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  • Didier da Silva, François Rossi
  • [LECTURE AVEC LE FIDMarseille 2016] L’Ironie du sort lu par DIDIER DA SILVA , écrivain avec FRANÇOIS ROSSI à la batterie
  • DANS LE CADRE DE L’EXPOSITION VENTRILOQUIES – FIDMarseille 2016 – En partenariat avec le Centre national des arts plastiques – commissariat : Jean-Pierre Rehm et Nicolas Feodoroff

    Le livre L’ironie du sort de Didier da Silva (2014, édition L’arbre vengeur) a constitué un événement fulgurant : rapide comme un kaléidoscope, traversant tout, avec un hommage constant au cinéma, aux poètes ou artistes de tous bords, et le contrepoids incessant de toute une série de serialkillers tous plus noirs les uns que les autres. Ne fallait-il pas pour cette lecture, encore avec nous, François Rossi, dont le travail musical à la batterie constitue à lui seul un monde, qui répondra au monde de L’ironie ? Ce sera aussi l’occasion de mettre en lumière une ventriloquie spectrale, celle qui travaille l’exposition présentée à la compagnie serait l’un des ressorts saisissant de ce texte, et comme le mouvement d’écho, de duo, auquel François Rossi répond?

    « J’ai déjà fait une lecture de L’ironie du sort à la Compagnie, l’année de sa parution. J’étais venu avec tout un attirail : un montage d’images de cinéma, un piano, directement issus de l’univers du livre — mon terrain de jeu. Quand Paul-Emmanuel Odin m’a proposé de dialoguer avec le batteur François Rossi, musicien inquiet et subtil, j’y ai vu l’occasion de revenir au texte, à ses rythmes, dans la nudité d’une projection seulement sonore ; l’opportunité d’un dépaysement. Cette seconde lecture sera pour ainsi dire poétique, quand la première était littérale… En vérité je ne sais pas ce qu’elle sera, nous nous y jetterons sans filet, comme je l’avais fait moi-même en commençant ce livre, et je trouve cela plutôt excitant. » Didier da Silva

    Didier da Silva est né en 1973 et réclame un peu de patience, la date de sa mort sera précisée dans une édition ultérieure.
    Il a été critique et il travaille parfois pour le théâtre. L’ironie du sort est son cinquième livre après Hoffmann à Tôkyô (Naïve, 2007) ; Treize mille jours moins un (Laureli, 2008) ; L’Automne Zéro Neuf (Laureli, 2010) ; et avec François Matton, Une petite forme (P.O.L, 2011). Il anime un blog, « dansesdetravers », et joue du piano.

    François Rossi, batteur de Dupain, Das Simple, Motto, Barre Phillips, devient un musicien de plus en plus incontournable sur les scènes actuelles. Ses solos inscrivent une relation inédite à la batterie. Il avait joué auprès de Liliane Giraudon et Jean-Jacques Viton en juin et juillet 2015 dans le cadre du projet Cartes postales et du FIDMarseille 2015.

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