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  • Charlotte Perrin, Hélène Bellenger
  • Plaisir solide
  • ©Perrin - Bellenger

    Exposition | 4 avril au 16 mai

    Vernissage | Samedi 4 avril à 11h | Conversation | Samedi 4 avril à 13h30

    Entrée libre du mardi au vendredi de 14h à 18h & sur rdv. Le 3 bis f est fermé du19 au 26 avril ainsi que les 1er et 8 mai.

     

    Positif, rigide ou lustré. Mesure, confort, ou succès. À l’image du protocole aléatoire de création de titres élaboré par les deux artistes,  Plaisir Solide réuni les recherches et travaux d’Hélène Bellenger et Charlotte Perrin le temps d’une exposition en duo.

    Plaisir Solide, c’est la rencontre d’un nom et d’un adjectif que l’on n’a pas coutume d’associer et le titre de l’exposition à venir dans les espaces du centre d’art contemporain du 3 bis f. Un titre tout droit sorti de l’atelier, à l’issue d’un exercice d’écriture où les notions à l’œuvre dans le travail et les recherches en cours des artistes ont établi un premier contact par l’intermédiaire de l’outil sémantique.

    Gaston Bachelard affirmait qu’une intuition ne se prouve pas, qu’elle s’expérimente. Ici, l’intuition est celle de l’invitation dans l’espace partagé de l’atelier à deux pratiques distinctes, inconnues l’une de l’autre, en misant sur le pressentiment d’une porosité possible, et en faisant le pari de la rencontre aussi bien humaine qu’artistique.

    Dans le travail d’Hélène Bellenger, le médium photographique est à la fois sujet et objet. Chez Charlotte Perrin, c’est l’esprit du sculpteur qui façonne en premier lieu l’œuvre.  Là où le regard de l’artiste iconographe et photographe Hélène Bellenger se porte sur la fabrication esthétique, culturelle et matérielle des images produites par notre société, Charlotte Perrin applique propriétés fonctionnelles, qualités esthétiques, singularités sensibles ou sérialité de la production à l’étude de l’objet pour mieux éprouver la sculpture.

    Pour chacune, l’œuvre advient au terme d’un nécessaire et passionnant travail de recherche, d’enquête, de collecte, et d’analyse. Si elles procèdent par emprunts dans des univers distincts, l’exposition révèle des perspectives communes. Pour chacune, le bénéfice d’un temps de résidence où la recherche s’éprouve pour elle-même dans la durée, dans un nouvel environnement et au contact de l’altérité constitue en soi une aventure artistique.

    Hélène Bellenger y développe une recherche autour de la [re]présentation d’un bonheur (« plaisir ») d’apparat, qu’il s’affiche sur les réseaux sociaux ou sur le papier glacé de publicités de produits pharmaceutiques des années 1980 à 2000, tandis que Charlotte Perrin expérimente l’objet/sculpture qui « travaille » l’idée de la mobilité des œuvres, des formes et des matériaux en fonction de leurs propriétés et de celles de l’architecture du lieu.

    Une aventure artistique « solide » au sens d’une recherche visuelle et plastique qui expose une étape de la création initiée par les deux artistes.

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