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  • J’AI UN SOUVENIR TRÈS VIOLENT DE L’INNOCENCE DES VACHES*
  • Restitution des ateliers de la Saison 15/16

    •• Toit et Moi • Co(q)uile • Cut up • Polaroïds modifiés • Mitsi couture • Photocontact • Impressions multiples • La petite fabrique de jeux vidéos • La mesure du temps ••
    À l’occasion du vernissage le samedi 10 septembre de 15h à 19h, artistes et participants partageront avec vous leurs expériences communes autour d’un petit goûter accompagné d’un thé : ce sera l’occasion de discussions, de projections, et d’une balade dans le quartier jusqu’au Contact Club de Velten où se trouve la fresque photographique réalisée par les jeunes avec Arina Essipowitsch

    * Le titre de la proposition est de Marguerite Duras (Libération du 27 février 1992):
    Un jour, raconte Duras, elle gardait les vaches, « le plus beau souvenir de son enfance ». Le train est arrivé sans siffler. Il a tué une vache, la Brune. Elle parle dans son livre de cette peur, de cette vache. « J’ai encore dans la tête ses cris. J’ai un souvenir très violent de l’innocence des vaches, de la solitude de cet endroit. Ce sont de grands souvenirs parce que c’était avec la mort que j’étais une jeune vache, une jeune fille, qui n’a pas cessé d’appeler. C’est ça que ça veut dire, l’écriture ».
    Cette histoire est comme un récit d’initiation, celui où Duras perd son innocence. Dans les ateliers de la compagnie, s’agit de retrouver notre innocence, ou de parler de la perte de notre innocence (Jean-Pierre Rehm, à propos de l’exposition Ventriloquies en cours à la compagnie parle de l’enfant qui est en nous comme d’un enfant que nous avons tué)?

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