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  • Doriane Souilhol, Douglas Morland
  • L’intrigue se cherche dans le dénouement de son nœud (Commissariat: Francesca Zappia)
  • Ce projet franco-écossais fait partie du programme « Love letters » du PAC 2018 – Marseille expos.
    Dans le cadre de la saison culturelle « Quel Amour ! » – MP2018 Avec le soutien de l’Institut Français – Ville de Marseille, Glasgow City Council, Fluxus Arts Projects , Marseille Expos, Printemps de l’art contemporain, Cove Park

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    Performance au Musée d’art contemporain : Le mercredi 9 mai 2018 à 20h 69 Avenue d’Haifa, 13008 MarseilleSur le bout de la langue / On the Tip of the Tongue par Doriane Souilhol et Douglas Morland

    Vernissage : Le vendredi 11 mai 2018 à 18h
    Exposition : Du jeudi 10 mai au samedi 30 juin 2018 du mercredi au samedi de 15h à 19h – entrée libre
    Ouverture spéciale pour l’ouverture du Printemps de l’art contemporain : jeudi 10 et samedi 12 mai 14-19h ; vendredi 11 mai 10-22h

     

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    L’intrigue se cherche dans le dénouement de son nœud est une écriture en 3 actes d’un projet d’exposition qui prend corps à partir d’une conversation entre les artistes Doriane Souilhol (Marseille) et Douglas Morland (Glasgow) et la commissaire Francesca Zappia pour créer et montrer ses propres conditions d’existence et d’évolution.

    L’intrigue se cherche dans le dénouement de son nœud est l’écriture collaborative d’une exposition qui prend corps à partir d’une conversation entre les artistes et la commissaire et qui rend compte pas à pas de ses propres conditions d’évolution et d’existence. Empruntant le vocabulaire théâtral, le titre du projet délimite un cadre critique de travail qui rend compte du processus de méta-création de l’exposition.

    Dans le lexique du théâtre, le nœud est ce moment où confluent tous les éléments de l’intrigue, le suspense d’un dénouement inconnu à venir, un entremêlement créatif qui impulse la réalisation de l’action finale. Dans L’intrigue se cherche dans le dénouement de son nœud, le nœud symbolise les dés jetés par les échanges entre les artistes, les pistes de travail et d’orientation du projet, l’exposition en train d’écrire son intrigue en dénouant les tensions créatrices et collaboratives dans la réalisation de nouvelles pièces. Toute une série de réflexions nourrit ce projet d’une certaine théâtralité : la sonorité du langage et de l’objet, la performativité, la mise en scène, l’interprétation….

    L’intrigue se cherche dans le dénouement de son nœud se manifeste sous la forme d’une publication et d’une exposition. La publication montre l’« atelier des idées » de Doriane et Douglas, un atelier qui s’est enrichi au cours d’une résidence croisée entre Marseille et Glasgow et par une « transmission » à distance d’idées, de documentation, de croquis. Le journal reparcourt leurs conversations, et dévoile, petit-à-petit, les fils qui viendront tisser l’exposition. Parmi ces fils, l’idée même de l’échange, de la communication entreprise à distance entre deux artistes issus de pays et langues différentes, a donné corps à l’écriture du projet. Les conversations des artistes ont évolué autour de la structure du langage, parlé, corporel ou transmis par différentes technologies, des interférences et incompréhensions en acte entre différentes langues et des possibilités créatrices de ces mésententes. Ils ont analysé la structure du langage autant que les voiles culturels que s’y superposent. Ainsi, l’exposition porte comme sous-titre une des idées principales issues des échanges entre les artistes :L’échafaudage du langage / Scaffolding of language.

    Alors qu’il s’inscrit dans le programme Love Letters du PAC 2018, qui, à son tour, est inclus dans la programmation Quel Amour !, le projet questionne ainsi les différents possibles relationnels entre les êtres humains, pour souligner les affinités, compromis et positions de cette collaboration. Si cette exposition a pris comme point de départ une certaine affinité dans le travail de l’artiste marseillaise Doriane Souilhol et du glaswégien Douglas Morland, les deux remettant en question la perception littérale de la réalité et révélant des nouvelles possibilités pour le regard, leur collaboration s’est cristallisée dans une volonté commune de venir habiter « l’interstice d’un possible malentendu ». Le cheminement d’une information entre sa transmission et sa réception peut en effet donner lieu à des bruits, des fausses interprétations, qui rendent manifeste toute imprécision de communication entre des êtres humains. Dans cet intervalle, tout devient possible : le dialogue, la réinterprétation ou l’interférence de l’un chez l’autre, l’harmonie ou la discordance, les heureux hasards ou les ratés. Un espace du potentiel où résident des nouvelles étincelles créatrices.

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