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  • Nicolas Veidig, fondateur de la Double V Gallery
  • Vue d’exposition - Caroline Denervaud - Atelier Richelieu, Paris - Mars 2019

    Pouvez-vous nous résumer vos missions ?

    Les missions du galeristes sont extrêmement variées. Contrairement à certaines idées reçues, il ne se contente pas de présenter les oeuvres aux passants qui entre dans son espace d’exposition.
    Il y a d’abord le recherche des artistes puis une relation professionnelle et humaine à faire grandir.
    Pour faire un bout de chemin ensemble, le plus longtemps possible.
    Cela implique de la confiance, un échange permanent, des conseils, pour accompagner au mieux l’artiste dans l’élaboration de ses projets.
    A côté de cela, il y a un travail de montage des expositions qui est extrêmement excitant et celui de la régie des oeuvres qui l’est un peu moins. Au quotidien le galeriste opère un profond travail de communication pour promouvoir et assurer la diffusion des œuvres de ses artistes.

    Quel chemin vous a conduit à l’art contemporain ?

    J’ai toujours eu la certitude que je voulais travailler dans la Culture.

    D’abord la musique et la scène, puis plusieurs rencontrent déterminantes m’ont conduit vers les arts plastiques après ma 5e année d’étude de droit et de journalisme : un reporter indépendant / écrivain de monographies d’artistes, un galeriste plus passionné que marchand, des artistes debutants qui ont pour certains parcouru joli chemin depuis…
    Puis Paris : école d’Histoire et de marché de l’art. Beaucoup de stage en foire notamment (Asia Now, Jeune Création, AKAA). Et ma mission de fin d’étude pour Art-O-Rama à l’été 2016. Inoubliable.

    Quelques mots sur la relation qui se crée entre vous et les artistes ?

    Double V se caractérise pour une relation artiste – galeriste ( et même collectionneur) souvent issues de la même génération.
    C’est par amour des artistes que nous nous levons chaque jour.
    Il faut parfois faire attention à la passion pour trouver un équilibre entre le rapport humain et professionnel.
    Cela vient avec l’expérience et le dialogue des générations qui se construit avec d’autres artistes, collaborateurs et collectionneurs plus expérimentés. Il y a en tout les cas beaucoup d’amour et d’admiration pour nos artistes dans cette aventure collective
    Quelle oeuvre emporteriez-vous sur une île déserte ?

    The Floating Piers de Christo pour aller voir ce qu’il se trame sur les îles alentours !

    Quel rituel vous manque quotidiennement en cette période si particulière de confinement ?

    Je retourne à la galerie une fois par semaine pour continuer de travailler et de peaufiner l’accrochage d entre prochaine exposition. Ce qui me manque le plus c’est le rapport avec les autres.
    Vivement notre prochain vernissage. Masques et Gel hydro alcoolique offerts avec le vin ;)
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