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  • Ezio D’Agostino
  • Réouverture de l’exposition NEOs
  • 07 001

    Zoème réouvre à partir du 12 mai.

    Accès limité à 5 personnes présentes en même temps dans notre espace pour mieux respecter les distances et les gestes dits barrières. Il y aura du gel hydro-alcoolique pour tous (si possible, des masques). Les lectures, rencontres et expositions prévues pour cette période, sont reportées à la rentrée.


    Le Luxembourg a rendu publique son programme SpaceResources, le premier programme spatial pour l’exploitation minière des astéroïdes et des objets spatiaux proches de la Terre (en anglais NEOS, Near Earth Objects). Ce programme est conduit par le gouvernement luxembourgeois à travers une stricte collaboration avec les géants du capitalisme technologique mondiale – Ebay, Paypal, Amazon, Google… – et financé par les plus puissantes banques d’investissement tels que Morgan Stanley ou Goldman Sachs. Mis entre les mains de sociétés privées, ce programme est ainsi destiné à devenir l’une des activités les plus lucratives de la seconde moitié de notre siècle.
    L’exposition NEOS vise à raconter cette aventure spatiale avec une approche diachronique, en analysant le processus de construction et de dématérialisation de la richesse au Luxembourg : à partir de celle produite par la matière tangible à l’ère industrielle, jusqu’à sa transformation en valeur pure à l’ère capitaliste, jusqu’à la prochaine capitalisation de l’espace de la part de la finance mondiale.
    Considérant le Grand-Duché comme un paradigme de l’évolution des nos sociétés occidentales, NEOS de Ezio d’Agostino souhaite être une hypothèse visuelle sur la future « capitalisation de l’espace », une illusion de progrès construite sur les vestiges visibles de notre époque, un objet trop proche de la Terre pour être regardé avec la bonne distance.
    Après une formation en Archéologie à l’Université de Florence, il étudie à la Scuola Romana di Fotografia de Rome et suit les workshops de Guido Guidi, Guy Tillim, Rob Hornstra, Andrew Phelps et Donald Weber.

    Ezio d’Agostino
    Sa démarche photographique, dérivant de sa formation d’archéologue, s’insère dans la photographie documentaire ayant comme sujet le paysage contemporain.
    Ses photographies ont été exposées dans plusieurs festivals internationaux et au sein de grandes institutions, parmi lesquels : Noorderlicht International Festival (Pays-Bas), International Center of Photography (USA), GetxoPhoto (Espagne), Centre National de l’Audiovisuel (Luxembourg), Le Bal (France), FotoGrafia Festival Internazionale di Roma (Italie), Paris Photo (France), FotoLeggendo (Italie), Biennale d’Architecture de Venise (Italie).
    Parmi les prix et les mentions qu’il a reçu : Getxophoto, Portfolio Night, Call for Entry Award – Festival Internazionale di Roma, Prix HSBC pour la Photographie, Kassel Dummy Award, Prix SFR Paris Photo.
    Il collabore en tant qu’éditeur à Genda Magazine, un magazine croisant la relation entre la culture est et ouest.
    Il vit à Marseille.

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