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  • Stéphane Billot
  • [VITRINE]
  • Le travail de Stéphane Billot est issu de la performance. Progressivement il s’est mis à ancrer sa pratique dans différents interstices ou différents milieux éloignés voir antagoniques au monde de l’art. Qu’il fasse des « sculptures » régressives et clandestines avec des employés dans une boulangerie industrielle, qu’il peigne des pierres dans un bidonville ou qu’il fasse des contrefaçons absurdes d’un best-seller qu’il remet en rayon, il s’insère dans des interstices, crée un court-circuit qui questionne et prolonge les contextes existants.

    Plus largement, il performe sa propre quotidienneté, son propre environnement, comme avec ses nombreuses « interventions urbaines dans l’espace absurde ».

    Il en découle fréquemment un questionnement (voir un retournement) des normes, signes ou valeurs. Mais aussi une cartographie subjective d’un territoire en mutation.

    La poésie fragile, drôle et désespérée, et l’acidité ne sont jamais loin.

    Isabelle Crespo Rocha

    Sur l’invitation de DEUX bis, il présente des photos issus des actions participatifs sur l’espace urbain à la Vitrine d’Art-Cade

    du 16 janvier au 8 février (29 rue de la bibliothèque).

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