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  • Arthur Sirignano, Benoît Espinola, Charlène Meisner, Delphine Vallauri, Florent Lefebvre, Guillermo Moncayo Barbarosa, Jane Antoniotti
  • Hors les murs / la compagnie / Où / galerie Tapis Vert : La moindre cause
  • ©Arthur Sirignano, Fratelli, 2012

    En partenariat avec l’École Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence
    A l’occasion de l’Ouverture des Ateliers d’Artistes organisée par le Château de Servières

    Benoit Espinola, Florent Lefebvre, Charlène Meisner, Guillermo Moncayo Barbarosa, Maxime Parodi, Seong Hye Hong, Arthur Sirignano, Julie Balsaux, Delphine Vallauri, Jane Antoniotti, Marie-Lou Meens

    Entrée libre

    Quatre lieux :
    la compagnie, lieu de création
    19 rue francis de pressensé 13001 marseille
    04 91 90 04 26 / la-compagnie.org

    OÙ lieu d’exposition pour l’art actuel
    58 rue Jean de Bernardy 13001 Marseille
    06 98 89 03 26 www.ou-marseille.com / ounousecrire@club-internet.fr /

    galerie Tapis Vert,
    41 rue du Tapis Vert 13001 Marseille
    09 81 88 22 78 / http://1tapisvert.wordpress.com

    galerie Hors-les-Murs / Marseille Expos
    20 rue Saint Antoine 13002 Marseille 09 50 71 13 54
    09 50 71 13 54 / http://www.marseilleexpos.com/

    L’idée de réunir quelques jeunes artistes issus de l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence est venue de Axelle Galtier (Où) et Paul-Emmanuel Odin (La compagnie).
    C’est sous le signe du moindre que cet événement se tient, le moindre en tant qu’il est l’enjeu du désir, de sa fragilité, de son irréductibilité, de sa folie. Comme si une humeur s’était dégagée de l’expérience que toutes ces oeuvres nouvelles nous proposent, dont émane une sensibilité vaste, à fleur de peau. Et tous ces signes, dans leurs articulations les plus intimes et les plus fortes, ne nous touchent que parce qu’ils dépassent ce seuil de la rationalité savante, là où ils sont sans cause, sans alibi, sans justification : des forces vives et secrètes, des interstices, des entrelacs, des agglomérats soudains et complexes, des rébus ou des cases vides et énigmatiques.

    Derrière le titre de cet événement, il y a, depuis quelques temps déjà, des tentatives de philosophes, de psychanalystes et d’artistes pour porter les signes à ce degré de puissance où la différence entre la normalité et la folie ne peut plus être pensée que depuis la folie elle-même. Suprême renversement — par l’infime.
    Quelques dates saisies de façon désordonnée peuvent servir d’indices autour de cette question labyrinthique à laquelle nous faisons écho et qui vient des oeuvres qui ont écouté cela en nous :

    1971 Le moindre geste est tourné dans les Cévennes avec un jeune autiste, par Jean-Pierre
    Daniel, Fernand Deligny, Josée Manenty.

    1996 Nicolas Philibert réalise le film sur l’asile de La borde, La moindre des choses.

    1993 Marie Depussé écrit Dieu gît dans les détails (La borde, un asile) (édité chez P.O.L):
    Quelques phrases lues dans un livre d’O. me reviennent.
    «Capter l’énergie de la pure répétition afin que se construise le temps, le temps
    hors mémoire, au-delà de la signification et du sens.
    Ainsi peut-être pourrons-nous ressaisir la fragilité d’un désir qui implose à la moindre cause, en pulsions destructrices. Au risque d’être au bord de l’inanité.»

     

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