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  • Photographie et documents, 1983-2018. Une histoire de la collection du Fonds régional d’art contemporain #2
  • Thierry Fontaine, Le gagnant, 2015. © Adagp, Paris, 2019. Collection Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur.

    > plateaux 1 et 2, le 3e plateau

    Photographie et documents, 1983-2018 est le deuxième rendez-vous dans les murs avec une histoire de la collection du Frac. Cette exposition met en avant des problématiques liées à l’évolution de ce médium, tant au niveau de sa conservation, que de sa production et plus largement du statut de la photographie dans une société contemporaine de l’image.

    Après plus de 35 ans d’existence, le Frac dispose aujourd’hui d’une collection riche de plus de 1 000 œuvres de 540 artistes qui, tout au long de l’année, se donnent à voir sur l’ensemble du territoire régional, national et international, au rythme considérable d’un millier de prêts par an. Cinq ans après son installation dans le bâtiment de Kengo Kuma, le Frac prend le pari de consacrer chaque année une exposition à sa collection.

    L’aventure des Frac n’est pas dénuée d’un grand nombre de paradoxes. Tout un chacun a son avis sur la question ce qui démontre, s’il le fallait, que nos Frac appartiennent à l’histoire collective. Et le caractère public de la collection nous conduit aujourd’hui à rendre visible au plus grand nombre ces œuvres fortes qui rentrèrent au Frac il y a maintenant une trentaine d’années, entre 1983 et 1990. Le premier paradoxe, et non des moindres, est de parler de collection alors que nous sommes un Fonds régional d’art contemporain. Le deuxième est d’utiliser ce patrimoine contemporain en favorisant sa monstration parfois à la limite des normes de conservations en vigueur. La fortune critique des Frac est riche d’articles et points de vues divers et variés sur l’usage de ces collections financées par l’argent public. Cette valeur d’usage est importante car elle porte en elle toute la symbolique d’une collection qui se donne pour ambition de sensibiliser le plus grand nombre à l’art contemporain. C’est enfin le miroir d’une époque, et il est toujours très difficile d’écrire le récit du présent en toute objectivité.

    Une forme de subjectivité totalement revendiquée et assumée car, à l’inverse d’une collection privée, constituer la collection du Frac est le fruit d’un travail collectif et de la mobilisation d’experts bénévoles qui façonnent par leurs propositions cette collection publique. Leurs choix permettent de revenir sur l’histoire du goût d’une époque, sur une actualité artistique dont on mesure à quel point elle est rythmée par un temps court et des affinités esthétiques qui n’ont de cesse de se renouveler.

    Cette exposition du fonds photographique du Frac est l’occasion d’une collaboration avec le Centre Photographique de Marseille qui inaugurera également le 11 octobre un focus sur les collections photographiques du Cnap.

    > plateaux 1 et 2

    Laia Abril, Pierre-Jean Amar, Dieter Appelt, Erica Baum, Vincent Bonnet, Marie Bovo, Denis Brihat, Balthasar Burkhard, Alain Ceccaroli, Arnaud Claass, John Coplans, Jean Dieuzaide, Favret/Manez & Jean-Philippe Roubaud, Nicolas Floc’h, Thierry Fontaine, Günther Förg, Philippe Gronon, Hubert Grooteclaes, Philippe Gully, Laura Henno, Craigie Horsfield, Yves Jeanmougin, Valérie Jouve, Suzanne Lafont, Henry Lewis, Christian Louis, Anna Malagrida, André Mérian, Christian Milovanoff, Joachim Mogarra, Jean-Luc Moulène, Marc Pataut, Bernard Plossu, Franck Pourcel, Gilles Pourtier, Paul Pouvreau, Sophie Ristelhueber, Georges Rousse, Lionel Roux, Ahlam Shibli, Jun Shiraoka, Jean-Pierre Sudre, Patrick Tosani, Gérard Traquandi, José Valabrègue, Nancy Wilson-Pajic, Xavier Zimmermann

    Autour de l’exposition

    Samedi 26 octobre – à partir de 15h
    Visite publique des expositions Photographie et documents, 1983-2018. Une histoire de la collection
    du Fonds régional d’art contemporain
     au Frac et Pouvoir(s). Domination, Engagement, Séduction au Centre Photographique Marseille en compagnie des commissaires des expositions Pascal Neveux et Erick Gudimard.
    Entrée libre – réservation conseillée.

    Samedi 23 novembre – 17h
    Bibliothèque éphémère 333 mètres de photographie
    Avec Pascal Neveux, commissaire de l’exposition Photographie et documents, 1983-2018 et Erick Gudimard, commissaire de l’exposition Pouvoir(s). Domination, Engagement, Séduction.
    En partenariat avec La Marelle.
    Entrée libre.

    Mercredi 11 décembre – 18h30
    Présentation de l’édition Occasions d’André Mérian publiée par La Fabrique du Signe.
    Discussion avec l’artiste et Brice Matthieussent, auteur du texte Le Vacarme du monde qui accompagne ce
    corpus de photographies représentant des objets du quotidien collectés et photographiés par André Mérian.
    Entrée libre.

    > le 3e plateau : Documenter / Re-Présenter #2 : La photographie

    Documenter/re-présenter #2 : la photographie, à travers une sélection d’ouvrages dédiés, propose au public un espace de consultation, un temps de réflexion et des points de repères autour du statut de l’image et du foisonnement des différents supports photographiques qui façonnent notre réalité contemporaine.
    Le centre de documentation du 3e plateau propose ainsi à la libre consultation un choix important de monographies des artistes présentés dans l’exposition.

    La Bibliothèque éphémère 333 mètres de photographies, imaginée par le Centre Photographique Marseille, vient compléter ces ressources par une proposition d’ouvrages théoriques.

    Des entretiens vidéo produits pour cette exposition livrent notamment les réflexions de Vincent Bonnet et de Paul Pouvreau, artistes photographes, de Fabienne Pavia, Le Bec en l’air éditions, et de Françoise Paviot, galeriste, sur la fabrique des images et les questions de leur reproductibilité, l’évolution des techniques et le rôle essentiel des publications.

    Le 3e plateau accueille également dans ce contexte le projet Usage du temps, Nicolas Giraud/École nationale supérieure de la photographie d’Arles

    Usage du temps est une tentative de penser les différents usages que nous faisons chacun de notre temps, à titre personnel autant que professionnel. Le projet observe également la quantité considérable d’objets, de rituels et d’outils qui compliquent notre rapport au temps.
    L’exposition est une manière de présenter cette recherche et de transmettre une réflexion sur nos manières d’habiter la temporalité. Elle esquisse un modèle d’usage, une sorte de guide d’utilisation du temps.
    L’exposition est conçue selon une économie minimale, elle confronte une œuvre prise ici dans les collections du Frac et les archives du projet, sous la forme de trois classeurs mis en consultation.

    Autour de l’exposition

    Samedi 23 novembre – 16h
    Usage du temps : 365 choses à savoir
    Performance de Sasha Ertel.
    La performance d’une douzaine de minutes consiste en la lecture de 365 questions d’affilée, sans leurs
    réponses. L’humour absurde des interrogations enfantines qui s’enchaînent ; « Qu’est-ce qu’un gland ? Qui était Buffalo Bill ? Que mange les papillons ? », pourra aussi laisser place au vertige que produisent les listes trop longues. Que doit-on savoir absolument ? Combien de choses a-t-on apprises, puis oubliées ? Combien de questions resteront sans réponse ?
    Entrée libre

    Jeudi 28 novembre – 18h30
    Usage du temps : marche
    Rencontre avec Geoffroy Mathieu et les artisteschercheurs du projet Usage du temps.
    En prenant comme point de départ l’oeuvre Paysages usagés de Geoffroy Mathieu et Bertrand Stofleth et le travail de reconduction mené sur le paysage, cette rencontre met en question la marche et la photographie comme outil de mesure du temps. Selon les conditions météorologiques, elle pourra être précédée d’une marche sur le sentier de grande randonnée périurbain GR2013.
    Entrée libre

    Mardi 10 décembre – 18h30
    Usage du temps : mathématiques
    Rencontre entre les chercheurs de l’Institut de Mathématiques de Marseille (CNRS/Aix-Marseille Université) et les artistes-chercheurs du projet Usage du temps. La recherche scientifique, comme l’activité artistique, implique des modes particuliers d’utilisation du temps. Cette rencontre entre artistes et chercheurs en mathématique est l’occasion de confronter et d’exposer ces manières alternatives de penser le temps.
    Entrée libre

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