Pilaud autour de l’exposition L’enceinte.

Matthieu Pilaud nourrit ses travaux de sculpture d’un imaginaire puisé dans les mondes exubérants des découvertes techniques et technologiques d’hier et d’aujourd’hui : les machines de Léonard, le bathyscaphe de 20 mille lieues sous les mers, les fêtes foraines du début du 20e siècle, les expositions universelles, les avancées de la robotique et des prothèses ou encore la science-fiction littéraire et cinématographique… en résulte des formes toujours liées à la métamorphose de l’objet.
Pour L’enceinte, l’expérience de l’altérité vis-à-vis de l’extérieur, du groupe et du lieu est déterminante.
Le bâtiment est une poupée russe, un lieu sécurisé dans un espace sécuritaire, une enceinte de confinement créative. La série de pièces qu’il propose tente de circonscrire ces ressentis parfois paradoxaux, ou du moins poreux de ces lieux clos. Les formes créées sont manipulables et jouent sur des principes contraires : le déploiement et le repli ; la contention et la légèreté ; l’exclusion et l’adhésion ; l’isolement et l’évasion.

Samedi 13 avril à 15h

Sortie de résidence Pierre-Benjamin Nantel et Octave Courtin dans le cadre du projet L’équilibre des humeurs, accompagné par le dispositif Tridanse

L’équilibre des humeurs réunit Pierre-Benjamin Nantel, chorégraphe et Octave Courtin, plasticien sonore, dans un questionnement autour des notions de soins et de gestes efficients. Ils cherchent dans cette nouvelle création des moyens de rendre ambigües et ambivalentes les postures du guidant et du guidé, du soignant et du soigné. Ils s’attachent à décaler le regard et les perceptions sur les gestes spécifiques qui définissent leurs quotidiens, ces gestes dont on recherche l’efficience et auxquels on apporte le plus grand soin. Une expérience immersive, corporelle et acoustique où les espaces et les sensations évoluent au fur et à mesure des rapports mis en jeu entre les performeurs, le dispositif et le public.

© Thomas Bohl