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  • Michèle Metail
  • C’est parce que les mots…Michèle Métail – Gigantextes
  • lecture de Michèle Métail Le langage…de la langue le soir du vernissage

    Le langage. La voix. Le texte. Michèle Métail poursuit depuis les années soixante-dix un singulier travail de poésie. Singulier mais aussi inclassable parce qu’il croise mots, voix, images, textes, se déploie dans l’espace et dans l’air ou se dépose et s’inscrit sous diverses formes. Poésie en voix, en acte et en action. Si elle a longtemps privilégié l’oralité, l’aspect visuel de sa poésie a pris une part de plus en plus importante. Les rouleaux manuscrits ou dactylographiés de son poème infini Compléments de noms, s’ils sont le support du texte écrit font aussi partie intégrante de la « publication » du poème lors de sa lecture en public. Elle montre ainsi le texte, le déroule sous les yeux des auditeurs devenus également spectateurs. Michèle Métail inscrit son texte, en grand, en petit, sur des rouleaux et dans des boîtes, sur les murs et dans sa voix. La poète déjoue les genres littéraires et artistiques par des formes poétiques « hors du livre » et par une attention particulière à la matérialité textuelle, graphique et acoustique du langage et à l’aspect visuel du texte écrit. Elle circule dans les mots, les langues (les quatre qu’elle parle), dans les paysages, dans les images qu’elle récolte ou assemble, découpe ou dessine pour donner à voir autant que faire entendre la rumeur du monde, son flux. Son œuvre est ouverte à tous les chemins, aux rencontres, aux intersections, aux coïncidences verbales et visuelles.

    L’exposition présentée à la galerie des Grands bains douches de la Plaine rassemble une partie de son travail de poésie visuelle pour faire apparaître ces gestes d’écriture qui sont les siens et la scription à l’œuvre.

    sous le commissariat de Sally Bonn

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